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2112

    Fènelon (1651-1715)
(Lettre CXII) 
"Dans le monde des âmes, le saint participe à la Charité divine. il n'est pas d'âme qui ne lui soit présente, pas d'âme qui n'ait part en lui et par lui aussi au mystère de la miséricorde et de l'amour de Dieu. Nous serions stupéfaits si nous pouvions voir quelle est l'action des saints dans le monde. Ce sont eux qui soutiennent le monde des âmes, qui rendent courage à ceux qui désespèrent, qui réorientent vers Dieu les âmes qui s'en étaient détournées. Ces êtres que l'on regarde trop souvent comme des séparés, sont les plus proches de tous les êtres. Ils nous sont proches par l'intérieur, c'est pourquoi ils semblent être des absents." 
Portrait de Fénelon par Joseph Vivien (xviiie siècle).

2091

    Soeren Kierkegaard (1813-1855)
     ( La maladie mortelle, II, dans Oeuvres, par C. Fabro, Florence 1972, p. 663.)
« On parle tant de vies gâchées. Mais seule est gâchée la vie de celui qui ne se rendit jamais compte, car il n’eut jamais, dans son sens le plus profond, l’impression qu’il existe un Dieu et que lui, lui-même, son « moi », est face à ce Dieu »
Soeren (ou Soren) Kierkegaard (1813-1855) est un écrivain, poète, théologien et philosophe danois.

2090

      père Ranièro Cantalamessa
     (1ère prédication de Carême - 14 mars 2014) 
"Ce que l’on fait à l’extérieur est exposé au danger presqu’inévitable de l’hypocrisie. Le regard d’autres personnes a le pouvoir de faire dévier notre attention, comme certains champs magnétiques font dévier les ondes. L’action perd son authenticité et sa récompense. Le « paraître » prend le dessus sur l’ « être ». C’est pourquoi Jésus invite à jeûner et à faire l’aumône en cachette, à prier le Père « en secret » (cf. Mt 6, 1-4). L’intériorité est la voie qui conduit à une vie authentique."

2089

      père Ranièro Cantalamessa
     (1ère prédication de Carême - 14 mars 2014) 
"Que représente le cœur, dont on parle si souvent dans la Bible et dans le langage humain? En dehors du domaine de la physiologie humaine, où celui-ci n’est qu’un organe quoique vital de notre corps, le cœur est un lieu métaphysique, le plus profond d’une personne; c’est l’intime de chaque homme, là où chacun vit sa condition d’être humain, c’est-à-dire sa vie intérieure, par rapport à Dieu, dont il vient et en qui il trouve son but, par rapport aux autres hommes et à la création entière. Dans le langage commun aussi, le cœur désigne la partie essentielle d’une réalité. « Aller au cœur d’un problème » veut dire aller à sa partie essentielle, dont dépend l’explication de toutes les autres parties du problème.
Le cœur d’une personne indique aussi l’endroit spirituel, là où il est possible de contempler la personne dans sa réalité la plus profonde et la plus vraie, sans voiles, et sans s’arrêter à ses aspects marginaux. C’est sur le cœur que le jugement dernier de toute personne a lieu, sur ce qu’elle porte en elle et qui est source de sa bonté ou de sa méchanceté. Connaître le cœur d’une personne veut dire avoir pénétré le sanctuaire intime de sa personnalité, et ainsi connaître cette personne pour ce qu’elle est et sa vraie valeur.
Revenir au cœur signifie donc revenir à ce qu’il y a de plus personnel et d’intérieur en nous."

2088

      saint Augustin
     ( In Ioh. Ev., 18, 10 (CCL 36, p. 186).)
« Revenez à votre cœur ! Où voulez-vous aller loin de vous ? Rentrez de votre vagabondage qui vous a fait quitter la route ; revenez vers le Seigneur. Lui Il est prêt. D’abord reviens à ton cœur, toi qui est devenu étranger à toi-même, à force de vagabonder dehors: tu ne te connais pas toi-même, et cherche celui qui t’a créé ! Reviens, reviens au cœur, détache-toi du corps… Rentre dans le cœur : là examine ce que tu perçois peut-être de Dieu, parce que là se trouve l’image de Dieu; dans l’intériorité de l’homme habite le Christ »

2059

      père Guy-Emanuel Cariot
     (La citadelle imprenable - petite méthode pour résister à l'ennemi et obtenir la libération - paru sur le site internet Padreblog le 25 février 2020)
Entrer en carême c’est entrer dans le combat spirituel. Cette expression peut nous stimuler : combattre, c’est espérer vaincre et en retirer de la fierté bien humaine. Mais le combat spirituel n’est pas cela. Au début du carême, il faut bien comprendre ce que recouvre cette réalité sous peine de rater son carême dès le mercredi des Cendres !
NOTRE VIE EST COMME UN VILLAGE
Il faut imaginer sa vie comme un village entouré d’une enceinte. A l’intérieur, les différentes maisons symbolisent notre vie : il y a par exemple le réfectoire (notre lien à la nourriture et aux addictions), notre salon (lien avec notre famille et nos proches), notre chambre (lieu du repos et de la vie sexuelle), la bibliothèque (vie intellectuelle), la ferme (vie de travail), le théâtre (lieu de l’imagination) et l’église (lien à Dieu). La muraille qui entoure notre village en symbolise l’unité. Il faut s’imaginer marchant sur le chemin de ronde au-dessus du pont-levis. Nous sommes à la veille de notre vie et Dieu attend que nous puissions poser un regard juste sur celle-ci. Nous pouvons regarder l’intérieur du village et rendre grâce à Dieu pour toutes ces constructions et sur la beauté de ce petit bourg (au moins au niveau des plans !). 
QUAND LE VILLAGE EST ATTAQUÉ
Pourtant, nous pouvons aussi constater que notre village est régulièrement attaqué par l’ennemi. Qui est-il ? Il est tout ce qui nous fait du mal, qui empêche notre vie d’être vécue et qui cause notre malheur. Il s’agit des tentations auxquelles nous cédons (souvent ou toujours !) mais peut aussi être un lien spirituel ou démoniaque. Cet ennemi peut avoir plusieurs visages, souvent superposés les uns sur les autres. Le combat spirituel n’est pas une lutte personnelle contre cet ennemi : si nous l’affrontons, nous perdons et il pénètre sans problème par le pont-levis. Alors que faire pour combattre ? 
TOURNER LE DOS À L’ENNEMI !
Il faut savoir se retourner à temps du haut de notre rempart vers l’intérieur du village. Il y a en effet au cœur de notre village quelque chose dont il faut encore parler. Une colline en haut de laquelle se trouve un magnifique château plein de lumière. C’est le château du Dieu-Trinité qui habite en nous comme « l’hôte intérieur, plus intérieur à nous que nous-mêmes » (saint Augustin). A côté de ce château, toujours en haut de cette colline entourée d’anges, se trouve une petite maison fleurie, celle de la sainte Mère de Dieu et enfin une petite maison bien rangée et simple qui est notre âme spirituelle. Ces trois maisons sont invisibles à l’ennemi, même s’il est en train de saccager notre village. La première étape du combat spirituel est donc de tourner le dos à l’ennemi qui arrive en trombe contre nous. Une attitude à adopter immédiatement, dès que la tentation se révèle, sans aucun délai.
La seconde étape est de s’adresser à Dieu en se tournant vers le château. A ce moment, il faut faire un acte d’adoration (« Mon Dieu, je t’adore de tout mon cœur » par exemple) puis crier vers lui : « Seigneur, viens à mon aide ! Ne laisse pas mon ennemi pénétrer dans ma ville ! ». C’est un cri qu’il faut alors pousser, pas une petite prière susurrée comme si on avait peur de déranger le châtelain ! Quand on coule, on ne chuchote pas « Au secours », on le crie ! Il en va de même ici. 
INTÉRÊT DE CETTE MÉTHODE
On le voit, cette méthode de combat est autant un exercice qu’une prière. On peut ainsi agir autant de fois que nécessaire et en n’importe quelle circonstance. L’intérêt est aussi de ne pas parler à notre ennemi et de ne pas se croire assez fort pour le vaincre par nous-mêmes. Il est plus fort que nous. En se tournant vers Dieu, nous implorons le Seigneur des miséricordes de combattre lui-même pour nous. Cela ne nous rend pas passifs pour autant car l’âme du combat spirituel est dans ce « retournement » à effectuer dès que nous ressentons l’attaque. En nous faisant prendre conscience du mal qui nous attaque, cette méthode nous pousse aussi à renoncer à ce mal et à devenir meilleurs. Ainsi, chaque petite victoire sera un renforcement de notre citadelle. 
ET S’IL Y A DES BRÈCHES ?
Il y en a toujours. Elles peuvent être de différentes natures : vice enraciné, faiblesse psychologique, grand traumatisme lié à l’enfance, magie, etc. Ce sont comme des portes ouvertes à l’ennemi. Si notre pont-levis est remonté, cela signifie que la porte de notre liberté est fermée à l’action de l’adversaire. Mais l’ennemi nous attaque toujours par nos vulnérabilités. Chaque fois que nous ferons le retournement vers le château, les brèches se colmateront petit à petit. Il faut être patient et cela aussi est une grâce du vrai combat spirituel. 
Un seul conseil pour le carême: retournons-nous vers Dieu de tout notre cœur et aussi souvent que possible !

1844

     Jean Guilhem Xerri 
(livre (Re)vivez de l'intérieur - Cerf)
« Ce mouvement favorable vers/pour l’autre (qu’ils appellent charité) correspond à une disposition naturelle de l’homme. Donc ne pas l’exercer, c’est se mettre en déséquilibre intérieur »

1843

     Jean Guilhem Xerri 
(livre : (Re)vivez de l'intérieur - Cerf)
« Se regarder le nombril est un empêchement à toute croissance intérieure. Inversement, le souci concret de l’autre contribue à me faire avancer dans mon humanité »

1802

     Jean-Nicolas Grou (1731-1803)
    « Manuel des âmes intérieures »
"Je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et m'ouvre la porte, j'entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi;" (Ap 3, 20) Dieu se tient sans cesse à la porte de notre coeur ; il y frappe par les lumières, les bonnes inspirations, les remords, afin de nous porter à la recherche du bien, et à la fuite du mal. Si nous étions attentifs, si nous rentrions souvent dans notre coeur, nous remarquerions qu'il y frappe à tout instant, et que, si nous ne l'entendons pas, c'est que nous nous mettons hors d'état de l'entendre. 

1765

     Isaac de l'Etoile (v. 1105/1120 - 1178)
       (Isacco della Stella, Discorsi 51 (PL 194, 1863 s.)
« Ma­rie et l’Eglise sont une mère et plusieurs mères ; une vierge et plusieurs vierges. L’une et l’autre mère, l’une et l’autre vierge…C’est à juste titre que, dans les Écritures, inspirées par Dieu, ce qui est dit de façon générale pour l’Église vierge et mère, s’applique individuellement à Marie, vierge et mère et ce qui est dit en particulier de la Vierge mère qu’est Marie se comprend en général de l’Eglise vierge mère… Enfin, chaque âme croyante est également, à sa manière, épouse du Verbe de Dieu, mère, fille et soeur du Christ, à la fois vierge et féconde »

1764

     père Ranièro Cantalamessa
       (3ème prédication de l'Avent 2019)
Une phrase d’Origène, reprise par saint Augustin, saint Bernard, par Luther et par d’autres dit : « A quoi me sert-il que le Christ soit né une fois de Marie à Bethléem, s’il ne naît pas aussi par la foi dans mon âme ? » (2). La maternité divine de Marie se réalise sur deux plans : sur un plan physique et sur un plan spirituel. Marie est mère de Dieu pas seulement parce qu’elle l’a porté physiquement en son sein, mais aussi parce qu’elle l’a conçu d’abord dans son coeur, par la foi. Il ne nous est pas possible, naturellement, d’imiter Marie dans le premier sens, en engendrant à nouveau le Christ, mais nous pouvons l’imiter dans le second sens, celui de la foi. Jésus lui-même a initié cette application à l’Eglise du titre de « Mère du Christ », quand il déclara : « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique » (Lc 8, 21 ; Mc 3, 31 ss ; Mt 12, 49). 
(2) (Origène - commentaire de l’Évangile de Luc 22, 3 -  SCh, 87, p. 302)

1737

    Fènelon (1651-1715)  théologien, pédagogue et écrivain français
(Divers sentiments et avis chrétiens)
"A quoi servirait la parole extérieure des pasteurs et même de l'Écriture s'il n'y avait une parole intérieure du Saint Esprit même, qui donne à l'autre toute son efficace ? La parole même de l'Évangile, sans cette Parole vivante et féconde de l'intérieur, ne serait qu'un vain son. Cette Parole, sortie de la bouche du Sauveur, pendant sa vie mortelle, n'a eu tant de vertu et n'a produit tant de fruits sur la terre qu'à cause qu'elle était animée par cette parole de vie qui est le Verbe même.

1722

     Sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179)
        (Abbesse bénédictine du XIIe siècle)
"Aussi longtemps qu’un être humain ne se rencontre pas lui-même dans le regard et dans le cœur de ses semblables, il est en train de fuir. Aussi longtemps qu’il n’admet pas que ses semblables prennent part à sa vie la plus profonde, il n’y a pas de sécurité affective. Aussi longtemps qu’il craint d’être pénétré par le regard des autres, il ne peut pas se reconnaître, ni reconnaître ses semblables... il restera donc seul. Car tout est relié à tout."
tableau du peintre Vladimir Dunjic

1717

     Jean-Nicolas Grou (1731-1803)
        (Manuel des âmes intérieures)
" Le joug des commandements et même celui des conseils, qui paraît si pesant, si gênant aux chrétiens ordinaires, semble doux et léger à l'âme qui se livre entièrement à Dieu ; elle s'étonne que Dieu lui demande si peu, et elle voudrait faire pour son amour mille fois davantage. C'est ce que David éprouvait lorsqu'il disait : "J'ai couru dans la voie de vos commandements, après que vous avez élargi mon coeur." Auparavant il marchait avec peine et avec effort, il trouvait la voie trop dure et trop étroite, parce que son coeur était étroit et resserré. A présent que Dieu, en prenant possession de son coeur, lui a communiqué quelque chose de son immensité, il ne marche plus ; il court, il vole, nulle difficulté, nul obstacle ne l'arrêtent. "

1716

     Jean-Nicolas Grou (1731-1803)
        (Manuel des âmes intérieures)
"Le motif de la crainte n'est pas celui qui doit dominer dans la vie du chrétien ; ce n'est pas l'intention de Dieu, Il mérite d'être servi par des motifs plus relevés, et le coeur humain est fait pour être conduit par l'amour. L'amour est le seul sentiment vraiment digne de Dieu." 

1715

     Jean Rigoleuc (1596-1658)
        (Journal)
"Un homme intérieur rendra plus de services à l'Église en une heure, que ceux qui ne le sont pas ne sauraient lui en rendre en plusieurs années : d'autant que celui-là est intimement uni à Dieu, et que n'apportant pas d'obstacle aux opérations de la grâce, Dieu peut l'employer comme il lui plait pour l'exécution de ses desseins." 

1713

     Louis Lallemant (1588-1635)
        (Doctrine spirituelle)
" Ce n'est point la science, ni l'éloquence, ni les autres talents humains, mais la sainteté de vie et l'union avec Dieu, qui nous rendent des instruments propres à procurer le salut des âmes. Le vrai moyen d'acquérir la science des saints et d'avoir de quoi remplir un sermon, une exhortation, un entretien spirituel, ce n'est pas tant d'avoir recours aux livres, qu'à l'humilité intérieure, à la pureté de coeur, au recueillement et à l'oraison."

1696

     Institutions Taulériennes * - XIVe siècle
"Les hommes dont la volonté est parfaitement unie à celle de Dieu sont ses vrais amis, mais ils demeurent cachés. Leur sainteté passe inaperçue. En effet, ils la portent comme de l'or caché sous terre, et cela fait qu'ils ne seront d'aucune façon connus de ceux dont le coeur est appesanti par les réalités terrestres ; tout leur trésor est caché à l'intérieur, au fond de leur âme, si bien que celui qui vit pour l'extérieur les connaît bien peu. Leur mode de vie et leur comportement n'ont rien de particulier ; et c'est pourquoi les adeptes de pratiques singulières ignorent ces hommes ordinaires. De là vient qu'étant en réalité les plus nobles, ils sont réputés les plus méprisables : ce que l'on ignore, comment pourrait-on l'aimer ? Mais c'est ce qu'ils font qui dépasse tout ce qu'ils peuvent dire ; voilà pourquoi se trompent bien souvent ceux qui veulent les juger ou les mesurer à leurs paroles. Une grande sagesse est nécessaire pour bien les connaître, et cette sagesse ne s'apprend pas dans les collèges parisiens, mais à l'école de la Passion du Christ !"
* "les Institutions Taulériennes" sont une compilation de textes de nombreux auteurs rhéno-flamands tels qu’Eckhart ou Ruusbroec. choisis par saint Pierre Canisius, qui les publia en 1543. À travers ses éditions latines faites par la chartreuse de Cologne, l’influence de ce recueil fut décisive pour le XVIe siècle espagnol, notamment pour Thérèse d’Avila, et le XVIIe siècle français.


1694

     Pierre de Bérulle (1575-1629)
       (Sur l'Incarnation)
" Jésus étant Lui-même notre partage, Il veut que nous ayons une part singulière en ses divers états, appropriant aux uns sa vie et aux autres sa mort, aux uns son enfance, aux autres sa puissance, aux uns sa vie cachée, aux autres sa vie publique, aux uns sa vie intérieure, aux autres sa vie extérieure, aux uns ses opprobres, aux autres ses miracles, aux uns son abaissement et aux autres son autorité. En tout ces divers états et conditions, Il se donne Lui-même à tous, Il nous donne son coeur, sa grâce et son esprit ; Il nous incorpore en Lui, Il nous rend Vivants en Lui, de Lui et par Lui, comme faisant partie de son corps, de son esprit et de Lui-même, en une manière beaucoup plus efficace et importante que les membres que nous avons ne font partie de notre propre corps et de nous-mêmes." 

1680

     Bx Jean Tauler (1300-1361)
       (Sermon 72)

"Comment l'homme peut-il s'éloigner davantage de la mort qu'en s'unissant à la vrai, l'essentielle Vie ? Comment l'homme peut-il mieux se réchauffer qu'en approchant davantage du Feu ?" 
" L'homme doit jeter toutes ses affaires en Dieu et les Lui abandonner, Lui laisser le soin de pouvoir à tout pour le mieux, se confier complètement à Lui. Si l'homme s'abandonnait à Dieu en vraie confiance, en toute chose et dans tout ce qu'Il fait, soyez-en sûrs, Dieu prendrait indiciblement mieux soin de cet homme tant à l'intérieur qu'à l'extérieur que toutes le créatures ne pourraient le faire.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)