Affichage des articles dont le libellé est - Marthe Robin. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est - Marthe Robin. Afficher tous les articles

1543

     Marthe Robin
(le 23 mai 1932)

" Oh Doux bonheur, bonheur infini ! Je vais enfin pouvoir réaliser mon plus cher désir : mon désir d'aimer et de faire aimer l'Amour ! Je ais pouvoir aimer et faire aimer Dieu comme je l'aime, puisque ma mission est de montrer au monde que Dieu nous a aimés jusqu'à la folie, jusqu'au martyre et dans l'immolation la plus complète, en complétant en moi sa Passion rédemptrice pour son corps qui est l'Eglise."

1426

    Marthe Robin 

"Seigneur, renouvelez votre première Pentecôte...
Esprit Saint, Esprit d'Amour, venez tel un vent puissant... Apportez au monde la frâicheur de votre souffle sanctifiant".
Seigneur,
envoyez votre Esprit et tout sera créé,
et vous renouvellerez la face de la terre.
Seigneur, renouvelez votre première Pentecôte.

Accordez, Jésus,
à tous vos bien-aimés prêtres
la grâce du discernement des esprits,
comblez-les de vos dons, augmentez leur amour,
faites de tous de vaillants apôtres
et de vrais saints parmi les hommes.

Esprit Saint, Dieu d'Amour,
venez, tel un vent puissant, dans nos cathédrales,
dans nos églises, dans nos chapelles, dans nos cénacles,
dans les plus luxueuses maisons comme dans les plus humbles demeures.
Emplissez la terre entière de vos lumières, de vos consolations et de votre amour.

Venez, Esprit d'Amour,
apportez au monde la fraîcheur de votre souffle sanctifiant.
Enveloppez tous les hommes du rayonnement de votre grâce !

Emportez-les tous dans les splendeurs de votre gloire.
Venez les réconforter dans le présent encore si lourd d'angoisses,
éclairez l'avenir incertain de beaucoup,
raffermissez ceux qui hésitent encore dans les voies divines. 

Esprit de Lumière,
dissipez toutes les ténèbres de la terre,
guidez toutes les brebis errantes au divin bercail,
percez les nues de vos mystérieuses clartés.
Révélez-vous aux hommes et que ce jour soit l'annonce d'une nouvelle aurore.
Amen

(Marthe Robin - 26/05/1939) 

1397

   père Georges Finet

(1ère rencontre avec Marthe Robin) RECIT PAR LE PERE FINET :

Permettez-moi de vous dire comment je suis venu ici pour la première fois…

Alors que j’étais élève au Séminaire Français à Rome, en 1917, un de mes amis, futur prêtre du Prado et bientôt sacré évêque, Mgr Ancel, décédé depuis un an, approfondissait avec moi-même et plusieurs amis le «Traité de la Vraie Dévotion» de Louis-Marie Grignion de Montfort. Nommé vicaire à la cathédrale de lyon en 1925, je réunissais une vingtaine de jeunes gens pour leur faire connaître le «Traité de la Vraie Dévotion».

A la même époque, tout à côté de Fourvière, dans une maison des Dames du cénacle, fondée par la future sainte Thérèse Couderc, une religieuse, appelée Mère Scat, originaire de lille, avait fait prêcher par un prêtre du diocèse, des conférences sur le «Traité de la Vraie Dévotion», le deuxième dimanche du mois, à 15 heures. Et voici que le prêtre qui assurait ces conférences étant tombé malade, la Mère Scat, qui avait entendu parler du vicaire de la cathédrale, envoya quatre membres de son groupe marial à Lourdes, pour demander à Notre Dame qu’il puisse assurer ces conférences à la place du prêtre malade. Leur pèlerinage terminé, elles sont venues me trouver d’un air bien innocent, pour me demander si je pouvais prêcher ces conférences.

«Mais, leur ai-je répondu, je suis très pris par mon ministère de vicaire, je ne peux vraiment pas».

Là-dessus, insistant, elles m’ont dit : «Mais au moins cinq ou six dimanches ?».

Je leur ai dit : «Allez demander à mon curé, le chanoine Gailland».

Celui-ci devait répondre : «Oui».

En fait de 5 ou 6 conférences, elles m’en ont fait prêcher cent, pendant 10 ans de suite, si bien que, plus tard, nommé sous-directeur de l’enseignement libre, devenant responsable des 852 écoles du diocèse de Lyon qui, à ce moment-là, comprenait également le diocèse de la Loire, je continuais à prêcher toujours ces conférences mariales.

« Il me fut demandé de porter moi-même ce tableau de Marie Médiatrice »

Vers le mois de décembre 1935, une dame qui connaissait bien Marthe devait conduire Mlle Blanck auprès d’elle. Au cours de la conversation, Marthe lui demanda de lui procurer un portrait de la Sainte vierge, de préférence de Marie Médiatrice, pour le placer dans l’école de filles, fondée deux ans auparavant par le curé de Châteauneuf, l’abbé Faure. Mlle Blanck possédait précisément une grande gravure de Marie Médiatrice de toutes grâces. Rentrée à Lyon, elle la fit aquareller et encadrer, ce qui, désormais, en faisait un beau tableau ; mais il fallait l’emporter à Châteauneuf. Sachant que je prêchais des conférences mariales, il me fut demandé de porter moi-même ce tableau.
C’était le 10 février 1936.

« Marthe Robin, une âme d’élite… »

Arrivé à la cure, je saluai le curé qui me dit : «Voulez-vous voir ma paroissienne?»
«Qui est-ce ?» lui ai-je répondu.«Marthe Robin, une âme d’élite».
«Oh, lui ai-je répondu, je connais beaucoup d’âmes d’élite, parce que je confesse beaucoup de femmes».
«Oui, m’a-t-il dit, mais elle est d’une qualité supérieure».
Si bien qu’à 11 heures et demie, nous montions à la petite ferme où habitait Marthe, avec mon auto, mon tableau et mon curé.
Arrivés chez elle, l’abbé Faure entra directement dans la chambre de Marthe. Pendant ce temps, assise devant la grande table de la cuisine, je voyais Mme Robin, la maman de Marthe, qui préparait le repas de midi. Son père était assis sur une chaise avec un orteil blessé : accident du travail. le curé tardant à sortir, j’enlevai les ficelles, puis les papiers qui enveloppaient le tableau. Enfin, sortant de la chambre de Marthe, l’abbé Faure m’a dit : «Marthe demande que vous apportiez vous-même ce tableau». J’ai cru que j’amenais la Sainte Vierge. En fait c’est elle qui m’amenait auprès de Marthe.
Celle-ci admira beaucoup le tableau et nous fîmes ensemble une prière. Je suis alors descendu déjeuner à la cure, étant bien convenu que je remonterais la voir, à 2 heures de l’après-midi.

« Notre conversation devait durer trois heures de suite »

Je remontais tout seul auprès de Marthe pour «ma visite», à 14 heures, aux premières vêpres de Notre Dame de Lourdes. Notre conversation devait durer trois heures de suite.
Pendant la première heure, Marthe me parla uniquement de la Sainte vierge. J’ai dû constater qu’elle connaissait bien mieux la Sainte vierge que moi qui, cependant, la faisais connaître au cénacle depuis plusieurs années.
Dans la deuxième heure, changeant de ton, elle me parla des événements douloureux et heureux qui allaient se produire. Je passe sur les événements douloureux. voici ce qu’elle me dit sur ces événements heureux. Elle m’annonçait notamment une Nouvelle Pentecôte d’Amour qui serait précédée d’un profond renouveau de l’église, et marquée d’un grand élan missionnaire où de nombreux laïcs s’engageraient dans cet apostolat.
«Mais qui formera ces laïcs ?»
«Dans beaucoup d’endroits, me répondit-elle, notamment dans les Foyers de Lumière, de Charité et d’Amour». Pour la première fois, j’entendais cette appellation. J’ai compris plus tard que la lumière était l’enseignement du prêtre qui devait nous mener à Dieu Amour. Mais pour cela, il faut d’abord pratiquer la charité fraternelle. c’est ce que nous avons résumé, en les appelant : Foyers de charité.

« Monsieur l’abbé, j’ai une demande à vous adresser de la part de Dieu… »

Il était 16 heures… Marthe, me regardant avec assurance, me dit :
«Monsieur l’abbé, j’ai une demande à vous adresser de la part de Dieu : c’est vous qui devez venir à Châteauneuf pour fonder le premier Foyer de Charité».
Dans ma surprise, je lui ai répondu : «Mais, je ne suis pas du diocèse !».
«Qu’est-ce que cela peut faire puisque Dieu le veut !».
«Ah ! excusez-moi, je n’y avais pas pensé ! Mais pour faire quoi ?».
«Bien des choses, me dit-elle, notamment pour prêcher des retraites.»
«Je ne sais pas faire !»
«Vous apprendrez.»
«Des retraites de trois jours ?»
«Non, me répondit-elle, car en trois jours on ne change pas une âme. La Sainte Vierge demande cinq jours pleins.»
«Mais à qui s’adresseront ces retraites ?»
«Pour commencer, à des dames et jeunes filles.»
«Mais, entre chaque conférence, lui ai-je répondu, j’organiserai des carrefours pour que les retraitants puissent échanger leurs impressions ?»
«Non, non, m’a-t-elle dit, la Sainte Vierge demande le silence complet.»
«Comment pourrai-je demander à des femmes de garder le silence pendant cinq jours ?»
Elle me dit : «Mais puisque Dieu le demande…»
«Ah! excusez-moi, je n’y avais pas songé.»
J’ai donc dû accepter.

« Quelle aventure ! »

«Où prêcherai-je ces retraites ?»
«Pour commencer, dans l’école de filles.»
«Est-elle préparée pour cela ?»
«Non, m’a-t-elle dit, il faudra beaucoup l’aménager.»
«Mais qui réalisera ces travaux ?»
«C’est vous-même.»
«Mais avec quel argent ?»
«Ne vous tourmentez pas, la Sainte Vierge y veillera.»
«Comment pourrai-je faire venir des retraitants dans ce village inconnu ?»
«C’est la Sainte Vierge elle-même qui vous les enverra.»
«A quelle date devrai-je prêcher cette première retraite ?»
«Le lundi 7 septembre pour la terminer le dimanche suivant».
«Je ne puis refuser, mais encore dois-je demander l’autorisation de mes supérieurs.»
«Ah oui ! vous devez vous mettre dans l’obéissance.»
Sortant de la chambre de Marthe, je pensais : «quelle aventure ! », mais la foi n’est-elle pas souvent une aventure ?…

« Marthe Robin, elle est d’Eglise ! »

Immédiatement, je quittai Châteauneuf, emmenant avec moi le Père Faure, pour l’accueillir à Lyon à la Direction de l’Enseignement.
Dès le lendemain, 11 février, fête de la première apparition de la Sainte vierge à Bernadette, nous célébrions la messe à Fourvière pour les Foyers de lumière, de charité et d’Amour.
Dans la matinée, j’allai trouver mon supérieur, Mgr Bornet, responsable des écoles chrétiennes du diocèse, qui m’écouta attentivement et me répondit :
«Mon cher ami, vous devez accepter».
Même réponse du vicaire général, Mgr Rouche.
Quant à mon Père spirituel, le R.P. Albert valensin, s.j., professeur de théologie aux Facultés catholiques de Lyon, spécialiste des états mystiques, il m’arrêta dès mes premières confidences : «Marthe Robin, je la connais. Mgr Pic, l’évêque de Valence, m’a conduit auprès d’elle ces derniers temps, et j’ai pu m’entretenir avec elle durant trois heures. Marthe Robin : Catherine de Sienne, elle est d’Eglise. Je serai toujours avec vous pour vous aider, vous soutenir et à l’occasion vous défendre. Marchez !»
Encouragé par cette réponse catégorique, je partis pour Valence rencontrer Mgr Pic, qui m’accueillit les bras ouverts.

« C’est ainsi que je reçus le nom de père… »

Le 7 septembre au soir, 33 retraitantes sont arrivées, dont une cousine du comte de Paris, deux professeurs de Lyon qui devaient rester ici comme premières vocations : Marie-Ange Dumas et Hélène Fagot ; d’autres personnes de Lyon et des environs.
Le 8 septembre, fête de la Nativité de la Sainte Vierge, tombant un mardi, c’est ce soir-là que l’abbé Faure monta porter la communion à Marthe ; je lui ai demandé de l’accompagner. Au moment où Marthe allait se confesser, car elle portait les péchés du monde entier, son curé s’apprêtant à le faire lui-même, elle l’arrêta et lui dit : «Non, pas vous, mais le Père !» De même pour la communion. c’est ainsi que je reçus le nom de père que je partage aujourd’hui avec tous les pères des Foyers de charité. »

1378

      Marthe Robin 
       (de son Journal - 15 février 1932)

« Le Cœur de mon bien-aimé bat dans mon cœur ! 
Puissante merveille et tellement vraie ; plus vraie que tout ce que je connais, sais et vois... que tout ce que j'en pourrais dire. »


1189

Marthe Robin 

 (Journal - 12 avril 1930)

"Après les touchantes paroles de mon père spirituel je dis encore : Jésus je ne suis pas digne que vous vous donniez tout à moi, mais dites seulement une Parole et mon âme sera guérie. Jésus doit la prononcer cette parole car je le sens et quand mon père prend la divine Hostie et l'élève à portée de mes yeux en prononçant les saintes paroles, alors mon coeur se fond, mes yeux contemplent, ravis par un pouvoir qui est hors de moi, je sens que mon âme voudrait s'échapper de mon enveloppe. Mais Jésus a pitié de sa petite victime exauçat ses prières et ainsi ne permettant pas qu'il se passe rien d'extraordinaire. Je suis bien clouée à la Croix ; mais c'est avec Toi, ô divin Crucifié, l'Amour est le puissant levier qui soulève de terre.

1133

     Marthe Robin
     (Journal - 25 décembre 1931)
« Noël ! Noël ! Quel spectacle divin ! Marie et Joseph qui m'invitent à l'adoration près du cher berceau ! Jésus, ses deux petits bras tendus, m'attirant toute à lui, se suspendant à moi... »


1129

     Marthe Robin
(Journal - 11 octobre 1931)
"Un bonheur n'est (...) jamais sans épines, si beau que s'ouvre le chemin : "Combien est étroite la porte et resserrée la voie qui conduit à la Vie, et combien peu la trouvent..."

Mais le "OUI" dit au devoir, ce qui veut dire à Dieu, devient toujours et très vite, quand on y persévère, un "OUI" limpide et joyeux, un "OUI" lumineux et plein d'idéal."

1074


Marthe Robin 
 (« Journal », 22 janvier 1930)
« C’est si bon de penser du bien de son prochain. Toutes les créatures sont bonnes, elles sont toutes bonnes ; c’est Dieu qui les a créées, et il les a créées à son image. Mais Dieu les a créées pour nous servir, pour leur servir, non pour nous asservir. »
@QuestionsdeFoi 

1073


Marthe Robin 
(« Journal », 15 janvier 1931) 

« Avec ses intimes, Dieu se plaît à parler tout bas. Il aime l'âme qui l'écoute et lui parle sans bruit. Qu'y-a-t-il de plus beau que ce qui ne se voit pas, ne s'entend pas ? Dans l'amour, ce qui se dit tout bas a infiniment plus de valeur que ce qui s'articule tout haut et se comprend bien mieux. »

www.martherobin.com 
@QuestionsdeFoi

1070

Marthe Robin
(Extraits du "Journal" - 13 décembre 1930)

"La grande question de la vie n'est pas de faire ce que nous voudrions,
mais bien de savoir et de faire ce que Dieu demande et veut faire de nous.
C'est aimer vraiment Dieu que de le laisser commander en soi, par soi...
Son divin commandement est toujours un commandement d'amour.
Restez avec moi, Seigneur, ne me quittez plus...
Restez avec moi, Seigneur, parce que je vous aime !"

1008

Marthe Robin - (1902-1981)
5 avril 1930 - de son Journal

" Vous qui passez comme une ombre ici-bas, venez à Dieu car Il demeure. (...)
Vous que le temps lasse, venez à Lui, Il est l'éternité.
Vous dont le coeur soupire après les délices de l'union éternelle, venez à Lui, il est le Bien suprême, Il est la Vérité, Il est l'éternel Amour;"

1007

Marthe Robin - (1902-1981)
23 juillet 1930 - de son Journal

" L'amour de Dieu, c'est l'amour fort et protecteur d'un père, l'amour sublime d'une mère, (...) 
Dieu ne se lasse jamais d'aimer et Il ne se rassasie jamais d'être aimé."

1006

Marthe Robin - (1902-1981)
Marthe Robin (1902-1981)
26 novembre 1930
"Ô Jésus ! je compte sur vous, parce que je me confie en vous, je m'abandonne à vous. Ô Coeur d'amour, je crains tout de ma faiblesse, mais j'espère tout de votre puissance. Un Dieu ne peut abandonner le faible ouvrage de ses mains ; un père ne peut oublier son enfant, un sauveur ne peut laisser perdre le prix de son sang. 
Jésus, mon Dieu, soyez en mon âme un gardien fidèle... un puissant défenseur. Soutenez ma faiblesse dans les adversités ; gardez mon âme contre toutes pensées mauvaises qui pourraient l'effleurer ; je vous en supplie, Seigneur."

1005

Marthe Robin - (1902-1981)
7 novembre 1930
" Je sens non seulement l'appel de Jésus aux joies de la sainte Communion, mais qu'Il m'y sollicite, me commande de Le recevoir. A qui irais-je pour aimer plus ardemment qu'à Lui, l'Ami parfait, l'Ami généreux, l'Ami toujours fidèle ? "

1004

Marthe Robin - (1902-1981)
20 février 1932
" J'ai toujours compté, mais plus maintenant que jamais, sur la toute miséricordieuse puissance de Jésus qui jamais, jamais n'a déçu l'espérance illimitée que j'ai mise en son amour. Je compte sur Lui sans cesse, assurée que s'Il me trouve chaque jour fidèle au degré d'humilité et d'amour où Il me veut, Il me sera lui-même très fidèle jusqu'à la fin."

1003

Marthe Robin - (1902-1981)
25 janvier 1931 d - de son "journal"
"Si l'on connaissait la sollicitude toute particulière et l'amour de Dieu pour chaque créature, et comme Il nous ouvre son coeur chaque fois que le nôtre n'en peut plus, comme on croirait en Lui, comme on l'aimerait et irait pour tout à Lui... cela toujours."

1002

Marthe Robin - (1902-1981)
5 avril 1930-  "journal"
"Jésus est pour le coeur l'Ami qui partage tout...
pour l'âme l'Epoux qui se charge de tout...
le Père qui veille à tout et qui, pour nous, fait tout."

826

MARTHE ROBIN (1902-1981)

Prière de Marthe Robin : Ô Mère bien-aimée

Ô Mère Bien-Aimée,
vous qui connaissez si bien les voies de la Sainteté et de l’Amour,
apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre cœur vers la Trinité,
à fixer sur elle notre respectueuse et affectueuse attention.

Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle,
ne demeurez pas étrangère aux faibles pèlerins que votre charité veut bien recueillir ;
tournez vers nous vos regards miséricordieux, attirez-nous dans vos clartés, inondez-nous de vos douceurs,
emportez-nous dans la Lumière et dans l’Amour, emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des cieux.

Que rien ne puisse jamais troubler notre paix ni nous faire sortir de la pensée de Dieu,
mais que chaque minute nous emporte plus avant, dans les profondeurs de l’auguste Mystère, jusqu’au jour où notre âme, pleinement épanouie aux illuminations de l’union divine,

verra toutes choses dans l’éternel Amour et dans l’Unité.

Notre Dame du Foyer


825

MARTHE ROBIN (1902-1981)

Prière de Marthe Robin pour la France
Texte original daté du 15 octobre 1943

" Ô Père, ô mon Dieu, délivrez, sauvez maintenant votre France ; préparez le cœur de ses enfants à la mission qu'ils vont avoir à accomplir pour elle, pour toutes les autre nations, pour l'Eglise tout entière.
Ô Père, ô mon Dieu, que le cœur de tous vos élus tressaille maintenant à votre appel, reconnaissant votre voix et votre commandement, votre invitation à agir ; conduisez-les, ô mon Dieu, chacun à sa place et chacun à sa mission et imposez-leur vous-même tout ce que vous voulez de chacun et de tous. Que rien ne soit l'effet de leur choix, ô mon Dieu, mais de votre unique désir, de votre unique volonté d'amour.
Ô Maman chérie, ne les laissez ni s'égarer, ni se tromper."





751

Marthe Robin (1902-1981)
prière à la Vierge Marie

 "Journal", 8 décembre 1930.
source : Jacques Ravanel, "Marie de cœur à cœur", Presses de la Renaissance, Paris, 2006.


« Ô immaculée Vierge Marie ! Mère de notre Sauveur, votre clémence et votre puissance s'étendent sur tous les mortels comme une aurore bienfaisante.
Ô Mère de miséricorde, soyez le secours, le soutien de tous les pauvres affligés, la consolation de ceux qui pleurent, le remède des malades, je vous en supplie, ô Marie. […] Vous qui êtes la fille bien-aimée de Dieu le Père, la Mère immaculée de Dieu le Fils, l'épouse de l'Esprit-Saint, vous que l'archange a saluée pleine de grâce, soyez notre avocate, demandez miséricorde pour les pécheurs. […]
Ô Marie, soyez l'étoile qui me guide, ma lumière dans les ténèbres, mon courage dans l'épreuve, mon refuge dans la douleur.
Ô Marie, pleine de clémence, ô ma Mère, ne m'abandonnez jamais. Obtenez-moi de partager bientôt votre bonheur dans la félicité des anges et des saints.
Par vos mains toutes pures, Dieu répand l'abondance de ses grâces et de ses faveurs : Marie, mon espérance, priez pour moi et je serai sauvée.
N'obtenez-vous pas par vos prières tout ce que vous voulez ? J'en suis indigne, je le sais, mais je sais aussi que vous n'abandonnez jamais ceux qui aiment […]. Vous êtes notre avocate, demandez miséricorde pour vos pauvres pécheurs. »

Site Officiel dédié à Marthe Robin : www.martherobin.com
#QuestionsdeFoi
📷 vue sur l'entrée du Foyer de Charité de Châteauneuf de Galaure (26 - Drôme -France)




Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)