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1165

saint François de Sales (1567-1622)
Lettre de 1610

“Beaucoup font profession de vouloir être vertueux “à la philosophique”, qui néanmoins ne le sont ni ne le pourront être d’aucune façon, et ils ne produiront autre chose que certains fantômes de vertu. Mais nous, qui savons bien que nous ne saurions avoir un seul brin de vertu que par la grâce de Notre Seigneur, nous devons employer la piété et la sainte dévotion pour vivre vertueusement ; autrement, nous n’aurons des vertus qu’en imagination et en ombre. "

1047

St Jean XXIII, Carnets 

" S'il est vrai qu'au moindre acte de vertu correspond une augmentation de grâces, il doit être vrai, à l'inverse, que le fait de négliger, si peu que ce soit, ces mêmes actes, au moment où le Seigneur m'incite à les accomplir, peut me faire manquer bien des grâces sans lesquelles je ne peux rien faire, absolument rien. 
Je dois donc veiller avec soin aux plus petites occasions, et faire tout ce que je fais avec une délicatesse extrême. 
La sainteté des saints ne se fonde pas sur des faits retentissants, mais sur des petits rien qui aux yeux du monde paraissent insignifiants. 
Les trente premières années de la vie de Jésus Christ m'offrent à cet égard un enseignement plein d'exemples lumineux. Les dispositions de mon caractère, les expériences, les circonstances, m'orientent vers un travail tranquille, pacifique, à l'écart des champs de bataille, plutôt vers le combat, la polémique, la lutte. Eh bien, je ne veux pas devenir un saint en manquant un type discret de sainteté pour faire de moi une mauvaise copie des autres, qui ont un autre caractère que le mien. Mais cette disposition pacifique ne doit pas être une concession à l'amour-propre, à la facilité, à une certaine mollesse dans la pensée, dans les principes, dans le comportement. Le sourire qu'on a habituellement sur les lèvres doit cacher une lutte intérieure, parfois redoutable, contre l'égoïsme; ainsi Dieu et mon prochain auront toujours la meilleure part de moi-même."

1043

saint Léon le Grand

Préparons-nous au pardon mutuel".
« Le Seigneur a dit : "Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs". Il n'est donc permis à aucun chrétien de haïr qui que ce soit. Personne ne peut être sauvé, si ce n'est dans le pardon des péchés. Et ceux que la sagesse du monde méprise, nous ne savons à quel point la grâce de l'Esprit peut leur donner du prix.
Que le peuple de Dieu soit saint, et qu'il soit bon. Saint, pour se détourner de ce qui est défendu ; bon, pour agir selon les commandements. Bien qu'il soit grand d'avoir une foi droite et une saine doctrine, et que soit digne de louange la sobriété, la douceur et la pureté, toutes ces vertus demeurent pourtant vaines sans la charité. Et on ne peut pas dire qu'une conduite excellente soit féconde, si elle n'est pas engendrée par l'amour.
Que les croyants fassent donc la critique de leur propre état d'esprit, et qu'ils examinent attentivement les sentiments intimes de leur cœur. S'ils trouvent au fond de leur conscience quelques fruits de la charité, qu'ils ne doutent pas que Dieu est en eux. Et pour devenir de plus en plus capables d'accueillir un hôte si grand, qu'ils persévèrent et grandissent dans la miséricorde par des actes. Si en effet l'amour est Dieu, la charité ne doit connaître nulle borne, car aucune limite ne peut enfermer la divinité.
Pour traduire en actes ce bien de la charité, mes frères, il est vrai que tous les temps sont bons. Et pourtant, les jours que nous vivons nous y exhortent particulièrement. Ceux qui désirent accueillir la Pâque du Seigneur avec la sainteté de l'esprit et du corps, doivent s'efforcer avant tout d'acquérir cette grâce qui contient la somme des vertus et couvre une multitude de péchés.
Sur le point donc de célébrer le plus grand de tous les Mystères, celui où le Sang de Jésus-Christ a effacé nos iniquités, préparons tout d'abord le sacrifice de la miséricorde. » 

976

Benoît XVI - (13 juin 2012)

« Dans la mesure où notre union avec le Seigneur croît et où notre prière se fait intense, nous aussi nous allons à l’essentiel et nous comprenons que n’est pas la puissance de nos moyens, de nos vertus, de nos capacités qui réalise le Royaume de Dieu, mais que c’est Dieu qui opère des merveilles précisément à travers notre faiblesse, notre inaptitude à la tâche. Nous devons donc avoir l’humilité de ne pas nous reposer sur nos seules forces, mais de travailler, avec l’aide du Seigneur, dans la vigne du Seigneur, en nous confiant à Lui comme de fragiles « vases d’argile ». « Dans un monde où nous risquons de nous fier uniquement à l’efficacité et à la puissance des moyens humains, dans ce monde nous sommes appelés à redécouvrir et à témoigner de la puissance de Dieu qui se communique dans la prière, avec laquelle nous grandissons chaque jour en configurant notre vie à celle du Christ, qui - comme l’affirme Paul - a été crucifié à cause de sa faiblesse, mais il est vivant à cause de la puissance de Dieu. Et nous, nous sommes faibles en union avec lui. Mais nous serons bien Vivants avec lui à cause de la puissance de Dieu à votre égard » (2 Co 13, 4)
» 

974

Père Timothy Radcliffe -
Conférence du 13 octobre 1998 sur la vie religieuse

« Il ne suffit pas de s’asseoir et d’attendre la venue du Règne. Les frères les plus jeunes ne sont parfois pas d’accord avec moi, mais il faut bien se sortir du lit chaque matin pour faire quelque chose. (…) Je me souviens avoir demandé un jour à un frère particulièrement paresseux ce qu’il faisait. Il m’a répondu qu’il était un « signe eschatologique », attendant la venue du Règne » 
« Quand nous étions chez vous, nous vous donnions cet ordre : si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. Or, nous apprenons que certains d’entre vous mènent une vie déréglée, affairés sans rien faire. À ceux-là, nous adressons dans le Seigneur Jésus Christ cet ordre et cet appel : qu’ils travaillent dans le calme pour manger le pain qu’ils auront gagné. » (2 Th 3, 10-12)
L’espérance est une vertu dynamique qui s’accorde mal avec une attitude de passivité, de défaitisme, d’apitoiement sur moi-même où l’on se considère comme victime. « Ma vie nul ne la prend, c’est moi qui la donne » (Jn 10,
18). C’est un peu comme la multiplication des pains : si on apporte 0, cela fera toujours 0. Jésus est prêt à multiplier ; encore faut-il qu’on lui donne quelque chose à multiplier ! 

921

  saint Ignace d'Antioche
  Lettre aux Ephésiens, 13-15. "Le Père m'a envoyé." - Foi en Jésus-Christ (Jn 5, 31-47)
« Efforcez-vous de vous réunir plus fréquemment pour rendre à Dieu actions de grâces et louange. Car, quand vous vous rassemblez souvent, les puissances de satan sont abattues et son œuvre de ruine détruite par l'unanimité de votre foi. Rien ne surpasse la paix, qui triomphe de tous les assauts que nous font les puissances célestes et terrestres.
Rien de tout cela ne vous est caché, si vous portez à Jésus Christ une foi et un amour parfaits, qui sont le commencement et la fin de la vie : le commencement, c'est la foi, et la fin, la charité. Les deux réunies, c'est Dieu. Toutes les autres vertus qui mènent à la perfection découlent de ces deux premières. Nul, s'il professe la foi, ne pèche ; nul, s'il possède la charité, ne hait. "On connaît l'arbre à ses fruits" ; de même, c'est à leurs œuvres qu'on reconnaîtra ceux qui font profession d'être du Christ. Car aujourd'hui l'œuvre qui nous est demandée n'est pas une simple profession de foi, mais d'être trouvés dans la pratique de la foi jusqu'à la fin.
Mieux vaut se taire et être, que de parler sans être. Il est bon d'enseigner, si celui qui enseigne agit. Nous n'avons qu'un seul maître, celui qui "a dit et tout a été fait" (Ps 32,9) ; même les œuvres qu'il a faites dans le silence sont dignes de son Père. Celui qui comprend véritablement la parole de Jésus peut entendre même son silence ; c'est alors qu'il sera parfait : il agira par sa parole et se fera connaître par son silence. Rien n'est caché au Seigneur ; même nos secrets lui sont familiers. Faisons donc tout dans la pensée qu'il demeure en nous ; nous serons ainsi ses temples et lui-même sera en nous notre Dieu. »

912

de saint Vincent de Paul
«Rien ne peut davantage changer les cœurs les plus envenimés que la douceur. Le respect et la douceur nous ont été recommandés par notre Seigneur entre toutes les autres vertus, quand il a dit : « Apprenez de moi que je suis doux et humble»

911

de saint Vincent de Paul

«Une des marques pour connaître si nos communions sont faites selon le dessein de Dieu, c’est quand l’union de notre âme se fait véritablement avec notre Seigneur ; ce qui nous rend en quelque façon semblables à Lui par la pratique des vertus dont il nous a donné l’exemple sur terre, en nous corrigeant de nos défauts»

865


de saint Vincent de Paul *
«La sainte indifférence est l'état des parfaits. C'est l'état des anges, qui sont toujours prêts à exécuter les volontés de Dieu au moindre signal qu'il leur donne, soit au ciel, soit en la terre, sans regarder en quoi ; qui ne perdent jamais Dieu de vue, quelques emplois qu'ils puissent avoir, mais le contemplent en tout et partout ; qui ont autant de joie d'être les gardiens d'un méchant homme que d'un homme de bien, parce qu'ils mettent leur seul contentement à accomplir la volonté de Dieu»

* saint Vincent de Paul, né au village de Pouy près de Dax le 24 avril 1581 ou 1576 et mort le 27 septembre 1660 à Paris, est une figure du renouveau spirituel et apostolique du XVIIᵉ siècle français, prêtre, fondateur de congrégations, qui œuvra tout au long de sa vie pour soulager la misère matérielle et morale. 
Il a été canonisé en 1737.

839

saint Jean-Gabriel Peyboyre (1902-1940)
prêtre et martyr

PEINTRE DU CIEL

Si nous voulons parvenir à la gloire du Ciel, il faut que nous devenions peintres ; plus nous peindrons fidèlement en nous l’humilité de Jésus-Christ, son obéissance, sa charité et ses autres vertus, plus nous assurerons notre salut, et plus notre gloire sera grande dans le Ciel.

824

saint François de Sales

« Bienheureux les coeurs pliables, car ils ne rompront jamais! » (Entretiens, I)

Les durcissements ou la dureté avec laquelle il arrive que des chrétiens affrontent certaines contradictions et contrariétés, évènements, souffrances, oppositions ou encore épreuves, sont finalement bien plus révélateurs de fragilité et de faiblesse que de vertu et d’intelligence, tandis que la souplesse et la capacité d’adaptation aux circonstances révèlent au contraire une attitude qui découle réellement de l’action du Saint-Esprit dans une âme (cf. Gal 5, 22).

752

saint Grégoire de Nysse 
Traité sur la perfection chrétienne

"Les vertus sont les rayons du Soleil de justice qui jaillissent pour nous éclairer, afin que nous rejetions les activités des ténèbres et que nous nous conduisions honnêtement, comme on le fait en plein jour. Refusons les dissimulations honteuses, faisons tout à la lumière alors nous deviendrons lumière nous-mêmes, de façon à éclairer les autres, ce qui est le propre de la Lumière.

Et si nous considérons que le Christ est notre sanctification, nous nous abstiendrons de toute action et de toute pensée profane et impure ; ainsi nous montrerons que nous participons vraiment à son Nom, en professant par notre vie, c'est-à-dire par la pratique et non seulement en parole, son pouvoir de sanctification."

735

Marthe Robin 
Extrait de son "journal" - 4 mars 1930 (mardi)

« Il y a une sainteté commune à laquelle tous les chrétiens par vocation doivent aspirer et embrasser, dans la mesure des grâces qui leur sont faites, parce que tous y sont appelés. La désirer n’est pas de l’orgueil, parce que c’est Dieu qui nous l’impose. La poursuivre n’est pas présomption, puisque pour atteindre ces sommets de l’esprit, nous comptons uniquement sur le secours du ciel, et non sur nous-mêmes ; nous devons cependant et à tout prix la rechercher sans faiblesse, la poursuivre sans langueur, sans tiédeur, sans ralentissement, parce que la perfection demeure en soi une héroïque vertu... Elle est un sommet. »


684

Marthe Robin (« Journal », 16 mai 1930)

« Un long acte de patience, la pratique persévérante de la plus humble vertu est plus difficile, mais plus méritoire qu’un subit élan du cœur. »

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Mgr Bernard Podvin Porte-parole des évêques de France
extrait du communiqué de presse diffusé le samedi 8 novembre 2014

Marthe Robin déclarée « vénérable » par le Pape

Nous apprenons avec joie que ce 7 novembre 2014, le Pape François a autorisé la Congrégation pour la Cause des Saints à promulguer un décret reconnaissant les vertus héroïques de Marthe Robin, (1902-1981), une laïque française, fondatrice des Foyers de Charité.

"Pour être proclamée "vénérable", la vie de Marthe Robin a fait l’objet d’une enquête commencée en 1986. Un dossier de plus de 17.000 pages avec de nombreux témoignages et des expertises a été constitué. Ce dossier a été examiné par une commission de théologiens et de cardinaux à Rome. Cette commission s’est prononcée pour une reconnaissance des vertus héroïques de Marthe Robin. « L'héroïcité des vertus » désigne l'état d'une personne qui s'est entièrement donnée à Dieu et aux autres sans aucun égoïsme, en affrontant les situations difficiles de la vie avec une force qui n'est pas simplement humaine. Ainsi, la vie de Marthe Robin est désormais proposée en exemple aux chrétiens, mais sans être cependant encore l’objet d’un culte."

575

Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal"

5 février 1930 (mercredi) -


Venez, Seigneur Jésus !
Venez, ô mon Maître, ô mon Roi chéri !
Venez réjouir mon coeur !...
Venez consoler mon âme de votre adorable présence !...
venez l'orner de toutes vos vertus !...
Venez l'enrichir de vos dons !...
Venez la fortifier...
Venez l'encourager contre l'ennemi du bien, l'ennemi du salut, et mettre en elle le germe de la vie immortelle.
Venez, ô le bien-aimé de mon coeur !
Venez, ô Jésus, ma vie et mon âme...
Venez !... Ô Vous qui êtes l'Amour, la Lumière et le Salut !


Soyez en moi l’amour qui demeure, la lumière qui éclaire, le Sauveur qui bénit.
Ô douce, ô belle, ô puissante Marie !
ô ma Reine, aidez-moi en ce moment si grave, et dans les luttes si dangereuses de la vie, mettez-moi – puisque vous êtes ma Mère – dans les dispositions où me veut Jésus. Venez en moi pour m’aider à aimer. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour moi pauvre pécheresse, maintenant et à l’heure de ma mort.

567

Marthe Robin (1902-1981)

Prière de Marthe, "Ô Mère de Miséricorde"
Ô Mère de Miséricorde, soyez le secours, le soutien de tous les pauvres affligés, la consolation de ceux qui pleurent, le remède des malades, je Vous en supplie, ô Marie. Vous qui êtes la fille bien aimée de Dieu le Père, la Mère immaculée de Dieu le Fils, l’épouse de l’Esprit-Saint, Vous que l’archange a saluée pleine de grâces, soyez notre avocate, demandez miséricorde pour les pécheurs.
Ô Marie, soyez l’étoile qui me guide, ma lumière dans les ténèbres, mon courage dans l’épreuve, mon refuge dans la douleur.
Ô Marie, pleine de Clémence, ô ma Mère, ne m’abandonnez jamais. Obtenez-moi de partager bientôt votre bonheur dans la félicité des Anges et des Saints.
Ô Vierge ! plus pure que le Ciel, protégez-moi, protégez ma famille chérie, protégez tous vos enfants, comblez-nous de vos faveurs, ornez-nous de vos vertus. Vous êtes notre avocate, demandez miséricorde pour vos pauvres pécheurs.

476

St Augustin
De moribus Ecclesiae Catholicae 1,25,46
Bien vivre n’est autre chose qu’aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme et de tout son agir. On Lui conserve un amour entier (par la tempérance) que nul malheur ne peut ébranler (ce qui relève de la force), qui n’obéit qu’à Lui seul (et ceci est la justice), qui veille pour discerner toutes choses de peur de se laisser surprendre par la ruse et le mensonge (et ceci est la prudence).

456

Bible - Ancien Testament
Isaïe 40, 28-31
Ne sais-tu pas, n'as-tu pas entendu ? Yahweh est un Dieu éternel, qui a créé les extrémités de la terre, qui ne se fatigue ni ne se lasse, et dont la sagesse est insondable.
Il donne de la force à celui qui est fatigué et redouble la vigueur de celui qui est défaillant.
Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, et les jeunes gens chancellent.
Mais ceux qui se confient en Yahweh renouvellent leurs forces ; ils élèveront leur vol comme les aigles ; ils courront et ne se fatigueront
point ; ils marcheront et ne se lasseront point.

452

St Cyprien de Carthage
Epître à Donat, 2
J'errais en aveugle dans les ténèbres de la nuit..., je flottais à la dérive, ignorant de ma vie, étranger à la vertu et à la lumière. Étant donné mes mœurs d'alors, je croyais difficile et malaisé ce que me promettait, pour mon salut, la bonté divine. Comment un homme pouvait-il renaître pour une vie nouvelle par le baptême de l'eau salutaire, être régénéré, dépouillé ce qu'il avait été, et, sans changer de corps, changer d'âme et d'esprit ? Comment, disais-je, une telle conversion est-elle possible ? : voilà ce que je me demandais souvent. Car moi-même aussi j'étais pris et retenu par les mille erreurs de ma vie passée ; je ne croyais pas pouvoir m'en débarrasser, tant j'étais esclave des vices attachés à moi, tant je désespérais du mieux, tant j'avais de complaisance pour mes maux, devenus mes compagnons familiers.


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)