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Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal" 1er septembre 1931

"j'aime à penser que chaque souffrance intime (et qu'elles sont intimes !) est une joie donnée à Jésus, que même l'impression de vide et de délaissement est ce qui semble être perdu est d'autant plus délicieux à Lui offrir que ce sont les fruits de l'abandon à tous ces divins vouloirs. Oh ! il m'est bien doux de penser que si le jardin intime de ma vie (le petit ciel de délices de Jésus) me paraît désert et triste, c'est alors que le Bien-Aimé s'y promène avec joie d'Amour, cueillant en son Coeur toutes les fleurs que je ne vois pas, faisant ses délices de respirer tous les parfums que je ne sens pas, jouissant des douceurs que je ne connais pas." 

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Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal" 

"Une âme n'est pas agréable à Dieu parce qu'elle est sans péché, mais parce qu'elle croit en sa Miséricorde"

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Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal" 14 mai 1934

"Ma souffrance je l'aime comme elle est. Au lieu de me laisser absorber par elle, au lieu de la contempler et d'en prendre conseil, je la dépasse, je l'oublie, j'en fais abstraction si je puis dire. Ou plutôt, je la prends dans mes mains comme le prêtre à la Messe prend l'hostie qu'il consacre et je prononce sur elle le "oui" joyeux témoin de ma foi... 
Ainsi, suis-je en même temps au Tabor et au Calvaire, dans l'agonie et dans la joie"

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TRAITÉ DE SAINT AMBROISE SUR LES MYSTÈRES
Présentation de l'Eucharistie aux nouveaux baptisés




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Marthe Robin (1902-1981)
18 août 1930, 
extrait de son "Journal - Décembre 1929 - Novembre 1932",

« Quand j'ai dit mes péchés et que j'écoute attentivement les admirables leçons, les réconfortantes paroles et les religieux encouragements que Jésus me fait par son fidèle ministre, quand surtout il prononce d'une voix que je me sens très émue :
"dans un instant Jésus va se donner à vous, Jésus va être tout à vous et vous serez vous-même toute à Lui, Il est le grand ami qui va vous consoler, vous combler de ses grâces, vous montrer son Amour et sa tendresse infinie ; recueillez-vous, mon enfant, et faites du plus profond de votre cœur votre acte de contrition, pendant que je vais vous donner l'absolution... "
Tout mon être palpite d'émotion que je puis à peine contenir.
Dans son amour Il préfère, je crois, que je pleure seule avec Lui.
Je dis aussi tout bas à mon Dieu : pardonnez-moi mon Dieu, ô mon Père plein de miséricorde pour votre enfant ; pardonnez-moi, ô Jésus, je me repens de toute mon âme de vous avoir contristé, vous qui êtes la bonté même, vous qui n'êtes que tendresse envers moi, petit grain de sable.
Ah ! je vous promets, ô Bonté suprême, que je ne retomberai plus, que je ne vous offenserai plus... mais je vous supplie humblement d'aider ma faiblesse. »
Je voudrais pleurer abondamment, mais Jésus ne me laisse pas toujours le bienfait des larmes à ce moment-là.

Tableau réalisé par Bartolomé Esteban Murillo pour les Capucins de Séville. l'artiste baroque est né à Séville en 1617 et mort dans la cité andalouse en 1682.
Acte de contrition
« Mon Dieu, j'ai un très grand regret de vous avoir offensé parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable, et que le péché vous déplaît.
Je prends la ferme résolution, avec le secours de votre sainte grâce, de ne plus vous offenser et de faire pénitence. »


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Imitation de Jésus-Christ, Livre IV, 18, Trad. de Dominique Ravinaud ssp, revue et mise à jour par Marcel Driot osb, Médiaspaul - Editions Paulines, 1984.


« "Celui qui scrute la majesté de Dieu sera accablé par sa gloire" (Pr 25,27 Vulg.).
Dieu n'a pas donné à l'homme l'intelligence suffisante pour tout connaître ; ce que l'on exige de toi, c'est une foi solide et une vie pure, et non une connaissance universelle. 
Si tu ne peux parfois même pas comprendre et saisir ce qui est au-dessous de toi, comment comprendrais-tu ce qui est au-dessus ?
Abandonne-toi à Dieu, soumets ta raison à ta foi, et il te sera donné la lumière nécessaire.
Certains sont tentés au sujet de la foi et du Saint Sacrement ; il peut y avoir là une suggestion de l'ennemi. Ne te laisse donc pas assaillir par les doutes que le démon t'inspire, ni tourmenter par les pensées qu'il te suggère, mais crois à la Parole de Dieu, crois à ses saints et à ses prophètes, et l'esprit mauvais s'enfuira.
Il est souvent très profitable à un serviteur de Dieu de subir de telles épreuves. En effet, le diable ne tente pas les incroyants et les pécheurs, puisqu'il est sûr de les posséder ; c'est aux fidèles et aux amis de Dieu qu'il s'attaque afin de s'emparer d'eux par tous les moyens.
Continue donc d'avancer dans la voie de Dieu avec une foi simple et inébranlable ; approche-toi de Lui avec un respect humble, et pour tout ce qui dépasse ton entendement, remets-t'en avec confiance à la toute-puissance de Dieu.
Dieu ne trompe jamais personne, mais celui qui se fie trop à lui-même risque fort de tomber dans l'erreur. »

📷 -photo : Dieu seul- Vitrail de l'église d'Arcachon-Le Moulleau (Gironde)

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Saint Ignace de Loyola(1491-1556)
Prêtre et fondateur de la « Compagnie de Jésus » (Jésuites)
Lettre du 17/11/1555



« Faire avec calme ce que l'on peut », disait saint Ignace.

Voici un extrait de lettre écrite par saint Ignace de Loyola.
« Il me semble que vous devriez vous résoudre à faire avec calme ce que vous pouvez. Ne soyez pas inquiets de tout, mais abandonnez à la divine Providence ce que vous ne pouvez accomplir par vous-même. Sont agréables à Dieu notre soin et notre sollicitude raisonnables pour mener à bien les affaires dont nous devons nous occuper par devoir. L’anxiété et l’inquiétude de l’esprit ne plaisent point à Dieu.

Le Seigneur veut que nos limites et nos faiblesses prennent appui en sa force et en sa toute-puissance; il veut nous voir croire que sa bonté peut suppléer à l’imperfection de nos moyens. Ceux qui se chargent d’affaires nombreuses, même avec une intention droite, doivent se résoudre à faire simplement ce qui est en leur pouvoir, sans s’affliger s’ils ne parviennent pas à tout réaliser comme ils le voudraient. À condition toutefois qu’ils aient accompli tout ce que la nature humaine peut et doit faire selon les indications de la conscience.

Si on doit laisser de côté certaines choses, il faut s’armer de patience, et ne pas penser que Dieu attend de nous ce que nous ne pouvons pas faire : Il ne veut pas davantage que l’homme s’afflige de ses limites. Pourvu que l’on donne satisfaction à Dieu – ce qui est plus important que de donner satisfaction aux hommes – il n’est pas nécessaire de se fatiguer outre mesure. Bien plus, lorsque l’on s’est efforcé d’agir de son mieux, on peut abandonner tout le reste à celui qui a le pouvoir d’accomplir tout ce qu’il veut.

Plaise à la divine Bonté de nous communiquer toujours la lumière de la Sagesse, pour que nous puissions voir clairement et accomplir fermement son bon plaisir, en nous et dans les autres, pour que nous acceptions de sa main ce qu’il nous envoie, en faisant cas de ce qui a le plus d’importance : la patience, l’humilité, l’obéissance et la charité… Que Jésus Christ soit seulement en nos âmes avec ses dons spirituels! Amen. »

Saint Ignace de Loyola (1491-1556) – 

@QuestionsdeFoi

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)