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1781

     Saint Irénée (+202)
(Démonstration de la Prédication apostolique)
De même que ce fut par le fait d'une vierge qui avait désobéi que l'homme fut frappé, tomba et mourut, de même aussi, c'est par le fait de la Vierge qui a obéi à la parole de Dieu que l'homme ranimé a, par la vie, reçu la vie. Il fallait qu'Adam fût récapitulé dans le Christ, et qu’Ève fût récapitulée en Marie, afin qu'une Vierge, se faisant l'avocate d'une vierge, détruisit et abolit la désobéissance d'une vierge par l'obéissance d'une Vierge."

1761

     Saint Jean d'Avila (1499-1569)
       (Sermon pour la Pentecôte)
"Une fois que Dieu vous a mis en un état, c'est en cet état que vous vous sauverez. Appliquez-vous à y faire tout ce que vous devez, car c'est là qu'il vous donnera la grâce qui vous mènera au ciel."

1757

     William Faber (1814-1863)
       (Conférences spirituelles)
" De toute éternité, Dieu a déterminé de me créer, moi, et non pas simplement un homme de plus. Il a résolu de me créer, moi, tel que je suis, le moi par lequel je suis moi-même, le moi par lequel les autres me connaissent, ce moi différent de tout autre qui ait été créé jusqu'ici, ou qui sera créé dans la suite. Par cette création, Il me choisit de préférence à des créatures sans nombre qu'Il laissa dans le néant. Elles eussent pu adorer Dieu mille fois mieux que je ne le ferai jamais ; elles pouvaient être d'une nature plus sublime, plus sainte, plus intéressante. Mais il y eut en moi quelque chose qui n'a pas de nom, et qu'Il a préféré, une spécialité qui a fixé son amour." 

1756

     saint Jean Eudes (1601-1680)
       (La Vie et le Royaume de Jésus)
"La vie chrétienne est une continuation et un accomplissement de la vie de Jésus ; toutes nos actions doivent être une continuation des actions de Jésus ; nous devons être comme autant de Jésus sur la terre, pour y continuer sa vie et ses œuvres, et pour faire et souffrir tout ce que nous faisons et souffrons, saintement et divinement, dans l'esprit de Jésus, c'est à dire dans les dispositions et intentions saintes et divines avec lesquelles Jésus se comportait dans ses actions et ses souffrances". 

1754 

     Saint Augustin (354-430)
       (Sermon 81)
"Dans la vieillesse du monde, Dieu a envoyé le Christ pour te restaurer alors que tout s'en va. De même qu'Abraham a eu un fils dans sa vieillesse, ainsi le Christ devait venir en cette vieillesse du monde. Garde-toi de vouloir t'attacher à ce vieux monde, et de ne pas vouloir rajeunir dans le Christ, lui qui te dit : le monde s'en va, le monde vieillit, le monde disparaît, le monde s'essouffle du fait de l'âge, mais ne crains rien, ta jeunesse se renouvellera comme celle de l'aigle." 

1753 

     Charles Gay (1815-1892)
       (124ème élévation)
"C'est l'état d'enfants de Dieu qui nous constitue chrétiens, spirituels, vivant de la propre vie de notre Père céleste qui est la Vie éternelle. Tout part pour nous de ce noble état ; tout s'y réfère. C'est un appui indéfectible, une richesse sans prix, une gloire et une félicité sans pareilles.
Je suis bien plus l'enfant de Dieu que celui de mon père et de ma mère ; à mille titres, je suis plus fils de Dieu que fils de l'homme ; et s'il arrive que, sur le terrain de la vie d'à présent, ces deux générations luttent l'une contre l'autre, la Vôtre, ô mon Dieu, l'emportera toujours, et je n'oublierai jamais qu'ayant un père et une mère sur cette terre, je n'ai pourtant et définitivement qu'un Père, le Père de mon père et de mes pères, mon Père qui est dans les cieux. 

1695

     Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787)
       (Traité de l'amour de Jésus-Christ)
"Toute la sainteté de l'âme et sa perfection réside dans l'amour envers Jésus Christ, notre Dieu, notre souverain bien et notre rédempteur. Est-ce que Dieu ne mérite pas tout notre amour ? Il nous a aimés dès l'éternité. "Considère, nous dit-Il, que j'ai été le premier à t'aimer. Tu n'avais pas encore vu le jour, le monde lui-même n'existait pas et moi je t'aimais déjà. Je t'aime du fait même que Je Suis".

1694

     Pierre de Bérulle (1575-1629)
       (Sur l'Incarnation)
" Jésus étant Lui-même notre partage, Il veut que nous ayons une part singulière en ses divers états, appropriant aux uns sa vie et aux autres sa mort, aux uns son enfance, aux autres sa puissance, aux uns sa vie cachée, aux autres sa vie publique, aux uns sa vie intérieure, aux autres sa vie extérieure, aux uns ses opprobres, aux autres ses miracles, aux uns son abaissement et aux autres son autorité. En tout ces divers états et conditions, Il se donne Lui-même à tous, Il nous donne son coeur, sa grâce et son esprit ; Il nous incorpore en Lui, Il nous rend Vivants en Lui, de Lui et par Lui, comme faisant partie de son corps, de son esprit et de Lui-même, en une manière beaucoup plus efficace et importante que les membres que nous avons ne font partie de notre propre corps et de nous-mêmes." 

1680

     Bx Jean Tauler (1300-1361)
       (Sermon 72)

"Comment l'homme peut-il s'éloigner davantage de la mort qu'en s'unissant à la vrai, l'essentielle Vie ? Comment l'homme peut-il mieux se réchauffer qu'en approchant davantage du Feu ?" 
" L'homme doit jeter toutes ses affaires en Dieu et les Lui abandonner, Lui laisser le soin de pouvoir à tout pour le mieux, se confier complètement à Lui. Si l'homme s'abandonnait à Dieu en vraie confiance, en toute chose et dans tout ce qu'Il fait, soyez-en sûrs, Dieu prendrait indiciblement mieux soin de cet homme tant à l'intérieur qu'à l'extérieur que toutes le créatures ne pourraient le faire.

1678

     Saint Augustin (354-430)
       (Sermon pour la semaine de Pâques)
" Où est maintenant la mort ? Cherche dans le Christ, elle n'y est pas ; elle y a été, mais elle est morte en Lui.Ô vie suprême, vous êtes la mort de la mort. Courage, mes frères, en nous aussi la mort mourra. Ce qui s'est fait d'abord dans le Chef se fera aussi dans les membres ; en nous la mort mourra." 

1677

     Saint Jean Chrysostome (350-407)
       (Première homélie sur la Croix et le bon larron)


"Nous voyons l'antique tyrannie du démon renversée, la mort détruite, le fort enchaîné et sa puissance abattue, le péché ôté du monde, la malédiction effacée, le paradis rouvert, l'accès du ciel redonné à l'homme, les hommes unis aux anges, le mur de séparation enlevé, le voile déchiré, le Dieu de paix pacifiant les Cieux et la terre." 

1644

     Gaudium et Spes 
39, 1-3



« Elle passe, certes, la figure de ce monde... Dieu nous prépare une nouvelle demeure et une nouvelle Terre où règnera la justice, et dont la béatitude comblera et dépassera tous les désirs de paix qui montent au cœur de l’homme. »
(...) « l’attente d’une nouvelle terre, loin d’affaiblir en nous le souci de cultiver cette terre, doit plutôt le réveiller : le corps de la nouvelle famille humaine y grandit, qui offre déjà quelque ébauche du siècle à venir. C’est pourquoi, s’il faut soigneusement distinguer le progrès terrestre de la croissance du Règne du Christ, ce progrès a cependant beaucoup d’importance pour le Royaume de Dieu... »
« ... Mystérieusement, le Royaume est déjà présent sur cette terre ; il atteindra sa perfection quand le Seigneur reviendra. » (Gaudium et Spes - 39, 1-3)

1627

     Saint Jean-Paul II 
Commémoration des Fidèles Défunts
(Angélus du dimanche 2 novembre 2003)

«Depuis toujours, l'Église a exhorté à prier pour les défunts. Celle-ci invite les croyants à regarder le mystère de la mort non pas comme le dernier mot sur le destin humain, mais comme le passage vers la Vie éternelle. « Tandis qu'est détruite la demeure de cet exil terrestre - lisons-nous dans la préface d'aujourd'hui - une demeure éternelle est préparée au Ciel ».
Il est important et de notre devoir de prier pour les défunts, car même s'ils sont morts dans la grâce et dans l'amitié de Dieu, ils ont peut-être encore besoin d'une dernière purification pour entrer dans la joie du Ciel (cf. Catéchisme de l'Église catholique, n. 1030).
Notre prière d'intention pour eux s'exprime de diverses façons, parmi lesquelles également la visite aux cimetières. S'arrêter dans ces lieux sacrés constitue une occasion propice pour réfléchir sur le sens de la vie terrestre et pour alimenter, dans le même temps, notre espérance dans l'éternité bienheureuse du Paradis.
Que Marie, Porte du Ciel, nous aide à ne pas oublier et à ne jamais perdre de vue la Patrie céleste, objectif ultime de notre pèlerinage ici sur Terre. »



1621

     Marthe Robin 
Journal de Marthe Robin, 1er novembre 1932
photo : "Le voyageur" de Caspar David Friedrich (1774-1840)
« Gloire et gloire à Dieu dans le ciel ! Gloire à Dieu dans ses saints !... Tous les cieux célèbrent votre gloire, Seigneur, tous les mondes vous aiment et vous servent ! Ceux qui ont reçu vie en vous, vous rendent témoignage en esprit et en vérité selon la liberté que vous leur avez donnée.
Ah ! qu'il fait bon suivre ceux qui s'en sont allés du regard, et redire par toute sa vie cette parole d'un saint : « Je suis fait pour les choses éternelles, je ne suis fait que pour Dieu !... » Cela nous aide à vivre absolument détachés de tout ce qui n'est pas Dieu. Seul... et déjà dans les cieux.Sur la terre comme au ciel... et combien plus encore aujourd'hui que le ciel et la terre ensemble et de concert vibrent d'une seule et même joie, dans la même divine allégresse : c'est la fête de tous les saints.Après avoir longuement pensé à eux, après les avoir priés et avoir imploré leur unanime et puissant secours pour moi et pour toutes les chères âmes de la terre, dans la plus profonde et la plus intime union à Dieu seul... Tandis que tout mon être tressaillait de vie, d'allégresse et d'amour, et que je répétais du plus profond de mon coeur : « Ouvrez-vous sur nous, portes éternelles ! », mon esprit a été un moment emporté et comme plongé dans la lumière et dans l'amour. Un moment, un éclair de gloire a traversé mon être, me pénétrant tout entière. Je dis "gloire" parce que, à ce moment, je n'ai pas pensé à moi misérable, mais à la gloire, à la joie de Dieu, à la gloire, au bonheur des saints. Je n'ai qu'à fermer les yeux pour revoir cette clarté et, si je voulais, pour connaître la plus douce ivresse de la béatitude. Mais je ne m'arrête dans ma joie que pour la mieux comprendre et essayer de l'expliquer à mon père spirituel, qui veut que je le tienne au courant et lui rende compte de tout. »



1619

     Père J.N Bezançon 

"Non, de toute éternité, Dieu n'est Dieu qu'en s'épanchant, Dieu n'est Dieu qu'en se donnant. Pas seulement un beau jour, en ayant l'idée géniale de nous suciter à son côté. Mais depuis toujours, se suscitant ces autres lui-même que, faute de mots pour le dire, nous appelons le Fils et l'Esprit.
Dieu est relation. Dieu n'est que relation. Il n'est qu'Amour. C'est pourquoi il ne peut susciter, il ne veut susciter, que l'amour. Non pas la soumission, non pas la dépendance, mais l'amour, cette réponse nécessairement aléatoire, à la fois espérée et forcément inattendue, dépendant de l'absolue liberté suscitée en l'autre. Ainsi la toute-puissance de Dieu ne peut et ne veut se traduire que dans la vulnérabilité de l'amour. "

1553

     Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859)
prêtre, curé d'Ars
Sermons (Éds Ste Jeanne d'Arc 1982, t. 1, p. 265)

« Voici que le semeur est sorti pour semer »
Si maintenant vous me demandez ce que veut dire Jésus Christ par ce semeur qui sortit de grand matin pour aller répandre sa semence dans son champ, mes frères, le semeur, c'est bon Dieu lui-même, qui a commencé à travailler à notre salut dès le commencement du monde, et cela en nous envoyant ses prophètes avant la venue du Messie pour nous apprendre ce qu'il fallait pour être sauvés ; il ne s'est pas contenté d'envoyer ses serviteurs, il est venu lui-même, il nous a tracé le chemin que nous devions prendre, il est venu nous annoncer la parole sainte.

Savez-vous ce que c'est qu'une personne qui n'est pas nourrie de cette parole sainte ou en abuse ? Elle est semblable à un malade sans médecin, à un voyageur égaré et sans guide, à un pauvre sans ressource ; disons mieux, mes frères, qu'il est tout à fait impossible d'aimer Dieu et de lui plaire sans être nourri de cette parole divine. Qu'est ce qui peut nous porter à nous attacher à lui, sinon parce que nous le connaissons ? Et qui nous le fait connaître avec toutes ses perfections, ses beautés et son amour pour nous, sinon la parole de Dieu, qui nous apprend tout ce qu'il a fait pour nous et les biens qu'il nous prépare dans l'autre vie, si nous cherchons à lui plaire ?

1442

    Hippocrate

"Avant de guérir quelqu'un, demandez-lui s'il est prêt à abandonner les choses qui le rendent malades."

«ce sont nos souffrances qu'Il (le Christ) a portées, C’est de nos douleurs qu’Il s’est chargé; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais Il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. » (Is 53, 4-5)

"c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris".

Jésus dit :«Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. » (Mt 28,18)

« Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr.
Moi, (dit Jésus), je suis venu pour que les brebis aient la Vie, la Vie en abondance. » Jn 10:10

Jésus est venu pour nous guérir et nous donner la Vie éternelle,
Aujourd'hui Il vient, et Il veut nous guérir...
mais nous, le désirons-nous ? le voulons-nous ?
Accueillons-nous cette guérison offerte ?
acceptons-nous d'abandonner les choses qui nous rendent malades ?


1423

  de François Darbois - (Oraison sur la vie, naissance de Dieu en l’homme chez Zundel - 1997, p 153)


Thérèse (de Lisieux) est une éveillée, une éveillée de la vie, à la vie, éveillée de la sagesse divine puisqu’elle plonge son regard dans le cœur de Dieu, en Jésus. Elle nous montre que tout est question de regard comme le souligne une autre femme, Simone Veil : « Une des vérités capitale du christianisme, aujourd’hui méconnue de tous, est que le regard est ce qui sauve.
C’est dans ce regard d’émerveillement et de tendresse que nous ressuscitons à chaque instant dans le cœur de Dieu et que Dieu naît dans notre cœur et dans celui de nos frères.»
“Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait, c’est-à-dire : devenez ce qu’est Dieu !“ Car “le Ciel on n’y entre pas, on le devient“ dans ce regard d’éternité qui nous donne de voir la beauté du monde dans la lumière de la beauté de Dieu. Nous sommes appelés à être ce qu’iI est : comme le Père n’est regard que pour le Fils, comme le Fils n’est regard que pour le Père, comme l’Esprit Saint qui n’est qu’une respiration d’amour à l’aspiration du Père et du Fils.

1227

Jean Nicolas Grou (1731-1803)

Manuel des âmes intérieures

"Ce ne sont pas ceux qui font le moins de fautes qui sont les plus saints, mais ceux qui ont plus de courage, plus de générosité, plus d'amour, qui font de plus grands efforts sur eux-mêmes, et qui n'éppréhendent pas de broncher, de tomber même et de se salir un peu, pourvu qu'ils avancent." 

1220 

Evangile selon saint Jean (Jn 5, 28-29)

"L'heure vient où tous ceux qui gisent dans leur tombeaux entendront sa Voix, et ceux qui auront fait le bien en sortiront pour la résurrection qui mène à la Vie ; ceux qui auront pratiqué le mal, pour la résurrection qui mène au jugement. 

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)