Affichage des articles dont le libellé est Patience. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Patience. Afficher tous les articles

943

LETTRE DE SAINT AUGUSTIN À PROBA SUR LA PRIÈRE
« Prier sans cesse »

Désirons toujours la vie bienheureuse auprès du Seigneur Dieu, et prions toujours. Mais les soucis étrangers et les affaires affaiblissent jusqu'au désir de prier ; c'est pourquoi, à heures fixes, nous les écartons pour ramener notre esprit à l'affaire de l'oraison. Les mots de la prière nous rappellent au but de notre désir, de peur que l'attiédissement n'aboutisse à la froideur et à l'extinction totale, si la flamme n'est pas ranimée assez fréquemment.

C'est pourquoi, lorsque l'Apôtre dit : Faites connaître vos demandes auprès de Dieu, on ne doit pas l'entendre en ce sens qu'on les fait connaître à Dieu, car il les connaissait avant même qu'elles existent ; mais qu'elles doivent demeurer connues de nous auprès de Dieu par la patience, et non auprès des hommes par l'indiscrétion. ~

Cela étant, il n'est pas défendu ni inutile de prier longtemps, lorsqu'on en a le loisir, c'est-à-dire lorsque cela n'empêche pas d'autres occupations bonnes et nécessaires, bien que, en accomplissant celles-ci, on doive toujours prier, comme je l'ai dit, par le désir. Car si l'on prie un peu longtemps, ce n'est pas, comme certains le pensent, une prière de bavardage. Parler abondamment est une chose, aimer longuement en est une autre. Car il est écrit du Seigneur lui-même qu'il passa la nuit en prière et qu'il priait avec plus d'insistance : faisait-il alors autre chose que nous donner l'exemple en priant dans le temps au moment voulu, lui qui, avec le Père, exauce dans l'éternité ?

On dit que les moines d'Égypte ont des prières fréquentes, mais très courtes et comme lancées à la dérobée, pour éviter que se détende et se dissipe, en se prolongeant trop, cette attention vigilante et soutenue si nécessaire à l'homme qui prie. Ils montrent par là que l'on ne doit pas accabler cette attention, quand elle ne peut se maintenir ; mais de même, si elle se maintient, il ne faut pas l'interrompre trop tôt.

La prière ne doit pas comporter beaucoup de paroles, mais beaucoup de supplication, si elle persiste dans une fervente attention. Car beaucoup parler lorsqu'on prie, c'est traiter une affaire indispensable avec des paroles superflues. Beaucoup prier, c'est frapper à la porte de celui que nous prions par l'activité insistante et religieuse du cœur. Le plus souvent, cette affaire avance par les gémissements plus que par les discours, par les larmes plus que par les phrases. Dieu met nos larmes devant Lui et notre gémissement n'échappe pas à Celui qui a tout créé par sa Parole et qui ne recherche pas les paroles humaines.

#QuestionsdeFoi

938

père Georges Finet (1898 -1990), père spirituel de Marthe Robin.
extrait de conférence - revue des Foyers de Charité "l'Alouette" N°308-309 - octobre 2018
"Ce n'est que progressivement que monte la Vie divine dans nos âmes.
Soyez patients avec vous-même, car la Vie ne monte que peu à peu.
Dieu lui-même met trois mois pour faire pousser une salade.. N'oubliez pas cela !
Ne soyez pas surpris de vos lenteurs dans la montée de la Vie divine dans vos âmes.
Soyez patients !"


Pour s'abonner à la revue des Foyers de Charité, cliquez sur ce lien : "L'Alouette", https://www.lesfoyersdecharite.com/publications/

933

Emmanuel HOUSSET
L'Intelligence de la pitié, Phénoménologie de la communauté
"Néanmoins, au-delà de toutes les formes possibles de pitiés malveillantes, la vraie pitié s'annonce comme le lieu unique où nous pouvons nous ouvrir à ce que nous devons être, dans la pudeur d'une écoute patiente d'autrui qui le laisse être avant de vouloir le comprendre. Il ne s'agit pas d'écrire une histoire de la pitié, mais de dévoiler la seule vraie pitié comme unique accès possible à autrui et comme unique origine d'une véritable communauté humaine : elle est une intelligence de l'amour qui seule respecte la parole propre d'autrui et qui seule permet de vivre ensemble."

923

de saint Ignace d'Antioche 
Lettre à Polycarpe (VI 1), Sources chrétiennes n°10, Le Cerf, 1944.

« Peinez ensemble les uns avec les autres, ensemble combattez, luttez, souffrez, dormez, réveillez-vous, comme des intendants de Dieu, comme des assesseurs, comme des serviteurs. Cherchez à plaire à celui sous les ordres de qui vous faites campagne (cf. II Tim 2, 4), de qui aussi vous recevez votre solde, qu'on ne trouve parmi vous aucun déserteur. Que votre Baptême demeure comme votre bouclier, la foi comme votre casque, la charité comme votre lance, la patience comme votre armure. Vos dépôts, ce sont vos oeuvres, afin que vous receviez comme il convient les sommes auxquelles vous avez droit. Soyez donc patients les uns envers les autres, dans la douceur, comme Dieu l'est pour vous. »

891


du bienheureux Bartolo Longo *(1841-1926)
« De même que deux amis qui se retrouvent souvent ensemble finissent par se ressembler même dans la manière de vivre, de même, nous aussi, en parlant familièrement avec Jésus et avec la Vierge, par la méditation des Mystères du Rosaire, et en formant ensemble une même vie par la Communion, nous pouvons devenir, autant que notre bassesse le permet, semblables à eux et apprendre par leurs exemples sublimes à vivre de manière humble, pauvre, cachée, patiente et parfaite »
* Bartolo Longo (Latiano, 11 février 1841 - Pompei, 5 octobre 1926) est un avocat italien et militant catholique, fondateur du Sanctuaire Notre-Dame du Rosaire de Pompei et d'associations religieuses. Il fut béatifié le 26 octobre 1980 par le pape Jean-Paul II, qui voyait en lui un « apôtre du Rosaire » et le cite à cinq reprises dans sa Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae.

868

de saint Vincent de Paul 
«Ce ne sont pas les hommes qui font bien aller les choses ; c'est Dieu, lequel permet qu'elles aillent quelquefois autrement que nous ne voulons, pour nous faire connaître que nous n'y pouvons rien, ou pour exercer notre patience»

774

Saint Bernard de Clairvaux ;
La considération (1149-1152)


Comparez votre présent à votre passé ; voyez si vous avez fait des progrès en vertu, en sagesse, en intelligence, en mansuétude, ou si, ce qu'à Dieu ne plaise, vous n'auriez pas décliné. Si vous êtes plus patient ou plus impatient, plus emporté ou plus doux, plus fier ou plus humble, plus allable ou plus austère, plus humain ou plus intraitable, plus pusillanime ou plus courageux, plus sérieux ou plus dissipé, plus circonspect ou plus confiant, qu'il ne doit vous convenir de l'être. 

819

saint François de Sales

« Il faut avoir un cœur grand et de longue haleine : les grandes choses ne se font qu’à force de temps et de patience. Ce qui croît en un jour meurt en un autre. » (Lettre) 



736

Marthe Robin 


Connaissez-vous les seize 💎 (diamants) pour atteindre la plus haute perfection selon Marthe Robin ?

➡️ amour de Dieu | amour du prochain | chasteté | pauvreté | pureté | obéissance | patience | humilité | renoncement | douceur | assistance aux offices | fidélité à l’oraison | mortification intérieure | confiance | silence | paix.



693


Marthe Robin 

(« Journal », 19 janvier 1931)

« Nul ne donne sa mesure par un autre ; il faut donner par soi avec l’aide de Dieu.
Dieu veut de nous de la volonté dans la faiblesse, du renoncement dans le besoin, de l'amour dans nos douleurs, de la patience dans l'adversité.  »


684

Marthe Robin (« Journal », 16 mai 1930)

« Un long acte de patience, la pratique persévérante de la plus humble vertu est plus difficile, mais plus méritoire qu’un subit élan du cœur. »

587

Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal"
22 mars 1930 

“Rien dans ma vie ne ressemble à un jour lumineux. Quel étrange et douloureux changement !
Il me semble que je n’y vois plus ; mon esprit, qui s’occupait si volontiers de Dieu, ne peut se fixer nulle part ; mon cœur, d’ordinaire si brûlant d’amour, ne sent plus rien, le dégoût remplace l’ardeur qu’il avait pour le bien, la peur remplace l’allégresse, cette divine allégresse qui transporte et rend tout léger. Tout ce que je dis, tout ce que je fais, tout ce que je donne me semble perdu.

Nul, s’il n’a passé par cette épreuve, ne peut comprendre l’angoisse d’un cœur qui se trouve plongé dans les ténèbres et les doutes spirituels sans pouvoir s’en dégager, ou s’il le peut, n’est pas compris de son directeur, soit qu’il manque d’expérience, soit que Dieu ne lui accorde pas les lumières nécessaires pour connaître le triste état de cette âme, soit aussi qu’Il veuille la laisser dans le complet abandon.

L’amour obtient tout, la patience aussi...
et j’ai tout, puisque je possède Dieu...
puisque j’appartiens à Dieu !

Dieu sera avec moi toujours, quelle que soit la nuit qui m’enveloppe et, avec Dieu, j’aurai toujours et la force pour ne pas faiblir et la grâce pour profiter de cette rude épreuve. Pourtant, je l’avoue, je ne pense ni à me plaindre, ni à me décourager, tant il est vrai souvent qu’on est malheureux par comparaison.

Je compte en tout sur le secours de Dieu et j’attends en paix le temps de sa miséricorde, car il me semble qu’il ne m’affligerait pas d’une aussi terrible épreuve si elle ne devait servir à rien, si elle ne devait pas être utile à quelque chose.

Mon unique consolation au milieu de tant de peines, c’est la grâce que Dieu me fait de ne pas moins l’aimer qu’à l’ordinaire ; c’est la pensée que, loin de lui demander de me délivrer d’un si grand tourment, je suis disposée à souffrir autant jusqu’à la fin de ma vie, si tel est son bon plaisir. Je suis sa très humble servante, je m’abandonne donc à Lui de bon cœur et je le prie seulement de m’assister, afin que je ne l’offense point.”



584

Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal" .

2 mars 1930 (Dimanche) Ne vouloir que Dieu seul pour consolateur et pour ami, c’est gagner le Cœur de ce Père plein de miséricorde et attirer sur soi ses plus douces caresses.
Au reste, les consolations des hommes sont plus qu’impuissantes à soulager le cœur ; elles y creusent au contraire de lamentables vides ; elles en souillent les affections les plus saintes, elles ouvrent la porte à de nombreux défauts.

Les consolations célestes, au contraire, amènent avec elles l’humilité, la charité, l’obéissance, la mortification, la patience, l’oubli de soi, la paix. La pensée de Dieu console toujours, car quiconque est uni à Dieu par la grâce peut se passer de beaucoup de choses.

580

Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal" - 20 février 1930 (jeudi)


“Je l’ai compris : si la patience conduit à la paix et à la sainteté par l’amour, l’humiliation est la voie directe qui mène à l’humilité, source de toutes vraies grandeurs ; elle est aussi un moyen énergique pour nous détacher des créatures et nous attacher à Dieu.

Résolution : laisser l’humiliation accomplir dans mon âme son œuvre de purification et de perfection.”

570

Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal"

"C'est en tenant toujours intérieurement mes regards fixés sur la divine bonté de Jésus que je reçois le courage et la patience dont j'ai tant besoin." -Marthe Robin-

551

Saint Ignace de Loyola(1491-1556)
Prêtre et fondateur de la « Compagnie de Jésus » (Jésuites)
Lettre du 17/11/1555



« Faire avec calme ce que l'on peut », disait saint Ignace.

Voici un extrait de lettre écrite par saint Ignace de Loyola.
« Il me semble que vous devriez vous résoudre à faire avec calme ce que vous pouvez. Ne soyez pas inquiets de tout, mais abandonnez à la divine Providence ce que vous ne pouvez accomplir par vous-même. Sont agréables à Dieu notre soin et notre sollicitude raisonnables pour mener à bien les affaires dont nous devons nous occuper par devoir. L’anxiété et l’inquiétude de l’esprit ne plaisent point à Dieu.

Le Seigneur veut que nos limites et nos faiblesses prennent appui en sa force et en sa toute-puissance; il veut nous voir croire que sa bonté peut suppléer à l’imperfection de nos moyens. Ceux qui se chargent d’affaires nombreuses, même avec une intention droite, doivent se résoudre à faire simplement ce qui est en leur pouvoir, sans s’affliger s’ils ne parviennent pas à tout réaliser comme ils le voudraient. À condition toutefois qu’ils aient accompli tout ce que la nature humaine peut et doit faire selon les indications de la conscience.

Si on doit laisser de côté certaines choses, il faut s’armer de patience, et ne pas penser que Dieu attend de nous ce que nous ne pouvons pas faire : Il ne veut pas davantage que l’homme s’afflige de ses limites. Pourvu que l’on donne satisfaction à Dieu – ce qui est plus important que de donner satisfaction aux hommes – il n’est pas nécessaire de se fatiguer outre mesure. Bien plus, lorsque l’on s’est efforcé d’agir de son mieux, on peut abandonner tout le reste à celui qui a le pouvoir d’accomplir tout ce qu’il veut.

Plaise à la divine Bonté de nous communiquer toujours la lumière de la Sagesse, pour que nous puissions voir clairement et accomplir fermement son bon plaisir, en nous et dans les autres, pour que nous acceptions de sa main ce qu’il nous envoie, en faisant cas de ce qui a le plus d’importance : la patience, l’humilité, l’obéissance et la charité… Que Jésus Christ soit seulement en nos âmes avec ses dons spirituels! Amen. »

Saint Ignace de Loyola (1491-1556) – 

@QuestionsdeFoi

534

père Jean Baptiste Edart
extrait d'homélie pour le samedi de la 16ème semaine du Temps Ordinaire - année B 
(Mt 13, 24-30)
Distinguer le blé de l’ivraie est une chose. Savoir arracher l’un sans toucher à l’autre en est une autre. Les moissonneurs ont un savoir-faire que les serviteurs n’ont pas. Si nous savons distinguer le mal du bien, empêcher d’accéder au Royaume ne nous revient pas. Un jugement humain risque fort d’exclure à tort qui aurait sa place dans le royaume. Sachons patienter face au mal qui nous entoure, remettant le jugement à celui qui est seul juge.

468

Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix
Dans "Edith Stein. La puissance de la Croix", Nouvelle Cité, Montrouge 1999 (5ème éd.), p. 53
Il me paraît bien plus grand de voir s'accomplir quelque chose que l'on a longtemps demandé dans la prière, que d'être exaucé immédiatement.

447

St Jean Chrysostome
Homélies sur les Actes, 6, 4
Combien la douceur est préférable à la colère et à l'emportement. D'ailleurs Dieu nous commande la première et le démon la seconde. Aussi, quand même il n'existerait ni Dieu, ni démon, n'oubliez point que nos propres intérêts nous prescriraient encore de cultiver cette vertu et de fuir ce vice.
Et en effet, l'homme doux et patient est débonnaire pour lui-même et utile aux autres, tandis que l'homme violent et irascible devient ennuyeux à lui-même et inutile aux autres.

413

Bible - Nouveau Testament
Romains 12, 9-21
Que votre charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur ; attachez-vous fortement au bien. Quant à l'amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres, vous prévenant d'honneur les uns les autres ; pour ce qui est du zèle, ne soyez pas nonchalants. Soyez fervents d'esprit ; c'est le Seigneur que vous servez.
Soyez pleins de la joie que donne l'espérance, patients dans l'affliction, assidus à la prière, prêts à subvenir aux nécessités des saints, empressés à donner l'hospitalité.
Bénissez ceux qui vous persécutent : bénissez et ne maudissez pas.
Réjouissez-vous avec ceux qui sont dans la joie ; pleurez avec ceux qui pleurent.
Ayez les mêmes sentiments entre vous ; n'aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux ; ne rendez à personne le mal pour le mal ; veillez à faire ce qui est bien devant tous les hommes.
S'il est possible, autant qu'il dépend de vous, soyez en paix avec tous.
Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés ; mais laissez agir la colère de Dieu ; car il est écrit : " A moi la vengeance; c'est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. "
Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s'il a soif, donne-lui à boire ; car en agissant ainsi, tu amasseras des charbons de feu sur sa tête.
Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais triomphe du mal par le bien.


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)