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1930

      Isaac de Ninive (appelé aussi Isaac le syrien)
(Discours ascétiques, 73)

"Ne t'approche jamais des paroles des Mystères qui sont dans l'Écriture sans prier et sans demander l'aide de Dieu. Mais dis : "Seigneur, accorde-moi de ressentir la puissance qui est en elle" Considère que la prière est la clef qui ouvre au sens véritable de l'Écriture."

1921

      saint Augustin 
(La doctrine chrétienne 1, 36, 40)

"Quiconque croit avoir compris les divines Écritures ou l'une de ses parties, sans toutefois réussir, avec ce qu'il a compris, à ériger l'édifice de ce double amour -de Dieu et du prochain-, ne les a pas encore comprises."

1920

      saint Augustin 
(Préface au Miroir des préceptes nouveaux de l'Écriture Sainte)

"Nul n'ignore que l'Écriture Sainte, c'est à dire l'ensemble des livres de la Loi, des Prophètes et des Évangiles ainsi que des écrits apostoliques auxquels nous reconnaissons une autorité canonique, se donne comme seul objectif, dans certaines de ses parties, de nourrir la connaissance et de donner des bases solides à la foi. (...). D'autres textes, en revanche, contiennent des préceptes à observer et à mettre en pratique ou des interdictions de faire telle ou telle action (...) et établissent des normes pour une vie morale conforme aux exigences de la religion véritable."

1919

      saint Augustin 
(Commentaire sur les Psaumes 103 4, 1)

"Rappelez-vous qu'il n'y a qu'un seul discours de Dieu dans le développement de toute l'Écriture Sainte, et qu'il n'y a qu'un seul Verbe qui résonne par la bouche de tous les écrivains sacrés. Ce Verbe étant, au commencement, Dieu auprès de Dieu, ne connaît pas le langage des syllabes, car il est hors du temps. Nous devons nous en émerveiller si, en raison de notre faiblesse, il s'est abaissé à articuler nos paroles quand Il s'est abaissé pour assumer la faiblesse même de notre corps."

1900

      Benoît XVI
     (Homélie du 8 janvier 2012)

Dieu veut nous donner de bonnes choses à boire et à manger, des choses qui nous font du bien ; alors que parfois, nous utilisons mal nos ressources, nous les utilisons pour des choses qui ne servent pas, et qui sont même au contraire nocives.
Dieu veut en particulier nous donner sa Personne et sa Parole : Il sait qu’en nous éloignant de Lui, nous nous trouverions très vite en difficulté, comme le fils prodigue de la parabole, et surtout, nous perdrions notre dignité humaine.
Et c’est pour cela qu’il nous assure qu’Il est la Miséricorde infinie, que ses pensées et ses voies ne sont pas comme les nôtres — heureusement pour nous ! — et que nous pouvons toujours revenir à Lui, à la maison du Père. Il nous assure ensuite que si nous accueillons sa Parole, celle-ci portera de bons fruits dans notre vie, comme la pluie qui irrigue la terre (cf. Is 55, 10-11).

1785

     Bx Columba Marmion (1858-1923)
(Le Christ, Vie de l'âme)
"Je vous enverrai l'Esprit Saint", nous a promis Jésus ; "Lui-même vous rappellera tout ce que je vous ai dit" (Jn 14, 26), L'Esprit de Vérité nous "rappelle les paroles" de Jésus. Qu'est-ce que cela signifie ? Quand nous contemplons les actions du Christ Jésus, ses mystères, il arrive qu'un jour telle parole, que nous avons maintes fois lue et relue sans qu'elle nous ait particulièrement frappés, prend tout à coup un relief surnaturel que nous ne lui connaissons pas auparavant. Cette parole divine, l'Esprit Saint, que la liturgie appelle "le doigt de Dieu", la grave, la burine dans l'âme ; elle y demeure toujours pour être une lumière et un principe d'action ; si l'âme est humble et attentive, cette parole divine y fait son oeuvre, silencieuse mais féconde." 

1780

     pape François 
(Angélus du 14 décembre 2014)
La maison de la joie
Le coeur de l'homme désire la joie. Nous désirons tous la joie : chaque famille, chaque peuple aspire au bonheur. Mais quelle est cette joie que le chrétien est appelé à vivre et à témoigner ! C'est celle qui vient de la proximité de Dieu, de sa Présence dans notre vie. Depuis que Jésus est entré dans l'histoire, en naissant à Bethléem, l'humanité a reçu le germe du royaume de Dieu, comme un terrain reçoit la semence, la promesse d'une récolte à venir. Il n'est plus nécessaire de chercher toujours. Il ne s'agit pas d'une joie seulement espérée ou reportée au paradis : ici, sur terre, nous sommes tristes, mais au paradis nous serons joyeux. Non ! Ce n'est pas cette joie-là. Cette joie est bien réelle et l'on peut en faire l'expérience dès à présent, parce que Jésus Lui-même est notre joie, et avec Jésus la joie est là. Comme le dit votre écriteau : "Avec Jésus, la joie est là," Encore une fois :"Avec Jésus, la joie est là." Et sans Jésus, y-a-t'il de la joie ? Non  ! Il est Vivant, Il est le Ressuscité, et Il agit en nous et parmi nous par la Parole et les Sacrements. Nous tous, baptisés, enfants de l'Église, nous sommes appelés à accueillir une fois encore la présence de Dieu parmi nous et à aider les autres à la découvrir, ou à la redécouvrir pour ceux qui l'auraient perdue. C'est une très belle mission, semblable à celle de Jean-Baptiste : orienter tout un chacun vers le Christ -pas vers soi-même !- parce que c'est vers Lui que tend le coeur de tout homme qui recherche la joie et le bonheur."

1779

     pape François 
(Angélus du 15 décembre 2013)
Aux coeurs égarés
"Le troisième Dimanche de l'Avent, également appelé dimanche de Gaudete, est le jour de la joie. Dans la liturgie résonne plusieurs fois l'invitation à la joie, l'invitation à se réjouir. Pourquoi ? parce que le Seigneur est proche. Noël est proche. Le message chrétien s'appelle "Évangile", c'est-à-dire "Bonne Nouvelle", une annonce de joie pour tout le peuple. L'Église n'est pas un refuge pour les gens tristes, l'Église est la maison de la joie ! Et ceux qui se sentent tristes trouvent en elle la joie, ils trouvent en elle la véritable joie ! Mais la joie de l'Évangile n'est pas quelconque ni injustifiée. Elle vient du sentiment d'être accueilli et aimé de Dieu. Comme le prophète Isaïe nous le rappelle : "Aux cœurs égarés, dites : Courage, n'ayez crainte ! " Dieu est Celui qui vient nous sauver, et Il apporte plus particulièrement son secours aux cœurs égarés. Sa venue parmi nous fortifie, stimule, donne du courage, fait exulter et fleurir le désert et la steppe, c'est-à-dire notre vie quand elle devient aride. Et quand notre vie devient-elle aride ? Quand elle est privée de l'eau de la parole de Dieu et de son esprit d'amour." 

1738

    Saint François de Sales (1567-1622)
(Sermon du 1er mars 1617)
"Les Écritures ne suffisent-elles pas ? Oui, elles suffisent ; c'est nous qui ne suffisons pas à puiser la doctrine catholique dans les seules Écritures prises isolément. La Tradition est donc nécessaire ; et l'idée de vouloir puiser la doctrine au souffle de l'Esprit Saint est tout à fait insensée ; on attribuerait aux Écritures autant de significations qu'il y a de têtes. il faut donc étudier ce dépôt, suivre les enseignements de la foi transmise une fois pour toutes aux saints (Jude 3-4), écouter l'Église qui en est la dépositaire. Elle n'invente pas la doctrine, elle la conserve fidèlement." (Saint François de Sales (1567-1622) - Sermon du 1er mars 1617)

1737

    Fènelon (1651-1715)  théologien, pédagogue et écrivain français
(Divers sentiments et avis chrétiens)
"A quoi servirait la parole extérieure des pasteurs et même de l'Écriture s'il n'y avait une parole intérieure du Saint Esprit même, qui donne à l'autre toute son efficace ? La parole même de l'Évangile, sans cette Parole vivante et féconde de l'intérieur, ne serait qu'un vain son. Cette Parole, sortie de la bouche du Sauveur, pendant sa vie mortelle, n'a eu tant de vertu et n'a produit tant de fruits sur la terre qu'à cause qu'elle était animée par cette parole de vie qui est le Verbe même.

1565

   pape François 
(Angélus 11/08/2019)


"Il nous est demandé de garder « les lampes allumées », pour être en mesure d’éclairer l’obscurité de la nuit. C’est-à-dire que nous sommes invités à vivre une foi authentique et mature, capable d’éclairer les nombreuses “nuits” de la vie. Nous le savons, nous avons tous vécu des jours qui étaient de vraies nuits spirituelles. La lampe de la foi demande d’être nourrie en continu, par la rencontre Cœur à cœur avec Jésus dans la prière et dans l’écoute de sa Parole. "

1440


   Adam de Perseigne 

"Une pieuse réserve sur ce qui nous échappe vaut mieux qu'une âpre discussion sur ce dont on est incertain" 

1429

  saint Antoine de Padoue

"Celui qui est rempli du Saint-Esprit parle diverses langues. Ces diverses langues sont les divers témoignages rendus au Christ, comme l'humilité, la pauvreté, la patience et l'obéissance. Nous les parlons quand, en les pratiquant nous-mêmes, nous les montrons aux autres. La Parole est Vivante, lorsque ce sont les actions qui parlent. Je vous en prie, que les paroles se taisent, et que les actions parlent. Nous sommes pleins de paroles mais vides d'actions ; à cause de cela, le Seigneur nous maudit, lui qui a maudit le figuier où il n'a pas trouvé de fruits mais seulement des feuilles. « La loi, dit saint Grégoire, a été présentée au prédicateur pour qu'il pratique ce qu'il prêche. » Il perd son temps à répandre la connaissance de la loi, celui qui détruit son enseignement par ses actions."

1395

   sainte Teresa de Calcutta (1910-1997)

"J'ai soif" (Jn 19,28)

Le 10 septembre 1946. Sœur Teresa est dans le train qui grimpe en direction de Darjeeling, aux pieds de l’Himalaya. Elle se rend à la retraite annuelle des Sœurs de Loreto. Elle a 36 ans. Elle est heureuse. Sa vie est pleine. Depuis ses élèves jusqu’à ses consœurs, tout le monde l’aime. Puis soudain cette voix dans son cœur et tout à la fois hors d’elle qui lui dit : « J’ai soif de toi, de ton amour ».

C’est la voix de Jésus. Elle ne doute pas. Dans ce train, le Christ lui demande de tout laisser, même son ordre, pour servir les plus pauvres parmi les pauvres, pour L’apporter à eux, dans les trous obscurs de l’existence humaine la plus dégradée. C’est la naissance des Missionnaires de la Charité, l’ordre fondé par Mère Teresa de Calcutta

Quand elle explique cette expérience en 1993, elle affirme avoir expérimenté la « soif de Dieu » comme étant les « profondeurs du désir divin infini d'aimer et d'être aimé ».
Elle conçoit alors que sa vocation est de répondre à cette soif de Dieu, en aimant les pauvres dans lesquels elle voit Dieu :« Pour moi, ils sont tous le Christ - Le Christ dans un déguisement désolant ».
lors la lettre dite de « Varanasi » écrite aux missionnaires de la Charité, le 25 mars 1993, elle affirme :
« Si vous devez retenir quelque chose de la lettre de Mère, retenez ceci: « J'ai soif » est bien plus profond que Jésus vous disant « Je vous aime ». Tant que vous ne savez pas au plus profond de vous que Jésus a soif de vous, vous ne pouvez pas savoir qui Il veut être pour vous. Ou qui Il veut que vous soyez pour Lui. » Mère Teresa poursuit « Jésus a soif, même maintenant, dans votre cœur et dans les pauvres, Il connaît votre faiblesse. Il veut seulement votre amour, Il veut seulement la chance de vous aimer. ».



1380

 Saint Charbel 
"Vivez dans la lumière de la vérité que vous saisissez. Il ne suffit pas de connaître le chemin pour arriver, il faut le suivre. Dieu éclaire les pages, mais c'est à vous de les lire. Dieu vous illumine le chemin, mais c'est à vous d'y marcher. Celui qui monte se sert de ses pieds, celui qui descend, c'est avec ses pieds qu'il descend; et là où vous arrivez, ce sont vos pieds qui vous y auront conduits.
Soyez toujours en état d'écoute et d'éveil. Refaites vos comptes quotidiennement, changez votre vie et renouvelez-la. Si vous écoutez humblement, vous comprendrez la vérité et elle vous libérera.
Affranchissez-vous des cordes qui vous ligotent. Vos pensées, vos croyances propres et vos penchants vous enchaînent comme les cordes qui immobilisent le navire au quai et le sécurisent, mais elles ne lui permettent pas de naviguer.
Laissez la parole de Dieu vous délier des vôtres en les rompant l'une après l'autre, même si vous en souffrez. Ne stagnez pas dans vos penchants et dans vos pensées même s'ils vous offrent repos et sécurité. Toute sécurité est une illusion sans la paix du Christ. Le repos loin du cœur est une duperie. Ne craignez pas de vous libérer du rivage et de quitter le port; livrez-vous à Dieu pour vous affranchir de vos chaînes.
C'est sa Parole qui vous oriente, et son Esprit qui souffle dans vos voiles; ainsi vous arriverez à la rive de lumière. Le navire est destiné à traverser la mer et non pas à rester au port. Il est fait pour naviguer très loin au large.
Il faut dénouer toutes ses cordes ; s'il en reste une seule, elle l'empêchera de quitter le port. Ne gardez que les cordes qui font dresser le mât, celles de l'amour et de la communion qui vous lient à vos frères les hommes. Votre voyage dans ce monde est un chemin vers la sainteté qui est une perpétuelle transformation de l'état matériel vers celui de la lumière.
Priez pour écouter, priez pour comprendre et priez pour vivre votre foi, la pratiquer et en témoigner. Priez pour vous transformer en lumière. Écoutez en priant, comprenez la vérité dans la prière, et vivez en prière."

1377

      Benoît XVI
     (6 octobre 2006)

"Parler pour susciter les applaudissements, parler en fonction de ce que les hommes veulent entendre, parler en obéissant à la dictature des opinions communes, cela est considéré comme une sorte de prostitution de la parole et de l'âme. " 

1358

   saint Pio de Pietrelcina

à son père spirituel, le père Agostino le 27 février 1918 : 

« Ayez toujours le ferme propos, mon bon Père, de répondre généreusement à Jésus et de vous rendre digne de lui, c’est-à-dire semblable à lui et orné des adorables perfections révélées par l’Ecriture et l’Evangile. Mais pour que cette imitation soit possible, il y faut une réflexion quotidienne sur la vie de celui qui se propose comme modèle. De cette réflexion naît l’estime de ses actes, et de cette estime le désir et le réconfort de l’imitation. » 

1357

   saint Pio de Pietrelcina

Padre Pio était souvent ému jusqu’aux larmes en entendant ou en proclamant l’Ecriture Sainte au cours de la Messe. Un jour qu’on lui en demandait la raison, il déclara : 
« Les dons de Dieu n’ont donc pas de valeur pour toi ! Cela est-il de peu d’intérêt que Dieu dialogue avec ses créatures ? »

1198

saint Jean Chrysostome (345-407)
Contre ceux qui jeûnent à la première Pâque

"Pourquoi jeûnons-nous ces quarante jours ? Beaucoup autrefois s'approchaient des Mystères de Pâques témérairement et comme à l'aventure, et surtout dans ce temps où Jésus-Christ les a institués. Or, les Pères, sachant le danger qu'il y avait à s'en approcher avec négligence, désignèrent, lorsqu'ils furent réunis, quarante jours consacrés au jeûne, aux prières, à l'audition de la Parole de Dieu, aux assemblées, afin qu'étant tous soigneusement purifiés en ces jours, nous puissions nous approcher des Sacrements avec une conscience aussi pure que possible."

1189

Marthe Robin 

 (Journal - 12 avril 1930)

"Après les touchantes paroles de mon père spirituel je dis encore : Jésus je ne suis pas digne que vous vous donniez tout à moi, mais dites seulement une Parole et mon âme sera guérie. Jésus doit la prononcer cette parole car je le sens et quand mon père prend la divine Hostie et l'élève à portée de mes yeux en prononçant les saintes paroles, alors mon coeur se fond, mes yeux contemplent, ravis par un pouvoir qui est hors de moi, je sens que mon âme voudrait s'échapper de mon enveloppe. Mais Jésus a pitié de sa petite victime exauçat ses prières et ainsi ne permettant pas qu'il se passe rien d'extraordinaire. Je suis bien clouée à la Croix ; mais c'est avec Toi, ô divin Crucifié, l'Amour est le puissant levier qui soulève de terre.


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)