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1459

     Saint Jean Chrysostome
        (1ère catéchèse ou instructions aux catéchumènes - paragraphe 4) 
"De tous côtés le démon nous tend des piéges, il arme principalement contre nous notre langue et notre bouche. Une langue toujours en mouvement, une bouche qui n'est jamais fermée, c'est là l'organe dont le démon se sert le plus souvent pour nous tromper et nous perdre. De là pour nous la source de beaucoup de fautes à l'occasion de péchés graves. Qu'il est facile de pécher par la langue ! écoutez cette sentence : Le glaive fait beaucoup de victimes, la langue davantage encore. (Eccli. 28, 22.) La sentence suivante, qui est du même auteur, nous montre combien cette chute est grave Il vaut mieux tomber sur le pavé que de pécher par la langue. (Eccli. 20, 20.) Ce qui veut dire: il vaut mieux tomber et se briser les membres que de proférer une parole qui puisse perdre notre âme. Non-seulement l'auteur parle des fautes que l'on peut faire, mais il nous exhorte à veiller avec le plus grand soin pour ne pas nous laisser surprendre : Placez, dit-il, à votre bouche une porte et des verroux. (Eccli. 28, 28.) Ces paroles ne se doivent pas prendre dans le sens littéral, elles signifient que nous devons avec le plus grand soin interdire à notre langue les paroles inconvenantes. Avec notre effort personnel, et même avant notre effort personnel, nous avons besoin du secours d'en-haut pour pouvoir dompter la bête féroce que chacun de nous porte au dedans de soi."

1458

     Dom Marmion (1858-1923)
"Les oeuvres de sanctification sont particulièrement attribuées à l'Esprit Saint.
C'est l'artiste divin qui par ses dernières touches amène l'oeuvre à sa souveraine perfection.
L'oeuvre attribuée au Saint Esprit dans l'Église comme dans les âmes est de conduire à sa fin, à son terme, à sa perfection ultime, le travail incéssant de la sainteté."

1457

     Madeleine Delbrêl.

Si nous attendons le silence pour prier, nous risquerons de prier rarement;
ou bien si nous prions, ce ne sera pas dans la part du monde la plus dépourvue de prière, 
celle des grandes villes où le travail comme le plaisir s’unissent contre le silence.

1456

     saint Pio de Pietrelcina 
(Recueil III, p. 448)
"Si tu n'arrives pas à rester longuement en prière, ou en train de méditer, il ne faut pas te décourager.
Tant que tu recevras le Christ avec ferveur et chaque matin dans le sacrement de l'Eucharistie, estime-toi heureuse au plus au point.
Dans la journée, lorsqu'il ne t'est pas possible de faire plus, appelle Jésus-Christ par un gémissement de ton âme, même au beau milieu de tes occupations; il viendra et restera uni à toi par sa grâce et son amour.
Vole en esprit devant le Tabernacle quand tu ne peux y aller physiquement, et là, épanche tes désirs auprès de ton Bien-Aimé, parle-lui et prie-le"

1455

     saint Augustin
Sermons sur l'évangile de Saint Jean, n°2, §5-7 (trad. Bibliothèque augustinienne, t. 71, p. 183s rev.)

24 juin - Nativité de saint Jean Baptiste

« Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.
Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. » (Jn 1, 6-9)

"Comment le Christ est-il venu ? Il est apparu en homme. Parce qu'il était homme à ce point que Dieu était caché en Lui, un homme remarquable a été envoyé devant Lui pour faire reconnaitre qu'il était plus qu'un homme, lui, le Christ...

Qui était-Il, celui qui devait ainsi rendre témoignage à la Lumière ? Un être remarquable, ce Jean, un homme d'un haut mérite, d'une grâce éminente, d'une grande élévation.

Admire-le, mais comme on admire une montagne : la montagne reste dans les ténèbres tant que la lumière ne vient pas l'envelopper : « Cet homme n'était pas la Lumière ». Ne prends pas la montagne pour la lumière ; ne va pas te briser contre elle, bien loin d'y trouver du secours.

Et que faut-il admirer alors ? La montagne, mais comme montagne. Elève-toi jusqu'à celui qui éclaire cette montagne qui est dressée pour recevoir, la première, les rayons du soleil, afin de les renvoyer à tes yeux... De nos yeux, on dit aussi qu'ils sont des lumières ; et pourtant si on n'allume pas de lampe la nuit ou si le soleil ne se lève pas durant le jour, nos yeux s'ouvrent en vain.

Jean lui-même était ténèbres avant d'être illuminé ; il n'est devenu lumière que par cette illumination. S'il n'avait pas reçu les rayons de la Lumière, il serait demeuré ténèbres comme les autres...

Et la Lumière elle-même, où est-elle ? « la Lumière véritable qui illumine tout homme en venant dans ce monde » ? (Jn 1,9) S'il illumine tout homme, il illuminait aussi Jean, par qui Il voulait être manifesté... Il venait pour des intelligences infirmes, pour des coeurs blessés, pour des âmes aux yeux malades..., des gens incapables de le voir directement. Il a couvert Jean de ses rayons. En proclamant qu'il avait été lui-même illuminé, Jean a fait connaître Celui qui illumine, Celui qui éclaire, Celui qui est la source de tout don. "

1454

     père Ranièro Cantalamessa
homélie pour la Nativité de saint Jean Baptiste année C (24 juin 2002)

" Nous avons une idée très réductive et juridique de la personne, qui engendre une grande confusion dans le débat sur l’avortement. Il semble qu’un enfant acquière la dignité de personne au moment où les autorités humaines la lui reconnaissent. Pour la Bible, une personne est celle qui est connue de Dieu et que Dieu appelle par son nom ; et Dieu, nous est-il dit, nous connaît depuis le sein maternel, il nous voyait alors que nous étions « encore inachevés », dans le sein maternel. La science nous dit que l’embryon renferme tout l’homme en devenir, projeté dans les plus infimes détails ; la foi ajoute qu’il ne s’agit pas uniquement d’un projet inconscient de la nature mais d’un projet d’amour du Créateur. La mission de Jean-Baptiste est entièrement tracée avant sa naissance : « Toi aussi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; car tu marcheras devant le Seigneur, pour lui préparer les voies ».
L’Eglise a estimé que Jean-Baptiste a déjà été sanctifié dans le sein maternel, par la présence du Christ ; c’est pour cette raison qu’elle célèbre la fête de sa naissance. Ceci nous donne l’occasion d’évoquer une question délicate, qui a pris aujourd’hui une importance particulière à cause des millions d’enfants qui, surtout en raison de la diffusion effrayante de l’avortement, meurent sans avoir reçu le baptême. Que dire de ces enfants ? Sont-ils eux aussi d’une certaine manière sanctifiés dans le sein maternel ? Il y a-t-il un salut pour eux ? 
Sans hésiter je réponds : bien sûr que le salut existe pour eux. Jésus ressuscité dit également d’eux : « Laissez venir à moi les petits enfants ». L’idée selon laquelle les enfants non baptisés étaient destinés aux Limbes, un lieu intermédiaire dans lequel on ne souffre pas mais dans lequel on ne jouit pas non plus de la vision de Dieu, s’est répandue à partir du Moyen-âge. Mais il s’agit d’une idée qui n’a jamais été définie comme vérité de foi de l’Eglise. Il s’agissait d’une hypothèse des théologiens qu’à la lumière du développement de la conscience chrétienne et de la compréhension des Ecritures, nous ne pouvons plus maintenir.
Cette opinion, que j’exprimai, il y a quelque temps, dans l’un de ces commentaires de l’Evangile, fut l’objet de réactions diverses. Certains exprimèrent de la reconnaissance pour cette prise de position qui leur ôtait un poids sur le cœur, d’autres me reprochèrent de donner trop de poids à la doctrine traditionnelle et de diminuer ainsi l’importance du baptême. La discussion est aujourd’hui close car récemment, la Commission théologique internationale, qui travaille pour la congrégation pour la Doctrine de la foi a publié un document affirmant précisément cela.
Il me semble utile de revenir sur ce thème à la lumière de cet important document pour expliquer certaines des raisons qui ont conduit l’Eglise à tirer cette conclusion. Jésus a institué les sacrements comme moyens ordinaires pour le salut. Ceux-ci sont donc nécessaires et celui qui, alors qu’il peut les recevoir, les refuse contre sa conscience ou les néglige, compromet sérieusement son salut éternel. Mais Dieu ne s’est pas lié à ces moyens. Il peut sauver également à travers des chemins extraordinaires, lorsque la personne, sans aucune faute de sa part, est privée du baptême. Il l’a fait par exemple avec les Saints Innocents, morts eux aussi sans baptême. L’Eglise a toujours admis la possibilité d’un baptême de désir et d’un baptême de sang, et tant de ces enfants ont vraiment connu un baptême de sang, même s’il est de nature différente… Je ne crois pas que la clarification de l’Eglise encourage l’avortement ; si c’était le cas, ce serait véritablement tragique et il faudrait se préoccuper sérieusement, non pas du salut des enfants non baptisés mais de celui des parents baptisés. Ce serait se moquer de Dieu. Cette déclaration donnera en revanche un peu de soulagement aux croyants qui, comme chacun, s’interrogent, effarés, sur le sort atroce de tant d’enfants dans le monde aujourd’hui."

1453

     Saint Jean Chrysostome
     (Homélie 8 in 1 Co, 4)
"Bâtissons donc sur le Christ, qu’il soit notre fondement, comme la vigne l’est pour le sarment, et que rien ne s’intercale entre nous et lui : si venait la moindre séparation, nous péririons à l’instant. Car le sarment vit de son rattachement et la construction tient par l’appui qu’elle trouve : si celui-ci venait à se dérober, elle s’effondrerait, n’ayant pas de soutien. Et ne nous attachons pas seulement au Christ, accolons-nous à lui ; le moindre intervalle nous ferait mourir. Car il est écrit (Ps 72, 27) : « Ceux qui s’éloignent de toi périront » Accolons-nous donc à lui et accolons-nous par les œuvres. Car, dit-il, « C’est celui qui observe mes commandements qui demeure en moi » (Jn 14, 21). Et en vérité, il fait notre union avec lui de beaucoup de manières. Vois : il est la tête, nous, le corps, peut-il y avoir un espace vide entre la tête et le corps ? Il est le fondement, nous l’édifice ; lui, la vigne, nous, les sarments ; lui, l’époux, nous, l’épouse ; lui, le berger, nous, les brebis ; lui, la voie, nous, les voyageurs nous, le temple, lui, l’habitant ; lui, l’aîné, nous, les frères lui, l’héritier, nous, les cohéritiers, lui, la vie, nous les vivants ; lui, la résurrection, nous, les ressuscités ; lui, la lumière, nous, les illuminés. Tout cela parle d’union, tout cela indique qu’il ne peut demeurer d’intervalle, fût-ce le plus petit. Qui se sépare, même très peu, verra la brèche grandir et sera écarté. Est-ce que notre corps, quand un glaive y fait une déchirure même exiguë, ne périt pas ? Est-ce qu’un édifice, par des fissures même étroites, ne va pas à sa ruine ? Est-ce qu’une branche, coupée de la racine, même délicatement, ne dessèche pas ? 
Ce, peu de chose, vous le voyez, n’est pas peu, c’est presque tout."

1452



     Saint Pierre-Julien Eymard
"Divine Eucharistie" chapitre 1, Tome 1, 

"Pour bien adorer, il faut se rappeler que Jésus-Christ, présent dans l'Eucharistie, y glorifie et y continue les mystères de toutes les vertus de sa vie mortelle. Il faut se rappeler que l’Eucharistie, c’est Jésus Christ, passé, présent et futur ; que l'Eucharistie est le dernier développement de l'incarnation et de la vie mortelle du Seigneur; que Jésus Christ nous y donne toutes les grâces; que toutes les vérités aboutissent à l'Eucharistie, et qu'on a tout dit en disant Eucharistie, puisque c'est Jésus Christ. Que la très Sainte Eucharistie soit donc notre point de départ dans la méditation des mystères, des vertus et des vérités de la religion. Elle est le foyer; ses vérités ne sont que des rayons. Partons du foyer et nous rayonnerons. Quoi de plus simple que de trouver le rapprochement de la naissance de Jésus dans l'étable, avec sa naissance sacramentelle sur l'autel et dans nos coeurs? Qui ne voit que la vie cachée de Nazareth se continue dans la divine Hostie du tabernacle, et que la Passion de l'Homme-Dieu sur le calvaire se renouvelle au saint Sacrifice à chaque moment de la durée et dans tous les lieux du monde? Notre Seigneur n'est-il pas doux et humble au sacrement comme pendant sa vie mortelle? N'est-il pas toujours le bon Pasteur, le Consolateur divin, l'Ami du coeur? Heureuse l’âme qui sait trouver Jésus en l’Eucharistie, et en l’Eucharistie toutes choses !"

1451



    Saint Jean Chrysostome (344-407)
Homélie sur saint Matthieu 82, 4
"Combien disent : je voudrais voir Sa figure, Ses traits, Sa beauté moins que Ses vêtements... Mais, dans l'Eucharistie, c'est lui-même que vous voyez, lui-même que vous touchez, lui-même que vous mangez. Pensez-y et adorez, car c'est le même qui est aux Cieux et que les anges adorent !" 

1450



    Saint Thomas d'Aquin 
     Adoro te devote 
"Je t'adore dévotement, Dieu cachéQui sous ces apparences vraiment prends corps,À Toi, mon cœur tout entier se soumetParce qu'à te contempler, tout entier il s'abandonne." 

1449



    Benoît XVI
(extrait de l'Homélie de la Fête Dieu, Parvis de la Basilique Saint-Jean-de-Latran, Jeudi 22 mai 2008)


« Adorer le Dieu de Jésus Christ, qui s'est fait pain rompu par amour, est le remède le plus valable et radical contre les idolâtries d'hier et d'aujourd'hui. S'agenouiller devant l'Eucharistie est une profession de liberté : celui qui s'incline devant Jésus ne peut et ne doit se prosterner devant aucun pouvoir terrestre, aussi fort soit-il. Nous les chrétiens nous ne nous agenouillons que devant Dieu, devant le Très Saint Sacrement, parce qu'en lui nous savons et nous croyons qu'est présent le seul Dieu véritable, qui a créé le monde et l'a tant aimé au point de lui donner son Fils unique (cf. Jn 3, 16). Nous nous prosternons devant un Dieu qui s'est d'abord penché vers l'homme, comme un Bon Samaritain, pour le secourir et lui redonner vie, et il s'est agenouillé devant nous pour laver nos pieds sales. Adorer le Corps du Christ veut dire croire que là, dans ce morceau de pain, se trouve réellement le Christ, qui donne son vrai sens à la vie, à l'univers immense comme à la plus petite créature, à toute l'histoire humaine comme à l'existence la plus courte. L'adoration est une prière qui prolonge la célébration et la communion eucharistique et dans laquelle l'âme continue à se nourrir : elle se nourrit d'amour, de vérité, de paix ; elle se nourrit d'espérance, parce que Celui devant lequel nous nous prosternons ne nous juge pas, ne nous écrase pas, mais nous libère et nous transforme. »


1448

    père Jacques Beaudry (c.s.v)
(père fondateur du Foyer de Charité de Port au Prince en Haïti - texte du 14 septembre 2009)
Chapitre 6 de saint Jean : Tout un poème d’amour !

Au lac de Ta Parole, je suis allé pêcher
De grands poissons d’amour et des perles de joie.
Dans le four de Ton Cœur, j’ai trouvé le pain chaud
Qui donne envie de vivre en nourrissant la foi.

Accepte mon offrande en ce désert du monde
Où le peuple gémit en quête d’un berger.
Ce pain et ces poissons que tu multiplieras
Serviront à calmer les cœurs qui crient « J’ai faim ! »

« J’ai faim ! J’ai soif ! » Ce cri, Tu veux l’éteindre ici
Pour le ressusciter sur un autre rivage.
Au-delà de la mer où la tempête éclate,
Tu viens nous rassurer : « N’ayez pas peur ! C’est moi ! »

« J’ai faim ! J’ai peur ! » Deux cris qui traversent les siècles
Mais qu’on n’entendra plus dans Ton Pays d’Amour.
Parle, Jésus, dis-moi le secret de Ton Cœur,
Ouvre-moi ton jardin de fleurs eucharistiques.

Plus que Tes mots d’amour, au-delà des miracles,
Ton Corps livré au bois, Ton Sang versé pour moi
Me donnent envie de suivre les chemins d’aventure
Où Tu m’invites à vivre corps à Corps avec Toi.

La soupe populaire qu’on voudrait prolonger
En Te couronnant roi d’un peuple paresseux,
Tu dis qu’elle n’était qu’un signe des merveilles
Que tu veux accomplir pour combler tous les vœux.

Ta marche sur les eaux devrait faire comprendre
Que Ta chair si fragile habitée par l’Esprit
Sera le Pain de vie qui va aider Ton Peuple
À devenir Ton Corps vivant et vivifiant.

Certains n’ont pas la force de continuer à croire.
Tu vas trop loin, trop fort ! Ils ne peuvent Te suivre
Au pays cannibale, dans l’antre des vampires…
« Comment manger Ta chair, comment boire Ton sang ? »

Et pourtant tu insistes et, sept fois, tu redis…
Tu plantes la fleur d’or de Ton dessein sublime.
Le rêve de l’amour devient réalité :
Manger celui qu’on aime pour lui être semblable !

O divin corps à Corps, merveilleux Cœur à cœur !
Le Fruit ressuscité de l’arbre de la Croix
Nous fait les consanguins du beau Dieu de la foi
Pour répandre avec joie partout sa bonne odeur.

O divin Rendez-vous qui nous fait devenir
Missionnaires d’amour là où Tu nous conduis.
Comme Dame Marie, nous Te portons en nous,
Pour Te donner au monde et combler sa vraie soif.

1447



    Saint Maximilien Kolbe -
"Elle est notre mère la plus tendre, maintenant et toujours : dans la vie, dans la mort et l'Éternité. Cette vérité, rappelons-nous la, mais surtout dans les difficultés extérieures, et dans celles beaucoup plus dures, les dificultés intérieures."

1446



    Père Gaston Courtois -

Seigneur Jésus, laisse-moi écouter ta voix, toi qui me dis : 
« Je suis là et je ne t’abandonne pas. 
Parce que tu te sens faible, tu es fort de ma force, puissant de ma puissance. 
Ne compte pas sur toi, compte sur moi. 
Ne compte pas sur ta prière, compte sur ma prière, la seule qui vaille. Unis-toi à elle. 
Ne compte pas sur ton action, ni sur ton influence. Compte sur mon action et sur mon influence. N’aie pas peur, fais-moi confiance. 
Soucie-toi de mes soucis. 
Quand tu es faible, pauvre, dans la nuit, en agonie, sur la croix, offre mon offrande essentielle, incessante, universelle. 
Unis la prière à ta prière. Prie avec ma prière. 
Unis ton travail à mes travaux, tes joies à ma joie, tes peines, tes larmes, tes souffrances aux miennes. Unis ta mort à ma mort. »

1445



    Père Thierry-Dominique Humbrecht -
L'évangélisation impertinente - Parole et Silence, 2012. p 272

"Le combat spirituel est une idée qui n'est guère de mode, y compris chez les chrétiens. Le fait que nombre d'entre eux attendent davantage du Christ qu'Il soigne leurs blessures qu'Il ne leur donne la grâce de lutter contre le péché et de grandir dans les vertus nous renseigne sur l'état de notre époque.
Peut-être sommes-nous plus cabossés et plus faibles ; peut-être somme-nous plus passifs, aussi consommateurs de religion que du reste. Or la vie spirituelle réclame un peu de dynamisme, d'élan, de volonté de se battre contre ce qui en nous-mêmes s'oppose au Christ. L'hédonisme et le confort ramollissent."


1444


    Kôdô Sawaki

"Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir."

1443


    Alphonse de Lamartine 

"Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé"

1442

    Hippocrate

"Avant de guérir quelqu'un, demandez-lui s'il est prêt à abandonner les choses qui le rendent malades."

«ce sont nos souffrances qu'Il (le Christ) a portées, C’est de nos douleurs qu’Il s’est chargé; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais Il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. » (Is 53, 4-5)

"c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris".

Jésus dit :«Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. » (Mt 28,18)

« Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr.
Moi, (dit Jésus), je suis venu pour que les brebis aient la Vie, la Vie en abondance. » Jn 10:10

Jésus est venu pour nous guérir et nous donner la Vie éternelle,
Aujourd'hui Il vient, et Il veut nous guérir...
mais nous, le désirons-nous ? le voulons-nous ?
Accueillons-nous cette guérison offerte ?
acceptons-nous d'abandonner les choses qui nous rendent malades ?


1441


   Saint Louis de Gonzague 
Auteur : Agnès Goldie - ouvrage : Petites vies illustrées pour enfants.

"Voyant qu’il lui serait très dif­fi­cile de res­ter bon et pieux dans cette ville où les gens aimaient tant le plai­sir, Louis, de son côté, se tour­nait vers sa Mère du ciel. Il alla se pros­ter­ner devant son image à l’église de l’Annonciation et il la sup­plia de le défendre contre le mal. Poussé par la grâce, il se donna à elle sans réserve sans limites, et par elle tout à Dieu. Désor­mais, Dieu sera tout pour Louis, et Marie l’y aidera."

1440


   Adam de Perseigne 

"Une pieuse réserve sur ce qui nous échappe vaut mieux qu'une âpre discussion sur ce dont on est incertain" 

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)