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saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio)
« Ne te laisse jamais aller. Mets toute ta confiance en Dieu seul. Abandonne-toi aux transports de l’Esprit Saint et ne crains pas »
« Une âme qui met sa confiance et son espoir en son Seigneur n’a rien à craindre »

1092

Fr. Olivier Catel, dominicain - Méditation du 12/03/2015
caremedanslaville.org

(...) Le Royaume de Dieu n’est pas un territoire dans lequel nous devons entrer, légalement ou non, une terre à conquérir pour qu’elle devienne la nôtre. Le Royaume de Dieu vient à nous, se donne. On ne s’en empare pas. Le Royaume de Dieu vient à nous dans la beauté du Sacrement et dans la simplicité du visage d’un frère, dans la force de la prière de l’Église et dans l’intimité de ma prière secrète. 
Ce Royaume a sa charte dans les béatitudes et sa réalité dans le cœur des hommes qui sont les « temples de l’Esprit ». Le Royaume des cieux institué par le Christ est la venue du Roi «doux et humble de cœur». Il vient nous visiter dans nos souffrances pour nous relever. Il se laisse découvrir non dans la force humaine des rois et des puissants mais dans la puissance de la miséricorde, ce cœur de Dieu qui se penche sur la misère des hommes. 
Sommes-nous prêts à abandonner notre vision terrestre d’un Royaume des cieux ? 
Sommes-nous prêts à accueillir en nous le Roi des rois dans la souffrance de sa Passion et la gloire de sa Résurrection ? 
Où sont amour et charité, Dieu est présent.
Jésus-Christ, Toi qui es le vrai Royaume, apprends-nous à baisser les armes de nos désirs pour te laisser venir à nous, dans la joie de l’attente.


1077

Jean Lafrance  (1931-1991) :  
En prière avec Marie, Mère de Jésus (ch. IV, 6), Abbaye Ste-Scholastique, Dourgne, 1985.

« Il n'y a aucun doute que Marie voulait et désirait la venue du Messie, comme Jean-Baptiste lorsqu'il envoie ses disciples demander à Jésus : "es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ?" (Mt 11,3). Marie portait cet ardent désir, même si elle ne comprenait pas ses exigences dont elle découvrira bientôt la profondeur avec un certain effroi, lorsque l'ange la visitera.

Marie a forcément eu le désir de la maternité de Jésus, car le Saint-Esprit ne fait rien en nous, sans le faire désirer d'une manière inconsciente ou incoative. On obtient de Dieu ce qu'on espère de lui et, si on n'attend rien, le Saint-Esprit ne peut pas combler un désir inexistant. Seul le désir peut attirer Dieu en nous et il ne vient qu'à ceux qui le lui demandent avec intensité, confiance et persévérance. On pressent bien cette loi du désir dans l'éducation à la prière : on ne peut pas apprendre à prier à quelqu'un qui n'en a pas le désir intense. Si Marie avait le désir de la maternité, il faut tout de suite ajouter qu'elle ne savait pas ce qu'elle désirait, parce qu'étant habitée par l'Infini, elle était aussi mue par l'Infini. Par ailleurs, ayant fait le propos de virginité, elle ne pouvait pas désirer "quelque chose" dans le domaine de la maternité. Elle désirait dans la ligne des désirs du Peuple d'Israël, mais sans savoir quoi, parce qu'elle n'était pas fixée sur ses petites idées.
[...]
« En réalité, dans sa souplesse, elle avait déjà renoncé à tout..., ce qui est la seule façon de "choisir tout", comme le fit Thérèse, fille de Marie, deux mille ans après. Marie désirait autant la fécondité que la virginité. Ne pouvant abdiquer aucun de ses désirs, et ne voyant pas comment ils pouvaient se concilier, elle avait choisi de ne rien choisir et de s'en remettre à Dieu (avant même la parole de l'ange) sur le "Quomodo fiet istud ?" "Comment cela se fera-t-il ?". L'ampleur illimitée de sa soif exigeait justement, par sa folie même, qu'elle ne prenne aucune initiative pour l'assouvir. (C'est pourquoi je ne suis pas sûr qu'elle ait fait voeu de virginité. Elle a consacré à Dieu, tout simplement, les forces de son âme et de son corps). Incapable de sortir des contradictions où la plongeait le Saint-Esprit, elle s'en remettait à lui, dans une obscurité totale, du soin de les dénouer." (*) »

(*) : M.D. Molinié, "La Sainte Vierge et la Gloire", Cahiers sur la Vie Spirituelle, Deuième Série, L'Epouse, 1973.

1062

Chiara LUBICH, fondatrice du mouvement des Focolari qui promeut l'unité entre les hommes.
" Comment faire pour être saint ? Quelle est la mesure ? Y a-t-il une méthode, des moyens, un chemin ? 

Si la pénitence suffisait, on se flagellerait du matin au soir. S'il fallait l'oraison, on prierait jour et nuit. Si le bon moyen était de prêcher, on parcourait villes et villages, et, sans paix et trêves, on annoncerait à tout venant la parole de Dieu. Mais on ne sait pas, on ne connaît pas le chemin. 
Chaque saint a sa physionomie, et les saints se distinguent les uns des autres commes les milliers de fleurs d'un jardin botanique. Peut-être existe-t-il pourtant un chemin, que tout le monde peut emprunter. Il n'est donc pas nécessaire de rechercher son propre chemin, de tracer un plan, de se bâtir un programme. Il suffit de se plonger dans le moment présent en s'appliquant à accomplir, pendant cet instant, la Volonté de Celui qui a dit : Je suis le chemin. 
L'instant passé n'est plus. L'instant à venir ne sera peut-être jamais en notre pouvoir. Par contre, nous pouvons aimer Dieu dans le moment présent qui nous est donné. La sainteté se construit dans le temps. Il ne nous reste qu'à construire notre sainteté, instant après instant, dans une réponse de tout notre être - coeur, âme et force - à l'Amour que Dieu nous porte, l'Amour de notre Père du ciel, plénitude d'un Amour aussi profond que la Charité d'un Dieu." 

1042

sainte Elisabeth de la Trinité

La confiance

Consentir, quelle que soit l'épaisseur des ténèbres, à l'Amour inouï de Dieu. Accepter de se laisser aimer, de croire davantage à la puissance de cet Amour qu'à celle de nos péchés.
« Mère vénérée... quand même vous n'auriez rien fait pour attirer cette grâce sinon ce que fait la créature : œuvres de péchés et de misères (...) Il vous aime ainsi (...) Il fera tout en vous. » « Aux heures où vous ne sentirez que l'écrasement, la lassitude, vous Lui plairez encore si vous êtes fidèle à croire qu'Il opère encore, qu'Il vous aime quand même. »

1034

sainte Elisabeth de la Trinité (1880-1906)

Visage de miséricorde (lettre 24)

Jésus de Sainte Faustine
« Ne vous laissez jamais abattre par la pensée de vos misères. Le grand saint Paul dit : "Où le péché abonde, la grâce surabonde." Il me semble que l'âme la plus faible, même la plus coupable, est celle qui a le plus lieu d'espérer, et cet acte qu'elle fait pour s'oublier et se jeter dans les bras de Dieu le glorifie et lui donne plus de joie que tous les retours sur elle-même et tous les examens, qui la font vivre avec ses infirmités, tandis qu'elle possède au centre d'elle-même un Sauveur qui veut à toute minute la purifier. »

1032

sainte Elisabeth de la Trinité (1880-1906)
lettre 172
« Il est Sauveur, sa mission est de pardonner… faisons-nous toutes petites, nous laissant porter, comme l'enfant dans les bras de sa mère, par Celui qui est notre Tout. Oui, nous sommes bien faibles, mais Il le sait bien, Il aime tant nous pardonner, nous relever, puis nous emporter en Lui, nous relever, puis nous emporter en Lui, en sa pureté, en sa sainteté infinies… »


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sainte Elisabeth de la Trinité (1880-1906)

Vivre avec Dieu (lettre 249)


« Cela vous paraît peut-être difficile de vous oublier...si vous saviez comme cela est simple... Je vais vous donner mon secret : pensez à ce Dieu qui habite en vous, dont vous êtes le temple ; petit à petit l'âme s'habitue à vivre en sa douce compagnie... Ne vous dites pas que cela n'est pas pour vous, que vous êtes trop misérable... Ce n'est pas en regardant cette misère que nous serons purifiées, mais en regardant Celui qui est toute pureté et sainteté. »

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sainte Elisabeth de la Trinité (1880-1906)

S'oublier... (Lettre 249)

« Je crois que le secret de la paix et du bonheur, c'est de s'oublier, de se désoccuper de soi-même. Cela ne consiste pas à ne plus sentir ses misères physiques ou morales ; les saints eux-mêmes ont passé par là. Seulement ils ne vivaient pas là... Il me semble que le bon Dieu vous demande un abandon et une confiance sans limites en ces heures douloureuses.... Pensez qu'Il creuse en votre âme des capacités plus grandes pour le recevoir.  

1025

sainte Elisabeth de la Trinité (1880-1906)

Regarder Jésus (Lettre 333)

« Que la vie est quelque chose de sérieux : chaque minute nous est donnée pour nous enraciner plus en Dieu, pour que la ressemblance avec notre divin Modèle soit plus frappante. Mais pour réaliser ce plan qui est celui de Dieu Lui-même, voici le secret : s'oublier, se quitter, regarder au Maître, ne regarder qu'à Lui, recevoir également comme venant de son amour, la joie ou la douleur ; cela établit l'âme sur des hauteurs si sereines ! » 

1012

Jean Lafrance  (1931-1991)
la prière du coeur - 1 - S’éveiller à la mémoire de Dieu.

"L'homme de prière est donc un éveillé, il prie la nuit car il se situe aux confins du temps et de l’éternité pour attendre le retour de son maître. Il laisse retentir en son cœur la plainte qui orchestre les paroles de Jésus sur la prière continuelle : Veillez et priez… (Mc 14, 38). « Vous ne pouvez pas prier un peu avec moi? » (cf. Mc 14, 38). Mais on connaît la suite et, comme dit Pascal : « Jésus est toujours en agonie jusqu’à la fin du monde. » La même plainte retentit encore dans notre monde : « Vous ne pouvez pas prier un peu avec moi? » Mais nous dormons pendant ce temps-là et, comme les disciples, nous sommes hébétés et nous ne savons que lui dire. À l’agonie, Jésus vit pleinement le mystère de la prière qu'il a enseignée à ses disciples, lui qui « passait toute la nuit à prier Dieu » (cf. Lc 6, 12). Il prie avec ardeur et persévérance, le visage contre terre; il prie avec foi car il sait que tout est possible au Père; il prie enfin dans l’abandon : Pourtant, non pas ce que je veux mais ce que tu veux (Mc 14, 36). "

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Marthe Robin - (1902-1981)
Marthe Robin (1902-1981)
26 novembre 1930
"Ô Jésus ! je compte sur vous, parce que je me confie en vous, je m'abandonne à vous. Ô Coeur d'amour, je crains tout de ma faiblesse, mais j'espère tout de votre puissance. Un Dieu ne peut abandonner le faible ouvrage de ses mains ; un père ne peut oublier son enfant, un sauveur ne peut laisser perdre le prix de son sang. 
Jésus, mon Dieu, soyez en mon âme un gardien fidèle... un puissant défenseur. Soutenez ma faiblesse dans les adversités ; gardez mon âme contre toutes pensées mauvaises qui pourraient l'effleurer ; je vous en supplie, Seigneur."

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Marthe Robin - (1902-1981)
5 avril 1930-  "journal"
"Jésus est pour le coeur l'Ami qui partage tout...
pour l'âme l'Epoux qui se charge de tout...
le Père qui veille à tout et qui, pour nous, fait tout."

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BENOÎT XVI  Spe salvi n° 38 - (30 novembre 2007- )

« Le « oui » à l’amour est aussi source de souffrance, parce que l’amour exige toujours de sortir de mon moi, où je me laisse émonder et blesser. L’amour ne peut nullement exister sans ce renoncement qui m’est aussi douloureux à moi-même, autrement il devient pur égoïsme et, de ce fait, il s’annule lui- même comme tel. » 

982

saint Jean-Paul II -  Lourdes, 15 août 1983

« Chers malades, je voudrais laisser en vos mémoires et en vos cœurs trois petites lumières qui me semblent précieuses.
Tout d’abord, quelle que soit votre souffrance, physique ou morale, personnelle ou familiale, apostolique, voire ecclésiale, il importe que vous en preniez lucidement conscience sans la minimiser et sans la majorer, et avec tous les remous qu’elle engendre dans votre sensibilité humaine : échec, inutilité de votre vie, etc.
Ensuite, il est indispensable d’avancer sur la voie de l’acceptation. Oui, accepter qu’il en soit ainsi, non par résignation plus ou moins aveugle, mais parce que la foi nous assure que le Seigneur peut et veut tirer le bien du mal. Combien, ici présents, pourraient témoigner que l’épreuve, acceptée dans la foi, a fait renaître en eux la sérénité, l’espérance . . . Si le Seigneur veut tirer le bien du mal, c’est qu’Il vous invite à être vous-mêmes aussi actifs que vous le pouvez, malgré la maladie, et si vous êtes handicapés, à vous prendre vous-mêmes en charge, avec les forces et talents dont vous disposez, malgré l’infirmité. 
Ceux qui vous entourent de leur affection et de leur entraide, et aussi les associations dont vous faites partie comme les Fraternités des malades, cherchent justement à vous faire aimer la vie, et à l’épanouir encore en vous, autant qu’il est possible, comme un don de Dieu.
Enfin, le plus beau geste reste à faire : celui de l’oblation. L’offrande, effectuée par amour du Seigneur et de nos frères, permet d’atteindre à un degré, parfois très élevé, de charité théologale, c’est-à-dire de se perdre dans l’amour du Christ et de la très sainte Trinité pour l’humanité.
Ces trois étapes vécues par chacun des souffrants, selon son rythme et sa grâce, lui apportent une libération intérieure étonnante. N’est-ce pas l’enseignement paradoxal rapporté par les évangélistes : “… celui qui perd sa vie à cause de moi la trouvera” ? (Matth. 16, 25) 

N’est-ce pas le mouvement évangélique d’abandon, si profondément expérimenté par Bernadette de Lourdes et Thérère de Lisieux, malades presque toute leur vie ? 

Chers Frères et Sœurs souffrants, repartez fortifiés et rénovés pour votre “mission spéciale” ! Vous êtes les précieux coopérateurs du Christ dans l’application, à travers le temps et l’espace, de la Rédemption qu’il a acquise une fois pour toutes et au bénéfice de l’humanité entière par les mystères historiques de son incarnation, de sa passion et de sa résurrection. Et Marie, sa Mère, et votre Mère, sera toujours près de vous ! » 

970

de saint Ignace de Loyola (1491-1556) 
Lettre du 17/11/1555
"Il me semble que vous devriez vous résoudre à faire avec calme ce que vous pouvez. Ne soyez pas inquiets de tout, mais abandonnez à la divine Providence ce que vous ne pouvez accomplir par vous-même. Sont agréables à Dieu notre soin et notre sollicitude raisonnables pour mener à bien les affaires dont nous devons nous occuper par devoir.
L’anxiété et l’inquiétude de l’esprit ne plaisent point à Dieu. Le Seigneur veut que nos limites et nos faiblesses prennent appui en sa force et en sa toute-puissance ; il veut nous voir croire que sa bonté peut suppléer à l’imperfection de nos moyens.
Ceux qui se chargent d’affaires nombreuses, même avec une intention droite, doivent se résoudre à faire simplement ce qui est en leur pouvoir, sans s’affliger s’ils ne parviennent pas à tout réaliser comme ils le voudraient. A condition toutefois qu’ils aient accompli tout ce que la nature humaine peut et doit faire selon les indications de la conscience.
Si on doit laisser de côté certaines choses, il faut s’armer de patience, et ne pas penser que Dieu attend de nous ce que nous ne pouvons pas faire : Il ne veut pas davantage que l’homme s’afflige de ses limites. Pourvu que l’on donne satisfaction à Dieu,- ce qui est plus important que de donner satisfaction aux hommes – il n’est pas nécessaire de se fatiguer outre mesure.
Bien plus, lorsqu’on s’est efforcé d’agir de son mieux, on peut abandonner tout le reste à celui qui a le pouvoir d’accomplir tout ce qu’il veut. "
Plaise à la divine Bonté de nous communiquer toujours la lumière de la Sagesse, pour que nous puissions voir clairement et accomplir fermement son bon plaisir, en nous et dans les autres… pour que nous acceptions de sa main ce qu’il nous envoie, en faisant cas de ce qui a le plus d’importance : la patience, l’humilité, l’obéissance et la charité…
Que Jésus Christ soit seulement en nos âmes avec ses dons spirituels ! Amen. "

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914


Lorsqu'un enfant est dans les bras de son père, il n'a pas besoin de connaître le chemin... son père le sait, et cela suffit. 
Il en est de même quand nous nous abandonnons avec confiance dans les bras de notre Père qui est aux Cieux. 


900

de saint Vincent de Paul
Vie de saint Vincent de Paul par Louis Abelly - volume 2 - page 164

«Établissons-nous dans l'entière dépendance de la sainte conduite de Dieu, et dans la confiance qu'en faisant de la sorte, tout ce que les hommes feront et diront contre nous se tournera en bien. Oui, quand bien même toute la terre s'élèverait pour nous perdre, il n'en sera que ce qu'il plaira à Dieu, en qui nous avons mis notre espérance»

897

de saint Vincent de Paul

«Trois font plus que dix quand Notre-Seigneur y met la main ; et il la met toujours quand il nous ôte les moyens humains, et qu'il nous engage dans la nécessité de faire quelque chose qui excède nos forces»

896

de saint Vincent de Paul

«Dieu est mon père : qu'il me mette au côté droit, c'est-à-dire à mon aise, ou au côté gauche, qui signifie la croix, il n'importe ; il me fortifiera»

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)