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de saint Pio de Pietrelcina
Padre Pio et les anges
Padre Pio conseillait souvent aux gens qui souhaitaient le contacter pour lui envoyer un message ou une demande, de lui envoyer leur ange gardien. Le frère Dominic, qui s’occupait des messages en provenance de l’Amérique pour Padre Pio, lui demanda : « Padre... une femme souhaite savoir si son ange gardien viendra vraiment si elle vous l’envoie ? » Padre Pio répondit : « Dis-lui que son ange n’est pas comme elle. Son ange est très obéissant, et quand elle l’envoie, il vient ! » [101]
Padre Pio était très proche de son ange gardien, qui lui apprit à traduire des lettres en français et en grec. L’ange tenait éveillé Padre Pio la nuit afin qu’ils puissent tous deux chanter les louanges de Dieu. L’ange de Padre Pio adoucissait également la douleur qu’il endurait à cause des morsures des démons. [102]
Padre Pio avait de nombreux noms pour son ange gardien, dont : petit ange, ami, frère, compagnon, conducteur, secrétaire, messager céleste, compagnon de mon enfance, et d’autres. [103]
Padre Pio, Lettre ; 20 avril 1915 : « Répétez souvent cette magnifique prière : “Ange de Dieu, mon gardien à qui la bonté du Père Céleste m’a confié, protégez et guidez-moi maintenant et à jamais.” » [104]
Un avocat nommé Attilio de Sanctis fut extrêmement surpris d’avoir réussi à conduire sa voiture sur plus de 43 kilomètres sans accident alors qu’il était endormi. À l’occasion d’une visite à Padre Pio, il lui demanda ce qui était arrivé la nuit où il avait conduit plusieurs kilomètres endormi. Padre Pio dit à De Sanctis : « Vous vous êtes assoupi et votre ange gardien a conduit la voiture. » [105]
Padre Pio dit à propos des anges : « Les anges nous envient pour une chose seulement : ils ne peuvent pas souffrir pour Dieu. » [106]
Padre Pio écrivit la chose suivante à son directeur spirituel le 5 novembre 1912 : « Tu ne peux pas imaginer à quel point ces vauriens [les démons] me frappent. Parfois je crois que je suis sur le point de mourir. Samedi, j’eus l’impression qu’ils avaient l’intention d’en finir avec moi et je ne savais pas vers quel saint me tourner. Je m’adressai à mon ange et après m’avoir fait attendre un moment, le voici qui arrive flottant près de moi, chantant des hymnes à la Majesté divine avec sa voix angélique... Je le réprimandai avec amertume de m’avoir laissé attendre si longtemps alors que je l’avais effectivement appelé à mon aide. Pour le punir, je décidai de ne pas le regarder en face ; je voulais m’en aller, me débarrasser de sa présence. Mais lui, pauvre créature, me rattrapa au bord des larmes et me retint jusqu’à ce que je levasse les yeux vers lui et que je le découvrisse tout contrarié. Puis, il me dit : “Je suis toujours auprès de toi, mon jeune homme bien-aimé...” » [107]
Par Frère Michael Dimond, O.S.B.
Source : www.vaticancatholique.com,
[101] prophète du peuple, p. 214.
[102] Padre Pio de Pietrelcina, p. 52.
[103] Le démon dans la vie de Padre Pio, p. 114.
[104] Lettres Vol. II, (centre national Padre Pio), p. 421.
[105] chemins de Padre Pio, p. 148.
[106] Envoie moi ton Ange gardien p. 65.
[107] Lettres Vol. I, (centre national Padre Pio), p. 351.

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Saint Pio de Pietrelcina (padre Pio)
The Mystery of the Cross…, p. 27.

Padre Pio à propos de l'Eucharistie qu'il s'apprête à célébrer : 
« Je me rends au pressoir de l’Église, au Saint Autel, où le Sang tiré de cette délicieuse et inhabituelle Grappe est distillé en un Vin sacré dont seules quelques personnes fortunées peuvent s’enivrer. » 

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Saint Pio de Pietrelcina (padre Pio)
The Mystery of the Cross…, p. 16.

Padre Pio : « Chaque sainte Messe, écoutée avec dévotion, produit dans nos âmes des effets merveilleux, des grâces spirituelles et matérielles abondantes que nous-mêmes nous ignorons. Il est plus facile à la terre d’exister sans le soleil que sans le saint Sacrifice de la Messe. » 

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Saint Pio de Pietrelcina (padre Pio)
The Life of Padre Pio, p. 148.

Padre Pio fut interrogé sur ce que la Messe représentait pour lui. Il répondit : « C’est une participation sacrée à la Passion de Jésus. Tout ce que le Seigneur endura pendant Sa Passion, je le souffre, dans les proportions de ce qu’un être humain peut supporter. Et ce n’est dû à aucun mérite de ma part, mais entièrement à Sa bonté. » 

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Saint Pio de Pietrelcina (padre Pio)
Padre Pio of Pietrelcina, p. 101.

À propos de la valeur de la Messe, Padre Pio déclara : 

« Si seulement les hommes pouvaient apprécier la valeur de la sainte Messe il faudrait des agents de circulation aux portes de toutes les églises chaque jour pour maîtriser la foule. »

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Saint Pio de Pietrelcina (padre Pio)
The Life of Padre Pio, (vie de padre Pio) p. 181.

Padre Pio : « Mon cœur est comme aspiré par un pouvoir plus grand avant d’être uni avec Lui dans le Saint Sacrement. J’ai une telle faim et soif avant de Le recevoir qu’il n’en faudrait pas beaucoup plus pour que je meurs d’attendre… Et plutôt que d’être rassasié après avoir reçu le Sacrement, cette faim et cette soif augmentent encore plus. Au moment même où je suis en possession du plus haut des biens, alors oui, la plénitude de douceur est si intense que je suis sur le point de dire à Jésus : Assez ! Je n’en peux plus ! J’oublie même que je fais partie du monde. L’esprit et le cœur n’ont besoin de rien de plus… Parfois je me demande s’il y a vraiment des âmes qui ne ressentent pas leur poitrine brûler du feu divin, surtout au moment où elles se trouvent devant Lui dans le Saint Sacrement. Ça me paraît impossible, surtout si la personne est un prêtre ou un religieux. » 


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Saint Pio de Pietrelcina (padre Pio)
The Mystery of the Cross…, (le Mystère de la Croix) p. 50.

Padre Pio fut interrogé à propos de la réception de la communion. Il répondit : « C’est une compassion interne et externe. Une étreinte. »
  • Question : « Quand Jésus arrive, ne visite-t-il que l’âme ? »
  • Padre Pio : « L’être entier. »
  • Question : « Que fait Jésus lors de la Communion ? »
  • Padre Pio : « Il trouve la joie dans Ses créatures. »
  • Question : « Est-ce que la Communion est une incorporation ? »
  • Padre Pio : « C’est une fusion. Comme deux bougies qui fondent toutes les deux et ne peuvent plus être distinguées. » 


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Saint Pio de Pietrelcina (padre Pio)
(Lettre au Père Agostino, 12 mars 1913)

Un autre texte de Padre Pio rapporte des paroles de Jésus qui lui est apparu dans un vision mentale : 
« Ils me laissent seul de jour comme de nuit dans les églises. Ils ne se soucient plus du sacrement de l’autel ; on ne parle plus de ce sacrement d’amour ; et même ceux qui en parlent, hélas, avec quelle indifférence, avec quelle froideur ils le font ! 
Mon Cœur est oublié. Personne n’a plus souci de mon Amour. Je suis toujours dans la tristesse. Pour beaucoup, ma maison est devenue un théâtre ; il en est ainsi de mes ministres eux-mêmes, que j’ai toujours regardé avec prédilection, que j’ai aimés comme la pupille de l’œil. Eux, ils devraient réconforter mon cœur plein d’amertume, ils devraient m’aider à sauver des âmes. Or, qui le croirait, je reçois de leur part beaucoup d’ingratitude. 
Je vois, mon fils, beaucoup de ceux-là qui… (ici, il se tut, la gorge serrée, et il pleura en silence) me trahissent avec des airs hypocrites par des communions sacrilèges, foulant aux pieds les lumières et les forces que je ne cesse de leur donner. »  


 

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saint Pio de Pietrelcina (padre Pio)

 Il décrivait à son Père spirituel, Padre Benedetto, le 29 mars 1911 : « Mon cœur se sent comme attiré par une force supérieure avant de s’unir à lui le matin dans le sacrement de l’Eucharistie. J’en ai une telle faim et une telle soif, avant de le recevoir, que peu s’en faut que je ne meure d’inanition. Et c’est justement parce que je ne peux pas ne pas m’unir à Lui que je suis obligé d’aller me nourrir de sa chair, parfois même malgré ma fièvre. » 

 Padre Pio est alors à Pietrelcina, dans sa famille, depuis une année, pour des raisons de santé, et il a été ordonné prêtre quelques mois auparavant le 10 août 1910. Il connaît à cette époque une nuit mystique, état spirituel dans lequel il ne sent souvent plus rien de Dieu. Le dernière phrase de la citation prend alors toute sa force : sa faim de l'Eucharistie est d'autant plus forte que Jésus lui semble absent ; il désire le Corps du Christ ; il le veut ainsi, car il en a fait l'expérience, et surtout parce que la Foi de l'Église l'affirme : Jésus est réellement présent dans le Sacrement de l'autel. Il y a donc toujours un lieu et un temps où le trouver : la messe.
 

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Saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio)
(Lettre à Rafaellina Cerase, 20 avril 1915)

l'ange gardien

«Invoque ton Ange gardien, afin qu’il t’éclaire et te guide.  Le Seigneur te l’a donné pour guide et pour messager.  Aussi, recours à lui.» (Padre Pio)
Prenez la belle habitude de toujours penser à votre ange gardien.
A côté de nous, il y a un esprit céleste qui, du berceau à la tombe, ne nous quitte pas un instant, qui nous guide, qui nous protège comme un ami, comme un frère, qui doit aussi nous consoler toujours, spécialement dans les heures qui sont, pour nous, les plus tristes. Invoquez souvent cet ange gardien, cet ange bénéfique, répétez souvent la belle prière : « Ange de Dieu qui êtes mon gardien, vous à qui la bonté divine m’a confié, éclairez-moi, protégez-moi, guidez-moi, maintenant et toujours. »
Quelle consolation sera la vôtre, ô Raffaelina, quand votre âme, au moment de la mort, verra cet ange si bon qui vous aura accompagnée tout au long de votre vie, et aura été plus prodigue qu’un cœur maternel ! 

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Saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio)
(Lettre au Père Agostino, 1er juillet 1915) 

Saint Padre Pio nous invite à aimer Marie

«Que la Très Sainte Vierge soit l’étoile qui éclaire votre route et vous montre la voie sûre pour aller à Dieu; qu’elle soit comme un ancre qui, à l’heure de l’épreuve, vous unisse toujours davantage à Lui... Il n'est pas d'autre chemin qui conduise à la vie que celui que notre mère emprunte" » (Padre Pio)
Comme il est doux, mon Père, ce mot de : croix ! Ici, au pied de la croix, les âmes se revêtent de lumière, s’enflamment d’amour, mettent des ailes pour atteindre des cieux plus élevés. Que cette même croix soit également notre lit de repos, notre école de perfection, notre héritage bien-aimé ! Dans ce but, gardons-nous de la séparer de l’amour que nous portons à Jésus : sans celui-ci, elle deviendrait un fardeau que notre faiblesse ne saurait supporter. 
Que la Vierge des Douleurs nous obtienne de son Fils de nous faire pénétrer toujours plus avant dans ce mystère et de nous enivrer des souffrances de Jésus ! La plus grande preuve d’amour consiste à souffrir pour l’être aimé. Par conséquent, comme le Fils de Dieu a subi tant de souffrances par pur amour, il ne fait aucun doute que la croix qu’il a portée devient aussi aimable que l’amour. 
Que la Sainte Vierge nous obtienne d’aimer la croix, les souffrances et les douleurs ! Puisqu’elle fut la première à mettre l’Evangile en pratique dans toute sa perfection et sa sévérité, et cela avant même qu’il soit publié, qu’elle nous l’obtienne à nous aussi et nous donne d’être toujours à ses côtés. 
Efforçons-nous aussi, à l’exemple de tant d’âmes élues, de nous tenir toujours derrière cette Mère bénie et de marcher à sa suite, car il n’y a pas d’autre chemin qui conduise à la vie que celui que notre Mère emprunte : ne nous en détournons pas, si nous voulons atteindre le but. 

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Saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio)
Lettre à Raffaelina Cerase (dates en dessous des textes)

l'Offrande


Textes de Padre Pio

«Il convient que vous supportiez les souffrances que Dieu permettra. Jésus, qui ne peut supporter que vous demeuriez dans l’affliction, s’emploiera à vous réconforter et à insuffler à votre esprit un nouveau courage...Si je sais qu’une personne est tourmentée, en son âme ou dans son corps, que ne ferais-je pour la voir délivrée de ses maux?  J’assumerais volontiers toutes ses afflictions pour le voir sauvée et j’offrirais les fruits de telles souffrances, si Dieu me le permettait.» (Padre Pio)

Vous me demandiez un éclaircissement sur votre façon de souffrir, me disant que vous allez souvent à la recherche de réconfort, que la nature veut être épargnée, et vous croyez pour cela que votre amour pour Dieu n’est ni parfait ni sincère.
Rassurez-vous, car vous souffrez comme Dieu le veut. Si la nature s’en ressent et réclame ses droits c’est la condition de l’homme voyageur qui, pour secrètement et tacitement que ce soit, ressent la douleur des souffrances et naturellement voudrait les fuir; c’est parce que l’homme a été créé pour le bonheur, et les croix sont la conséquence du péché. Tant que nous sommes en ce monde, nous aurons toujours à sentir l’aversion naturelle pour les souffrances. (Lettre à Raffaelina Cerase, 13 mai 1915)

Quant à moi, je ne puis que prendre part, et de tout cœur, à la douleur qui vous opprime, prier assidûment le Bon Dieu pour vous et vous souhaiter du très doux Jésus la force spirituelle et matérielle pour traverser la dernière épreuve de son amour paternel envers vous (…) Comme je voudrais être auprès de vous en ces moments pour adoucir en quelque manière la douleur qui nous opprime ! Mais je serai auprès de vous par la pensée; je ferai miennes toutes vos souffrances et je les offrirai toutes pour vous en holocauste au Seigneur. (Lettre à Raffaelina Cerase, 8 octobre 1915)

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Saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio) nous invite à aimer nos frères et les âmes du purgatoire
(Lettre au Père Benedetto, 26 mars 1914)

«Mon Dieu, impute-moi, je te prie, les peines préparées pour les pécheurs et pour les âmes du purgatoire; multiplie sur moi les punitions jusqu’à ce que soient convertis et sauvés les pécheurs et soient rendues libres les âmes du purgatoire. Sachons donner du même amour dont Jésus se donne à nous.» (Padre Pio)

Je crois que Dieu a déposé au fond de mon âme de nombreuses grâces de compassion pour les misères d’autrui, en particulier pour les pauvres qui sont dans le besoin. A la vue d’un pauvre, la grande compassion qu’éprouve mon âme suscite en elle un désir brûlant de lui venir en aide et, si je n’écoutais que ma volonté propre, j’irais jusqu’à me dépouiller de mes vêtements pour l’en revêtir. Si j’apprends que quelqu’un est affligé dans son corps ou dans son âme, que ne ferais-je pas auprès du Seigneur pour le voir délivré de ses malheurs ?

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Saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio) nous invite à aimer la sainte Eucharistie

Textes de Padre Pio - (Bénédiction aux pèlerins de San Giovanni Rotondo, été 1959)
« Allons recevoir le pain des Anges avec une grande foi et une grande flamme d’amour. » Que le sacrement de l’Eucharistie soit la source et le sommet de notre vie, la nourriture de notre marche vers le Père. » (Padre Pio)
Ma bouche goûte toute la douceur de la chair immaculée du Fils de Dieu (…) Que Jésus me rend joyeux ! Comme son esprit est doux ! Je suis plein de confusion et ne sais rien faire d’autre que pleurer et répéter : « Jésus, ma nourriture !… » Ce qui m’afflige le plus, c’est que je récompense tout cet amour de Jésus par tant d’ingratitude… Il m’aime toujours et me serre toujours plus contre lui. Il a oublié mes péchés et l’on dirait qu’il ne se souvient que de sa miséricorde. (Lettre au Père Agostino, 21 mars 1912)
Sachons donner du même amour dont Jésus se donne à nous. En particulier dans le sacrement de l’amour : l’Eucharistie. Jésus se donne à nous sans réserve, toujours, tout entier et sans limite. Efforçons-nous de faire de même avec lui. Nous savons bien ce qu’il nous donne en se donnant lui-même. Il nous donne le Paradis. La seule différence est celle-ci : les saints le contemplent à visage découvert, tandis qu’à nous, il nous parle sous forme voilée. Mais, un beau jour, ces voiles se déchireront et nous contemplerons Jésus dans la plénitude de sa gloire.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)