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1691

     Saint François de Sales (1567-1622)
(Entretiens sur la confiance)
" Il faut que notre foi soit fondée sur l'infinie bonté de Dieu et sur les mérites de la Mort et Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ, avec cette condition de notre part, que nous ayons et connaissions en nous une entière et ferme résolution d'être tout à Dieu, et de nous tout abandonner, sans aucune réserve, à la Providence." 

1670

     Saint François de Sales (1567-1622)
(Sermon du 2 février 1620)


" Il faut que nous nous accoutumions à rechercher l'accomplissement de notre perfection selon les voies ordinaires, en tranquillité de coeur, faisant tout ce que nous pouvons pour acquérir les vertus par la fidélité que nous aurons à les pratiquer, un chacun selon notre condition et vocation ; et demeurons en attente pour ce qui regarde de parvenir tôt ou tard au but de notre prétention, laissant cela à la divine Providence." 

1666

     Lorenzo Scupoli (1530-1610)
       (Combat spirituel)

"Cras, cras, demain, demain" comme dit le corbeau ! Je veux d'abord régler cette affaire, me libérer de ces embarras, et ensuite je me mettrai plus calmement à la vie spirituelle. Ce piège en a pris et continue d'en prendre beaucoup ! La cause en est notre paresse et notre inconscience, parce qu'en une affaire qui regarde le salut de l'âme et l'honneur de Dieu, on néglige de prendre sans attendre cette arme si puissante : "Tout de suite ! Tout de suite ! "
Pourquoi "plus tard" ? "Aujourd'hui ! Aujourd'hui ! " et pourquoi "Cras, demain" ? Si l'on m'accordait ce "plus tard", ce "demain", ce serait une étrange voie de salut et de victoire, que de vouloir d'abord recevoir des blessures et entrer dans de nouveaux désordres ! 

1533

    Saint François de Sales 
(à madame de Chantal - 1er novembre 1604)
 « Tenez votre cœur au large, et toujours remis à la Providence divine, soit pour les grandes choses ou pour les petites, et procurez de plus en plus dans votre cœur l’esprit de douceur et de tranquillité. »

1388

   Saint Vincent de Paul 

Sur la foi :
Entretien 18. — Abelly, op. cit., l. III, chap. II, p. 9.
Il n’y a que les vérités éternelles qui soient capables de nous remplir le cœur & de nous conduire avec assurance. Croyez-moi, il ne faut que s’appuyer fortement & solidement sur quelqu’une des perfections de Dieu, comme sur sa bonté, sur sa providence, sur sa vérité, sur son immensité, etc. ; il ne faut, dis-je, que se bien établir sur ces fondements divins pour devenir parfait en peu de temps. Ce n’est pas qu’il ne soit bon aussi de se convaincre par des raisons fortes & prégnantes, qui peuvent toujours servir, mais avec une subordination aux vérités de la foi. L’expérience nous apprend que les prédicateurs qui prêchent conformément aux lumières de la foi, opèrent plus dans les âmes, que ceux qui remplissent leurs discours de raisonnements humains & de raisons de philosophie, parce que les lumières de la foi sont toujours accompagnées d’une certaine onction toute céleste, qui se répand secrètement dans les cœurs des auditeurs ; & de là on peut juger s’il n’est pas nécessaire, tant pour notre propre perfection que pour procurer le salut des âmes, de nous accoutumer à suivre toujours & en toutes choses les lumières de la foi.

1253

  saint François de Sales  (1567-1622) 

(Vrais Entretiens sprituels)

"Dieu est ingénieux à nous faire des croix. Il en fait de fer et de plomb, qui sont accablantes par elles-mêmes ; Il en sait faire de paille, qui semblent ne peser rien, et qui ne sont pas moins difficiles à porter ; Il en fait d'or et de pierreries, qui éblouissent les spectateurs, qui excitent l'envie du public, mais qui ne crucifient pas moins que les croix les plus méprisées. Il en fait de toutes les choses qu'on aime le plus, et les tourne en amertume." 

1252

  saint François de Sales  (1567-1622) 

(Vrais Entretiens sprituels)

"Il y en a qui demandent des croix, et il ne leur semble jamais que Notre Seigneur leur en donnera assez pour satisfaire à leur ferveur ! Moi, je n'en demande point, seulement je désire de me tenir prêt pour porter celles qu'il plaira à sa Bonté de m'envoyer, le plus patiemment et humblement que je pourrai. J'aimerai mieux porter une petite croix de paille que l'on me mettrait sur les épaules sans mon choix, plutôt que d'aller en couper une bien grande dans un bois avec beaucoup de travail, et la porter par après avec une grande peine ; et je croirais, comme il serait véritable, être plus agréable à Dieu avec la croix de paille qu'avec celle que je me serais fabriquée avec plus de peine et de sueur, parce que je la porterais avec plus de satisfaction pour l'amour propre qui se plaît tant à ses inventions ! " 

1247

Thomas a Kempis (1379-1471) - 

(Imitation de Jésus Christ)

"Si tu rejettes une croix, tu en trouveras certainement une autre, et peut-être plus lourde. Penses-tu échapper à ce qu'aucun mortel n'a pu éviter ? Quel saint, en ce monde, aura été sans croix ni épreuve ?" 

1213

Esprit Valentin Fléchier (1632-1710)

(Sermon du 19 mars 1682)

Saint Joseph, homme du jeûne, de la sobriété et de la discrétion :
"Quoiqu'il comptât des rois pour ses ancêtres, et qu'il descendit de ces souverains que Dieu lui-même avait mis sur le trône, il se vit sans chagrin dans une condition basse et cachée, et ne demanda point de sortir de la voie qui lui avait été marquée. Il fut, sans murmurer, tributaire de ceux dont, par le droit de sa naissance, il aurait pu prétendre d'être le maître. La pauvreté ne lui parut pas honteuse, quand c'était Dieu qui l'avait permise. Il était convenable qu'il portât la ressemblance d'un Dieu infirme et humilié, dont il devait être regardé comme le gouverneur et le père. Comme il devait servir à cacher le mystère de l'Incarnation jusqu'au temps qu'il fallut le manifester au monde, il fallait qu'il fût caché dans l'obscurité de sa condition, et qu'il devint lui-même comme un mystère de la Providence." 

999

DIALOGUE DE SAINTE CATHERINE DE SIENNE SUR LA PROVIDENCE
Le plan d'amour de Dieu.
Le Père éternel, avec son inexprimable bonté, tournait son regard vers Catherine et lui disait :
"Ma très chère fille, j'ai absolument décidé de faire miséricorde au monde et de secourir de toute manière l'humanité. Mais l'homme, dans son ignorance, croit voir la mort dans ce que je lui donne pour sa Vie, et il devient ainsi cruel envers lui-même. Pourtant ma Providence l'assiste toujours. Aussi, je veux que tu le saches : tout ce que je donne à l'homme provient de ma souveraine Providence.
Et c'est pourquoi, lorsque je l'ai créé par ma Providence, j'ai regardé en moi-même et j'ai été saisi d'amour par la beauté de ma créature. J'ai voulu la créer à mon image et à ma ressemblance, en y employant largement ma Providence. En outre, je lui ai donné la mémoire pour qu'elle garde le souvenir de mes bienfaits : car je voulais qu'elle participe à ma puissance de Père éternel.
Je lui ai encore donné l'intelligence, pour que, dans la sagesse de mon Fils unique, l'homme connaisse ma volonté, car c'est moi qui donne toutes les grâces avec un brûlant amour de Père. Et je lui ai donné aussi la volonté pour aimer, en participant à la douceur du Saint-Esprit, afin qu'il puisse aimer ce que son intelligence ne pouvait connaître et voir.
Voilà ce que ma douce Providence a fait, uniquement pour que l'homme soit capable de me comprendre et de me goûter avec une joie parfaite, dans l'éternelle vision qu'il aurait de moi. Et, comme je te l'ai déja dit, le ciel était fermé par la désobéissance d'Adam votre premier père. C'est de cette désobéissance que sont venus tous les maux, à travers le monde entier. ~
Afin que l'homme soit délivré de la mort amenée par cette désobéissance, ma Providence a eu la bonté de vous donner mon Fils unique pour secourir votre misère. ~ Je lui ai imposé la grande obéissance pour que le genre humain délivré du poison que la désobéissance de votre premier père avait répandu dans le monde. Aussi, comme saisi d'amour, vraiment obéissant, Il courut sans retard à la mort ignominieuse de la très sainte Croix et sa mort vous donna la Vie, par la force non pas de son humanité mais de sa divinité."
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991

saint Vincent de Paul 
Vie de saint Vincent de Paul par Louis Abelly – volume 2 page 167
« Ayons confiance en Dieu, mais ayons-la entière et parfaite, et tenons pour assuré qu’ayant commencé son œuvre en nous, il l’achèvera ; car je vous demande, qui est-ce qui a établi la Compagnie ? qui est- e qui nous a appliqués aux missions, aux ordinands, aux conférences, aux retraites, etc. ? Est-ce moi ? Nullement. Est-ce M. Portail, que Dieu a joint à moi dès le commencement ? Point du tout, car nous n’y pensions point, nous n’en avions fait aucun dessein. Et qui est –ce donc qui est l’auteur de tout cela ? 
C’est Dieu, c’est sa providence paternelle et sa pure bonté. Car nous ne sommes tous que de chétifs ouvriers, et de pauvres ignorants ; et parmi nous, il y a peu ou point du tout de personnes nobles, puissantes, savantes, ou capables de quelque chose. C’est donc Dieu qui a fait tout cela, et qui l’a fait par telles personnes  que bon lui a semblé, afin que toute la gloire lui revienne. Mettons donc toute notre confiance en Lui, car si nous la mettons aux hommes, ou bien si nous nous appuyons sur quelque avantage de la nature ou de la fortune, alors Dieu se retirera de nous.
Cherchons uniquement Dieu, et Il nous pourvoira d’amis et de toute autre chose, en sorte que rien ne nous manquera. Voulez-vous savoir pourquoi nous ne réussissons pas dans quelque emploi ? C’est parce que nous nous appuyons sur nous-mêmes. Ce prédicateur, ce supérieur, ce confesseur, se fie trop à sa prudence, à sa science et à son propre esprit. Que fait Dieu ? Il se retire de lui, il le laisse là, et quoiqu’il travaille, tout ce qu’il fait ne produit aucun fruit, afin qu’il reconnaisse son inutilité, et qu’il apprenne par sa propre expérience que, quelque talent qu’il ait, il ne peut rien sans Dieu. »



970

de saint Ignace de Loyola (1491-1556) 
Lettre du 17/11/1555
"Il me semble que vous devriez vous résoudre à faire avec calme ce que vous pouvez. Ne soyez pas inquiets de tout, mais abandonnez à la divine Providence ce que vous ne pouvez accomplir par vous-même. Sont agréables à Dieu notre soin et notre sollicitude raisonnables pour mener à bien les affaires dont nous devons nous occuper par devoir.
L’anxiété et l’inquiétude de l’esprit ne plaisent point à Dieu. Le Seigneur veut que nos limites et nos faiblesses prennent appui en sa force et en sa toute-puissance ; il veut nous voir croire que sa bonté peut suppléer à l’imperfection de nos moyens.
Ceux qui se chargent d’affaires nombreuses, même avec une intention droite, doivent se résoudre à faire simplement ce qui est en leur pouvoir, sans s’affliger s’ils ne parviennent pas à tout réaliser comme ils le voudraient. A condition toutefois qu’ils aient accompli tout ce que la nature humaine peut et doit faire selon les indications de la conscience.
Si on doit laisser de côté certaines choses, il faut s’armer de patience, et ne pas penser que Dieu attend de nous ce que nous ne pouvons pas faire : Il ne veut pas davantage que l’homme s’afflige de ses limites. Pourvu que l’on donne satisfaction à Dieu,- ce qui est plus important que de donner satisfaction aux hommes – il n’est pas nécessaire de se fatiguer outre mesure.
Bien plus, lorsqu’on s’est efforcé d’agir de son mieux, on peut abandonner tout le reste à celui qui a le pouvoir d’accomplir tout ce qu’il veut. "
Plaise à la divine Bonté de nous communiquer toujours la lumière de la Sagesse, pour que nous puissions voir clairement et accomplir fermement son bon plaisir, en nous et dans les autres… pour que nous acceptions de sa main ce qu’il nous envoie, en faisant cas de ce qui a le plus d’importance : la patience, l’humilité, l’obéissance et la charité…
Que Jésus Christ soit seulement en nos âmes avec ses dons spirituels ! Amen. "

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903

de saint Vincent de Paul

«L'espérance naît de la foi et lui est proportionnelle. Qui connaît Dieu et croit en lui, ne peut espérer qu'en lui, ne s'appuyer que sur lui. Ce qu'est à la foi la vue de la vérité divine, dégagée de toute considération humaine, la vue de la seule bonté de Dieu l'est à l'espérance, qui, dédaignant les hommes et les ressources terrestres, ne peut plus se confier, se reposer qu'en la Providence divine»

902

de saint Vincent de Paul

«La prévoyance est bonne, quand elle est soumise à Dieu ; mais elle passe à l'excès, quand nous nous empressons pour éviter quelque chose que nous appréhendons : nous espérons plus de nos soins que de sa Providence, et nous pensons faire beaucoup en prévenant ses ordres par notre désordre, qui fait que nous adhérons plutôt à la prudence humaine qu'à sa parole»

821

saint François de Sales

« Tenez votre coeur au large ; reposez-le souvent dans les bras de la divine Providence : courage! courage! Jésus est nôtre! Qu’à jamais nos coeurs soient à Lui! » (Lettre)

673

saint Maximilien-Marie KOLBE (1894-1941) prêtre et martyr


"J'ai moi-même peur de la souffrance et de l'humiliation mais je me rassure, en pensant que, même Jésus, dans le Jardin des Oliviers, n'a pas éprouvé un sentiment différent. Les grâces viennent au moment où nous en avons besoin !"


601


L'Imitation de Jésus-Christ 
Troisième partie, chap. L



« Rien ne se produit ici-bas sans raison, sans un but fixé par la Providence. »



551

Saint Ignace de Loyola(1491-1556)
Prêtre et fondateur de la « Compagnie de Jésus » (Jésuites)
Lettre du 17/11/1555



« Faire avec calme ce que l'on peut », disait saint Ignace.

Voici un extrait de lettre écrite par saint Ignace de Loyola.
« Il me semble que vous devriez vous résoudre à faire avec calme ce que vous pouvez. Ne soyez pas inquiets de tout, mais abandonnez à la divine Providence ce que vous ne pouvez accomplir par vous-même. Sont agréables à Dieu notre soin et notre sollicitude raisonnables pour mener à bien les affaires dont nous devons nous occuper par devoir. L’anxiété et l’inquiétude de l’esprit ne plaisent point à Dieu.

Le Seigneur veut que nos limites et nos faiblesses prennent appui en sa force et en sa toute-puissance; il veut nous voir croire que sa bonté peut suppléer à l’imperfection de nos moyens. Ceux qui se chargent d’affaires nombreuses, même avec une intention droite, doivent se résoudre à faire simplement ce qui est en leur pouvoir, sans s’affliger s’ils ne parviennent pas à tout réaliser comme ils le voudraient. À condition toutefois qu’ils aient accompli tout ce que la nature humaine peut et doit faire selon les indications de la conscience.

Si on doit laisser de côté certaines choses, il faut s’armer de patience, et ne pas penser que Dieu attend de nous ce que nous ne pouvons pas faire : Il ne veut pas davantage que l’homme s’afflige de ses limites. Pourvu que l’on donne satisfaction à Dieu – ce qui est plus important que de donner satisfaction aux hommes – il n’est pas nécessaire de se fatiguer outre mesure. Bien plus, lorsque l’on s’est efforcé d’agir de son mieux, on peut abandonner tout le reste à celui qui a le pouvoir d’accomplir tout ce qu’il veut.

Plaise à la divine Bonté de nous communiquer toujours la lumière de la Sagesse, pour que nous puissions voir clairement et accomplir fermement son bon plaisir, en nous et dans les autres, pour que nous acceptions de sa main ce qu’il nous envoie, en faisant cas de ce qui a le plus d’importance : la patience, l’humilité, l’obéissance et la charité… Que Jésus Christ soit seulement en nos âmes avec ses dons spirituels! Amen. »

Saint Ignace de Loyola (1491-1556) – 

@QuestionsdeFoi

451

St Césaire d'Arles
Sermon 114, 6
Dieu ne te regarde pas en train de lutter dans le combat comme le peuple regarde un aurige... Quand Dieu regarde ses combattants, il aide ceux qui l'invoquent.

425

St Augustin
Sermon 47, 3 (le troupeau du Seigneur)
Quel bonheur, d'être du troupeau de Dieu ! On ne saurait y réfléchir, mes frères, sans ressentir une grande joie au milieu même des larmes et des tribulations de cette vie. Car le troupeau dont on fait partie n'est pas sous la garde d'un berger que puissent déchirer les loups ou surprendre les voleurs pendant son sommeil. A qui est-il dit : Vous êtes le pasteur d'Israël (Ps LXXIX, 2) ? sinon à Celui de qui il est dit encore : Jamais ne dort ni ne sommeille le Gardien d'Israël (Ps CXX, 4) ? Soit donc que nous veillions, soit que nous dormions, toujours il veille sur nous ; et si les troupeaux ordinaires sont en sûreté sous la garde d'un homme, quelle doit être notre sécurité, puisque nous sommes sous la houlette de Celui qui est à la fois notre pasteur et notre père ?


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)