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de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (2 janvier 1873 - 30 septembre 1897)


« Je vous ai fait sourire, mon cher petit Frère, en chantant «mes Armes» , eh bien ! je vais vous faire sourire encore en vous disant que j’ai, dans mon enfance, rêvé de combattre sur les champs de bataille. Lorsque je commençais à apprendre l’histoire de France, le récit des exploits de Jeanne d’Arc me ravissait ; je sentais en mon cœur le désir et le courage de l’imiter, il me semblait que le Seigneur me destinait aussi à de grandes choses. Je ne me trompais pas, mais au lieu de voix du Ciel m’invitant au combat, j’entendis au fond de mon âme une voix plus douce, plus forte encore, celle de l’époux des vierges qui m’appelait à d’autres exploits, à des conquêtes plus glorieuses et dans la solitude du Carmel j’ai compris que ma mission n’était pas de faire couronner un roi mortel mais de faire aimer le Roi du Ciel, de Lui soumettre le royaume des cœurs. »
(LT 224)

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Ste Thérèse de l'Enfant Jésus
Histoire d'une âme, manuscrit C, 25-26
Pour moi, la prière, c’est un élan du cœur, c’est un simple regard jeté vers le Ciel, c’est un cri de reconnaissance et d’amour au sein de l’épreuve comme au sein de la joie ; enfin c’est quelque chose de grand, de surnaturel, qui me dilate l’âme et m’unit à Jésus. 
Je ne voudrais pas cependant, ma Mère bien-aimée, que vous croyiez que les prières faites en commun au chœur, ou dans les ermitages, je les récite sans dévotion. Au contraire j’aime beaucoup les prières communes car Jésus a promis de se trouver au milieu de ceux qui s’assemblent en son nom je sens alors que la ferveur de mes sœurs supplée à la mienne, mais toute seule (j’ai honte de l’avouer) la récitation du chapelet me coûte plus que de mettre un instrument de pénitence... 
Je sens que je le dis si mal ! 
J’ai beau m’efforcer de méditer les mystères du rosaire, je n’arrive pas à fixer mon esprit... Longtemps je me suis désolée de ce manque de dévotion qui m’étonnait, car j’aime tant la Sainte Vierge qu’il devrait m’être facile de faire en son honneur des prières qui lui sont agréables. Maintenant je me désole moins, je pense que la Reine des Cieux étant ma MÈRE, elle doit voir ma bonne volonté et qu’elle s’en contente. 
Quelquefois, lorsque mon esprit est dans une si grande sécheresse qu’il m’est impossible d’en tirer une pensée pour m’unir au Bon Dieu, je récite très lentement un “ Notre Père ” et puis la salutation angélique ; alors ces prières me ravissent, elles nourrissent mon âme bien plus que si je les avais récitées précipitamment une centaine de fois...

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Ste Thérèse de l'Enfant Jésus
Prière à Jésus au tabernacle (16 juillet 1895)
Ô Dieu caché dans la prison du tabernacle ! c'est avec bonheur que je reviens près de vous chaque soir, afin de vous remercier des grâces que vous m'avez accordées et d'implorer mon pardon pour les fautes que j'ai commises pendant la journée qui vient de s'écouler comme un songe...
Ô Jésus ! que je serais heureuse si j'avais été bien fidèle, mais hélas ! souvent le soir je suis triste car je sens que j'aurais pu mieux répondre à vos grâces... Si j'étais plus unie à Vous, plus charitable avec mes sœurs, plus humble et plus mortifiée, j'aurais moins de peine à m'entretenir avec vous dans l'oraison. Cependant, ô mon Dieu ! bien loin de me décourager par la vue de mes misères, je viens à vous avec confiance, me souvenant que : « Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. » Je vous supplie donc de me guérir, de me pardonner, et moi je me souviendrai, Seigneur, « que l'âme à laquelle vous avez remis davantage, doit aussi vous aimer plus que les autres !... » Je vous offre tous les battements de mon cœur comme autant d'actes d'amour et de réparation et je les unis à vos mérites infinis. Je vous supplie, ô mon Divin Époux, d'être vous-même le Réparateur de mon âme, d'agir en moi sans tenir compte de mes résistances, enfin je ne veux plus avoir d'autre volonté que la vôtre ; et demain, avec le secours de votre grâce, je recommencerai une nouvelle vie dont chaque instant sera un acte d'amour et de renoncement.
Après être ainsi venue chaque soir au pied de votre Autel, j'arriverai enfin au dernier soir de ma vie, alors commencera pour moi le jour sans couchant de l'éternité où je me reposerai sur votre Divin Cœur des luttes de l'exil !...
Ainsi soit-il.

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Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus


« Jésus ! Je suis trop petite pour faire de grandes choses !
Mais j’ai confiance en toi, Jésus !
J’espère en Ton Amour ! »

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Ste Thérèse de l'Enfant Jésus


« La seule chose que je vous prie de demander pour moi, 

c’est la grâce d’aimer Jésus et de Le faire aimer. »

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Ste Thérèse de l'Enfant Jésus

« Moi, je ne peux rien faire toute seule sans Jésus.  
Je ne vaux rien, 
je suis comme un zéro… 
Si on met le chiffre 1 devant, 
alors il vaut quelque chose ! 

Mon 1, c’est Jésus. »

505

Ste Thérèse de l'Enfant Jésus


« Jésus ne regarde pas si nous faisons de grandes actions ou même si elles sont difficiles.  

Ce qu’il regarde, c’est l’amour avec lequel nous les faisons. »

504

Ste Thérèse de l'Enfant Jésus


« Comment aimer les autres ? 

Aimer les autres, c’est supporter leurs défauts et ne pas s’étonner de leurs faiblesses. »

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Ste Thérèse de l'Enfant Jésus

« Il ne faut pas faire attendre pour rendre service. »

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Ste Thérèse de l'Enfant Jésus

« Je préfère mille fois mieux recevoir des reproches que de faire de la peine aux autres. »

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Ste Thérèse de l'Enfant Jésus

« Jésus a rempli mon cœur de son amour.  Alors j’ai senti le besoin de m’oublier pour faire plaisir aux autres. »

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Dans un même mouvement vers Dieu et vers les autres, il s’agit de donner sa vie. Cela ne va pas sans combats car nous résistons à l’œuvre de Dieu en nous ; et puis, nous ne sommes pas si sûrs que ces combats valent la peine d’être menés… Et pourtant, Jésus nous a dit : « Si le grain de blé ne meurt… » Regardons Thérèse se battre de toute la force de sa volonté et de sa Foi.
« Du Tout-Puissant j’ai revêtu les armes
Sa main divine a daigné me parer
Rien désormais ne me cause d’alarmes
De son amour qui peut me séparer ?
A ses côtés, m’élançant dans l’arène
Je ne craindrai ni le fer ni le feu
Mes ennemis sauront que je suis reine
Que je suis l’épouse d’un Dieu !
 
O mon Jésus, je garderai l’armure.
Que je revêts sous tes yeux adorés
Jusqu’au soir de la vie, ma plus belle parure
Seront mes Vœux sacrés !
 
O Pauvreté, mon premier sacrifice
Jusqu’à la mort tu me suivras partout
Car je le sais, pour courir dans la lice
L’Athlète doit se détacher de tout
Goûtez, mondains, le remords et la peine
Ces fruits amers de votre vanité.
Joyeusement, moi je cueille en l’arène
Les palmes de la Pauvreté.
Jésus a dit : » C’est par la violence
Que l’on ravit le royaume des Cieux. « 
Eh bien ! la Pauvreté me servira de Lance
De Casque glorieux.
 
La Chasteté me rend la sœur des anges
De ces Esprits purs et victorieux.
J’espère un jour voler en leurs phalanges
Mais dans l’exil je dois lutter comme eux.
Je dois lutter sans repos et sans trêve
Pour mon Epoux le Seigneur des seigneurs
La Chasteté c’est le céleste Glaive
Qui peut lui conquérir les cœurs
La Chasteté c’est mon arme invincible
Mes ennemis par elle sont vaincus
Par elle je deviens, ô bonheur indicible !
L’Epouse de Jésus.
 
L’ange orgueilleux au sein de la lumière
« S’est écrié : » Je n’obéirai pas  Moi je m’écrie dans la nuit de la terre »Je veux toujours obéir ici-bas »
Je sens en moi naître une sainte audace
De tout l’enfer je brave la fureur
L’Obéissance est ma forte Cuirasse
Et le Bouclier de mon cœur
Dieu des Années, je ne veux d’autres gloires
Que de soumettre en tout ma volonté
Puisque l’Obéissant redira ses victoires
Toute l’Eternité.
 
Si du Guerrier j’ai les armes puissantes
Si je l’imite et lutte vaillamment
Comme la Vierge aux grâces ravissantes
Je veux aussi chanter en combattant
Tu fais vibrer de ta lyre les cordes
Et cette lyre, ô Jésus, c’est mon cœur
Alors je puis de tes Miséricordes
Chanter la force et la douceur
En souriant je brave la mitraille
Et dans tes bras, ô mon Epoux Divin
En chantant je mourrai sur le champ de bataille
Les Armes à la main !… « (PN 48)

025

Ste Thérèse de l'Enfant Jésus
Poésies, "Le ciel en est le prix", 5.6.10.19.20
5. Le ciel en est le prix
J'aperçois sans alarmes
Mes scintillantes armes
J'aime leur cliquetis.
6. Le ciel en est le prix
A moi le sacrifice
Croix, chaînes et cilice
Mes armes, les voici.
10. Le ciel en est le prix
Jeûner est bien facile
Cela rend très agile
Si l'on a faim, tant pis !
19. Le ciel en est le prix
Le bruit des pénitences
Interrompt le silence
On en est assourdi.
20. Le ciel en est le prix
Des coups que je défile
Par an soixante-six mille
C'est le nombre précis.

007

Ste Thérèse de l'Enfant Jésus
Lettre à sœur Marie du Sacré-Cœur (8 sept 1896)
Considérant le corps mystique de l'Église, je ne m'étais reconnue dans aucun des membres décrits par S. Paul, ou plutôt je voulais me reconnaître en tous... La charité me donna la clé de ma vocation. (...) Je compris que l'amour renfermait toutes les vocations, que l'amour était tout, qu'il embrassait tous les temps et tous les lieux... ; en un mot, qu'il est éternel !...
Alors, dans l'excès de ma joie délirante, je me suis écriée : O Jésus, mon Amour..., ma vocation, enfin je l'ai trouvée, ma vocation, c'est l'amour !...
Oui, j'ai trouvé ma place dans l'Église et cette place, ô mon Dieu, c'est vous qui me l'avez donnée... dans le Cœur de l'Église, ma Mère, je serai l'Amour... ainsi, je serai tout... ainsi mon rêve sera réalisé !!!...

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)