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1690

     pape François
(Lettre apostolique "Admirabile Signum" (Admirable Signe) du 1er décembre 2019 -
paragraphe 6)
6. Dans nos crèches, nous avons l'habitude de mettre de nombreux santons symboliques. Tout d'abord, ceux des mendiants et des personnes qui ne connaissent pas d'autre abondance que celle du cœur. Eux aussi sont proches de l'Enfant Jésus à part entière, sans que personne ne puisse les expulser ou les éloigner du berceau improvisé, car ces pauvres qui l'entourent ne détonnent pas au décor. Les pauvres, en effet, sont les privilégiés de ce mystère et, souvent, les plus aptes à reconnaître la présence de Dieu parmi nous.

1657

     sainte Téresa de Calcutta 
"C’est Noël chaque fois que vous souriez à votre frères et lui tendez la main, chaque fois que vous vous taisez pour écouter quelqu’un, chaque fois que vous tournez le dos aux préjugés qui relèguent les opprimés aux confins de leur isolement, chaque fois que vous espérez avec les prisonniers, ceux qui sont chargés du poids de la pauvreté physique, morale ou spirituelle, chaque fois que vous reconnaissez avec humilité vos limites et votre faiblesse.
C’est Noël chaque fois que vous permettez à Dieu d’aimer les autres à travers vous.
Prions Dieu qu’à Noël nous puissions accueillir Jésus non dans la froide mangeoire de notre cœur, mais dans un cœur plein d’amour et d’humilité, animé par la chaleur de l’amour que nous avons les uns pour les autres."

1588

     pape François 
( Message pour le Carême 2014)
ll s'est fait pauvre pour nous enrichir par sa pauvreté (cf  2 Cor 8,9)
La pauvreté du Christ qui nous enrichit, c’est le fait qu’il ait pris chair, qu’il ait assumé nos faiblesses, nos péchés, en nous communiquant la miséricorde infinie de Dieu. La pauvreté du Christ est la plus grande richesse : Jésus est riche de sa confiance sans limite envers le Père, de pouvoir compter sur Lui à tout moment, en cherchant toujours et seulement la volonté et la gloire du Père. Il est riche comme est riche un enfant qui se sent aimé et qui aime ses parents et ne doute pas un seul instant de leur amour et de leur tendresse. La richesse de Jésus, c’est d’être le Fils ; sa relation unique avec le Père est la prérogative souveraine de ce Messie pauvre. Lorsque Jésus nous invite à porter son « joug qui est doux », il nous invite à nous enrichir de cette « riche pauvreté » et de cette « pauvre richesse » qui sont les siennes, à partager avec lui son Esprit filial et fraternel, à devenir des fils dans le Fils, des frères dans le Frère Premier-né (cf. Rm 8, 29)
 On a dit qu’il n’y a qu’une seule tristesse, c’est celle de ne pas être des saints (L. Bloy) ; nous pourrions également dire qu’il n’y a qu’une seule vraie misère, c’est celle de ne pas vivre en enfants de Dieu et en frères du Christ.

1531

  Citation venant d'un Chartreux.
(Le chemin du vrai bonheur)

« La pauvreté est une béatitude de l’amour qui aime et qui se sait aimé. Qui est plus pauvre que celui qui aime et qui est plus riche ?
Il reçoit tout gratuitement, il dépend totalement de l’Aimé qui est sa joie, il ne se suffit absolument pas à lui-même. Il se sait rien, mais il voit avec évidence que le don qu’il fait de ce rien rend l’autre heureux.
Notre pauvreté rend Dieu heureux car elle permet le don de son Amour, et Il ne veut que se donner. »

1529

  Saint Jean de la Croix 
(Avis et maximes)

« Les pauvres dans l’Esprit (cf Mt 5, 3) donnent avec une grande libéralité tout ce qu’ils possèdent. Leur plaisir est de savoir s’en passer en l’offrant par amour pour Dieu et pour le prochain...
Non seulement les biens, les joies et les plaisirs de ce monde nous embarrassent et nous retardent dans la voie vers Dieu, mais les joies et les consolations spirituelles sont elles-mêmes un obstacle à notre marche en avant si nous les recevons ou les recherchons avec un esprit de propriété. »

1492

   Saint Jean Chrysostome
« Le Christ nous a invités à sa table, dit-il, il nous a vêtus, quand nous étions nus, et nous ne l'accueillons pas quand il passe. Il nous a fait boire à sa coupe, et nous lui refusons un verre d'eau fraîche. »
« Tu vénères l'autel de l'Église, lorsque le corps du Christ y descend. Mais l'autre, qui est le corps du Christ, tu le négliges et tu restes indifférent quand il périt. »
« Cet autel, tu peux le voir dressé partout dans les ruelles et sur les places ; à chaque heure, tu dois y porter l'offrande ; car là est le lieu du sacrifice. Et comme le prêtre, debout à l'autel, appelle l'Esprit, de même toi aussi, tu appelles l'Esprit comme une huile répandue en abondance, par tes paroles et par tes actions. Toutes les fois que tu vois un pauvre avec foi, songe que tu as un autel, sous tes yeux. »

1472

   saint Jean Chrysostome (345-407) 
Homélie sur l'Epitre aux Romains
"Il ne s'est pas contenté de la mort de la croix, mais Il accepta d'être pauvre, étranger, errant, nu, prisonnier, malade, pour vous interpeller. Si vous ne me donnez pas de réponse, dit-il, pour tout ce que j'ai enduré pour vous, ayez pitié de ma pauvreté. Si même ma pauvreté ne vous fait pas pitié, laissez-vous au moins toucher par ma maladie, fléchir par mon emprisonnement. Si tout cela ne vous ramène pas à des sentiments humains, pensez au peu que je vous demande : un morceau de pain, un toit, une parole de consolation." 

1395

   sainte Teresa de Calcutta (1910-1997)

"J'ai soif" (Jn 19,28)

Le 10 septembre 1946. Sœur Teresa est dans le train qui grimpe en direction de Darjeeling, aux pieds de l’Himalaya. Elle se rend à la retraite annuelle des Sœurs de Loreto. Elle a 36 ans. Elle est heureuse. Sa vie est pleine. Depuis ses élèves jusqu’à ses consœurs, tout le monde l’aime. Puis soudain cette voix dans son cœur et tout à la fois hors d’elle qui lui dit : « J’ai soif de toi, de ton amour ».

C’est la voix de Jésus. Elle ne doute pas. Dans ce train, le Christ lui demande de tout laisser, même son ordre, pour servir les plus pauvres parmi les pauvres, pour L’apporter à eux, dans les trous obscurs de l’existence humaine la plus dégradée. C’est la naissance des Missionnaires de la Charité, l’ordre fondé par Mère Teresa de Calcutta

Quand elle explique cette expérience en 1993, elle affirme avoir expérimenté la « soif de Dieu » comme étant les « profondeurs du désir divin infini d'aimer et d'être aimé ».
Elle conçoit alors que sa vocation est de répondre à cette soif de Dieu, en aimant les pauvres dans lesquels elle voit Dieu :« Pour moi, ils sont tous le Christ - Le Christ dans un déguisement désolant ».
lors la lettre dite de « Varanasi » écrite aux missionnaires de la Charité, le 25 mars 1993, elle affirme :
« Si vous devez retenir quelque chose de la lettre de Mère, retenez ceci: « J'ai soif » est bien plus profond que Jésus vous disant « Je vous aime ». Tant que vous ne savez pas au plus profond de vous que Jésus a soif de vous, vous ne pouvez pas savoir qui Il veut être pour vous. Ou qui Il veut que vous soyez pour Lui. » Mère Teresa poursuit « Jésus a soif, même maintenant, dans votre cœur et dans les pauvres, Il connaît votre faiblesse. Il veut seulement votre amour, Il veut seulement la chance de vous aimer. ».



1356

   saint Jean Chrysostome (345-407)

(Homélie sur la première Épitre aux Corinthiens)

"plus votre frère est obscur et pauvre plus vous êtes certain que Jésus-Christ se présente à vous et vous visite dans sa personne. Ne recherchons point ceux qui peuvent nous rendre le bien que nous leur faisons "et vous serez heureux de ce qu'ils n'ont rien à vous rendre", nous dit Jésus. Soyons donc sans inquiétude lorsque nous ne recevons pas la récompense de nos bienfaits ; soyons bien plutôt inquiets quand nous la recevons car alors nous n'avons plus rien à attendre ; mais si les hommes ne nous rendent rien, alors c'est Dieu Lui-même qui nous le rendra : "Car vous en recevrez la récompense à la résurrection des justes." 

1355

   saint Jean Chrysostome (345-407)

(Homélie sur l'Épitre aux Romains)

"Le Christ erre mourant de faim. Donnez-Lui donc ce qui lui appartient, dans votre intérêt. Même à ce prix, vous ne donnez rien ! Ils seraient plus insensibles que la pierre ceux qui, malgré l'attrait de toutes ces bonnes raisons, garderaient au coeur cette cruauté diabolique. Il ne s'est pas contenté de la mort de la croix, mais Il accepta d'être pauvre, étranger, errant, nu, prisonnier, malade pour vous interpeller. 
Si vous ne me donnez pas de réponse, dit-Il, pour tout ce que j'ai enduré pour vous, ayez pitié de ma pauvreté. Si même ma pauvreté ne vous fait pas pitié, laissez-vous au moins toucher par ma maladie, fléchir par mon emprisonnement. Si tout cela ne vous ramène pas à des sentiments humains, pensez au peu que je vous demande : un morceau de pain, un toit, une parole de consolation." 

1342

   pape François 

(Message pour la Journée mondiale des pauvres - 18 novembre 2018)

“Les pauvres nous évangélisent, en nous aidant à découvrir chaque jour la beauté de l’Evangile. Ne passons pas à côté de cette occasion de grâce. En ce jour, considérons-nous comme leurs débiteurs. Se tendre la main les uns et les autres, c’est vivre une rencontre de salut qui soutient la foi, rend effective la charité, donne l’espérance pour avancer sur le chemin où le Seigneur vient à notre rencontre”.

1341

   pape François 

(Message pour la Journée mondiale des pauvres - 18 novembre 2018)

“C’est l’Esprit qui suscite des gestes qui expriment la réponse et la proximité de Dieu. Lorsqu’il nous est donné de nous faire proche des pauvres, sachons reconnaître que c’est Lui, le premier, qui a ouvert nos yeux et notre coeur à la conversion. Les pauvres n’ont pas besoin de compétiteurs, mais d’un amour qui sache demeurer discret et oublier le bien accompli. Les véritables acteurs sont le Seigneur et les pauvres. Celui qui se met au service est l’instrument entre les mains de Dieu pour faire reconnaître sa Présence et son Salut.”

1340

   pape François 

(Message pour la Journée mondiale des pauvres - 18 novembre 2018)

“Pour que les pauvres sortent de leur condition dégradante, il leur faut percevoir la présence de frères et de soeurs qui s’occupent d’eux, et ouvrant la porte de leur coeur et de leur vie, les considèrent comme des amis et des familiers.”

1337

   pape François 

(Message pour la Journée mondiale des pauvres - 18 novembre 2018)

Dieu répond par un agir concret, en se faisant proche du pauvre. Il se penche sur la personne humaine dans tout ce qu’elle est, pour la restaurer dans son intégrité et sa dignité 

“La réponse de Dieu au pauvre est toujours une intervention de salut pour soigner les blessures de l’âme et du corps, pour rétablir la justice et pour aider à reprendre une vie digne. La réponse de Dieu est aussi un appel pour que quiconque croit en lui puisse faire de même.”

1336

   pape François 

(Message pour la Journée mondiale des pauvres - 18 novembre 2018)

“Nous pouvons nous demander : comment se fait-il que ce cri qui monte jusqu’à Dieu ne parvient pas à nos oreilles et nous laisse indifférents et impassibles ?”

1335

   pape François 

(Message pour la Journée mondiale des pauvres - 18 novembre 2018)

Le cri du pauvre “traverse les cieux et rejoint Dieu”.

“Le Seigneur entend les pauvres qui crient vers Lui. Il écoute ceux dont la dignité est foulée et qui ont cependant la force d’élever leur regard vers le haut pour recevoir lumière et réconfort”

1334

   pape François 

(Message pour la Journée mondiale des pauvres - 18 novembre 2018)

“La pauvreté n’est pas recherchée mais elle est le fruit de l’égoïsme, de l’orgueil, de l’avidité et de l’injustice. Elle prive les personnes des moyens d’une vie digne. (…) Le manque des moyens de base de subsistance, la marginalisation due au manque de travail, les différentes formes d’esclavage social, malgré les avancées accomplies par l’humanité… Comme Bartimée, l’aveugle de l’Evangile, beaucoup de pauvres sont aujourd’hui au bord de la route et cherchent un sens à leur condition. Combien s’interrogent sur les raisons de leur descente dans un tel abysse, et sur la manière d’en sortir! Ils attendent que quelqu’un s’approchent d’eux et leur disent: «Confiance, lève-toi; il t’appelle.»

1324

  Joseph Wresinski (1917-1988)

prêtre diocésain français, fondateur du Mouvement des droits de l'homme ATD Quart Monde

 (Refuser la misère)

"La différence entre pauvreté et misère est là. L'homme misérable est dans une situation insupportable, tenu pour quantité négligeable ou même pis : il est tenu pour un être néfaste qui n'aurait jamais dû naître, alors qu'au plus profond de lui, il sait qu'il est pourtant un -homme-.
Vouloir la dignité, rêver d'être quelqu'un et se le voir refuser même par ceux qui ne sont pas beaucoup plus riches que soi, tel le voisin, l'épicier, le facteur..., c'est cela la misère. Et c'est ce qui marque la frontière entre pauvreté et exclusion."

1323

  Joseph Wresinski (1917-1988)

prêtre diocésain français, fondateur du Mouvement des droits de l'homme ATD Quart Monde

 (Refuser la misère)

"Ce n'est pas d'avoir faim ou de ne pas savoir lire, ce n'est même pas d'être sans travail qui est le pire malheur de l'homme.
Le pire des malheurs, c'est de se savoir compté pour nul, au point où même vos souffrances sont ignorées.
Le pire est le mépris de vos concitoyens, car c'est le mépris qui tient à l'écart de tout droit, qui fait que le monde dédaigne ce que vous vivez. Il vous empêche d'être reconnu digne et capable de responsabilité. Le plus grand malheur de la pauvreté extrême est d'être comme un mort vivant, tout au long de son existence."

1285

  Pape François 

(5 juin 2013, Audience Générale..)

"Lorsque l’on jette de la nourriture, c’est comme si l’on volait la nourriture à la table du pauvre, à celui qui a faim !", 

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)