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1875

     saint François de Sales (1567-1622)
(Sermon du 21 mars 1621)
"Grâce à Dieu, il y a partout des chrétiens : en France, en Europe, en Asie, en Afrique, enfin dans tous les pays du monde : mais le malheur est qu'il y en a si peu qui fassent profession de vrais chrétiens, que c'est grande pitié ! Ils pensent faire beaucoup quand ils se gardent de gros péchés, comme de voler, de tuer, et choses semblables ; et l'on dit : c'est un homme de bien. Néanmoins, ils ne se soucient point des conseils que Notre-Seigneur donne, lesquels sont : "Qui veut venir après moi, qu'il renonce à soi-même, prenne sa croix et me suive", et tant d'autres beaux enseignements qui nous peuvent faire arriver à la perfection." 

1852

     André Hamon (1795-1874)
        (Méditation pour l'Épiphanie)
"pourquoi ne correspondons-nous pas comme eux à notre sainte vocation ? Pourquoi tant tenir au monde ? Pourquoi ne pas le quitter, au moins d'affection, méprisant ce qu'il estime, estimant ce qu'il méprise, haïssant ce qu'il aime et aimant ce qu'il hait ? 

1813

     Guillaume Gibieuf (1583-1650)
(De la vie et des grandeurs de la Vierge)
"Dieu avait commencé, dans la Création du monde, par diriger les hommes vers la Vie éternelle en leur donnant la puissance et la sagesse, et si le premier homme avait été fidèle à son Souverain, tous ses descendants auraient marché par ce chemin jusqu'en l'éternité. Mais l'homme s'est renié et a renié Dieu dans cet état de force et d'immortalité. Dieu, donc, se résolut de le conduire par une voie entièrement opposée, d'impuissance et de folie apparente, et voulut que son propre Fils marchât le premier dans ce chemin des enfants d'Adam." 

1809

     Saint Césaire d'Arles (470-543)
    (Sermon 38)
"Parfois tu cherches à donner quelque chose à un indigent et tu n'as pas de quoi ; mais tu as tout ce qu'il faut pour pardonner au pécheur, et autant que tu le veux. De l'or, de l'argent, des vêtements, du blé, du vin et de l'huile, il peut arriver que tu n'aies pas de quoi en donner aux pauvres ; mais pour ce qui est de pardonner à ses ennemis, jamais tu ne pourras t'en excuser : car si dans la cave ou dans ton grenier tu n'as rien que tu puisses donner, tu peux sortir du trésor de ton coeur quelque chose à offrir." 

1788

     Louis Chardon (1595-1651)
       (Méditations sur la Passion)
"Tous les hommes qui ont été ne sont que comme des ombres, ou des figures d'hommes, et non pas des hommes en vérité, depuis qu'Adam eut perdu son innocente. Car où est la beauté de l'image de Dieu ? Elle n'est plus entière. Où est l'ordre ravissant que le Créateur avait établi dans les puissances de l'âme ? l'homme maître de l'univers, est devenu l'esclave des créatures. Il n'y avait donc plus d'homme que Jésus Christ."

1787

     Jean-Nicolas Grou (1731-1803)
       (Manuel des âmes intérieures)
"Dieu veut que l'on craigne sa justice, afin qu'on évite le péché, qu'on en sorte au plus tôt, qu'on l'expie par la pénitence, qu'on ne se flatte jamais de l'avoir suffisamment expié, et qu'on ne présume pas légèrement du pardon. Mais en même temps, Il veut qu'on se confie en Lui, qu'on espère tout de sa miséricorde, qu'on se retourne vers Lui par amour plutôt que par crainte, qu'on ne se livre pas à des frayeurs vaines et injurieuses à Dieu, qui n'ont d'autre effet que de nous consterner et de nous décourager.
Mais jusqu'où doit aller la confiance en Dieu ? Aussi loin que sa puissance et sa bonté, aussi loin que notre faiblesse et notre misère ; c'est à dire qu'elle ne doit point avoir de bornes." 

1775

     pape François 
(Homélie du 9 décembre 2013 - Un monde paralytique)
"L'Évangile de la guérison du paralytique nous présente le Christ, vainqueur de la paralysie de l'humanité. Il nous décrit le pouvoir de la miséricorde divine qui pardonne et dissout le péchés dès lors qu'il rencontre une foi authentique. Les paralysés de la conscience sont contagieux. Avec la complicité de la pauvreté de l'histoire et de notre péché, ils peuvent se développer pour intégrer les structures sociales et les communautés, au point de mettre fin à des peuples entiers. Mais le commandement du Christ peut retourner la situation : "lève-toi et marche !" Que l'hostilité et la division cessent pour toujours. Que reprennent par des intérêt contradictoires et obscurs. Que de réelles garanties de libertés religieuses soient enfin accordées à tous, ainsi que le droit des chrétiens à vivre sereinement là où ils sont nés, dans la patrie qu'ils aiment en tant que citoyens depuis deux mille ans, pour contribuer comme toujours au bien de tous... Et continuons d'avancer, en cherchant le Seigneur, en cherchant de nouvelles routes, de nouvelles voies qui nous rapprochent de Lui. Et s'il le faut, perçons un trou dans le toit pour nous rapprocher tous du Seigneur, pour que notre imagination créatrice de la charité nous mène à cela : trouver et montrer la voie de la rencontre, la route de la fraternité, la route de la paix. Pour notre part, nous désirons "glorifier Dieu", en remplaçant la peur par l'émerveillement : aujourd'hui encore, nous pouvons voir des "choses prodigieuses". Le prodige de l'Incarnation du Verbe et, par conséquent, de la proximité absolue de Dieu avec l'humanité, dans laquelle nous projette le Mystère de l'Avent." 

1773

     pape François 
(Homélie du 2 décembre 2014 - Le Mystère de l'Incarnation)
"On ne connaît la grandeur du mystère de Dieu qu'à travers celui de Jésus, et le mystère de Jésus parle précisément de s'abaisser, de s'annihiler, de s'humilier, un mystère qui apporte le salut aux pauvres, à ceux qui sont détruits par tant de maladies, qui ont péché dans des situations difficiles. En dehors de ce cadre, on ne peut pas comprendre le mystère de Jésus, on ne peut pas comprendre l'onction du Saint-Esprit qui le fait se réjouir (cf Lc 10, 21-24) dans la louange du Père, et qui le conduit à évangéliser les pauvres, les exclus. Nous demandons au Seigneur de nous rapprocher toujours plus de son mystère, et de le faire sur la route qu'Il veut que nous suivions : la voie de l'humilité, la voie de la douceur, la voie de la pauvreté, celle sur laquelle nous nous sentons pécheurs. C'est ainsi qu'il vient nous sauver, nous libérer."

1747

     Saint François de Sales (1567-1622)
        (Introduction à la vie dévolte)
"Le péché n'est honteux que quand nous le faisons, mais étant converti en confession et pénitence, il est honorable et salutaire. La contrition et confession sont si belles et de si bonne odeur, qu'elles effacent la laideur et dissipent la puanteur du péché. Simon le lépreux disait que Marie-Madeleine était pécheresse ; mais Notre Seigneur dit que non, et ne parle plus que des parfums qu'elle répandit et de la grandeur de sa charité. Si nous sommes bien humbles, notre péché nous déplaira infiniment parce que Dieu en est offensé, mais l'accusation de notre péché nous sera douce et agréable, parce que Dieu en est honoré : ce nous est une sorte d'allègement de bien dire au médecin le mal qui nous tourmente." 

1746

     Jean-Baptiste Saint-Jure (1588-1657)
        (De la connaissance du Fils de Dieu)
" Rentrons en nous-mêmes, faisons pénitence de nos péchés, efforçons-nous de nous réconcilier avec Dieu par un sincère repentir et par tous les moyens possibles et ne différons pas plus longtemps une action si importante. Dites-moi, si vous aviez reçu une blessure, attendriez-vous quatre ou cinq jours à la faire panser ? n'appelleriez-vous pas de suite le chirurgien pour y mettre un bon appareil ? Si vous étiez tombé dans un bourbier, si vous aviez sali vos mains, votre visage, vos habits, remettriez-vous à la semaine suivante à vous nettoyer ou n'iriez-vous pas chercher promptement de l'eau pour vous laver ? Pourquoi ne feriez-vous donc pas la même chose pour votre âme ? Pourquoi laisseriez-vous écouler les semaines et les mois avant de penser à la guérir, à la laver, et à recouvrer les biens immenses que vous avez perdus ? faites-vous donc plus de cas des taches d'un habit que de celles de votre âme ? des plaies de votre corps que de celles de votre coeur ?
Toutes ces raisons ne doivent-elles pas vous porter à faire pénitence et à vous réconcilier avec Dieu ? " 

1708

     pape François 
( Homélie, Sainte Marthe, 15 décembre 2014)
"Le coeur et la banane "

" On ne négocie pas le coeur, on ne marchande pas le roc. Le roc est le Christ, ce n'est pas négociable ! C'est le drame de l'hypocrisie de certains. Jésus n'a jamais négocié son coeur de Fils. Il est resté ouvert aux autres, et a continué de chercher un chemin pour les aider.
Quelquefois, il m'est arrivé de voir un chrétien ou une chrétienne, avec le coeur faible et aussi dur qu'un roc. Alors je me suis arrêté pour demander au Seigneur : jette-lui une peau de banane pour qu'il fasse une belle glissade, et qu'il ait honte d'être pécheur. Ainsi, il pourra Te rencontrer, Toi qui es le Sauveur."

1707

     pape François 
( Homélie, Sainte Marthe, 16 décembre 2014)
"Faire confiance à Dieu "

Quand nous serons à même de dire au Seigneur : " Seigneur, voici mes péchés. Pas ceux de celui-ci ou de celui-là; Ce sont les miens. Prends-les, Toi, comme cela, je serai sauvé", alors nous verrons quel beau peuple, un peuple humble et pauvre a confiance dans le nom du Seigneur."

1704

     pape François 
( Angélus, 7 décembre 2014)
"Vides et bosses "

" Je pense à tous ceux qui sont opprimés par la souffrance, l'injustice et les abus. A tous ceux qui sont esclaves du pouvoir, de l'argent, des succès, de la mondanité. Les pauvres ! Leur consolation est factice. Ils ne reçoivent pas la vraie consolation du Seigneur ! Nous sommes tous appelés à consoler nos frères, en témoignant que seul Dieu peut éliminer les causes des drames existentiels et spirituels. Il peut le faire ! Il est puissant !
Le prophète Isaïe s'adresse à notre coeur pour nous dire que Dieu oublie nos péchés et nous console. Si nous nous tournons vers Lui le coeur humble et repenti. Il abattra les murs du mal, Il comblera les vides causés par nos négligences, Il lissera les bosses de l'orgueil et de la vanité et Il ouvrira la voie de notre rencontre avec Lui. " 

1686

     pape François
(Lettre apostolique "Admirabile Signum" (l'Admirable Signe) du 1er décembre 2019 -
paragraphe 3 )
Pourquoi la crèche suscite-t-elle tant d'émerveillement et nous émeut-elle ? Tout d'abord parce qu'elle manifeste la tendresse de Dieu. Lui, le Créateur de l'univers, s'abaisse à notre petitesse. Le don de la vie, déjà mystérieux à chaque fois pour nous, fascine encore plus quand nous voyons que Celui qui est né de Marie est la source et le soutien de toute vie. En Jésus, le Père nous a donné un frère qui vient nous chercher quand nous sommes désorientés et que nous perdons notre direction ; un ami fidèle qui est toujours près de nous. Il nous a donné son Fils qui nous pardonne et nous relève du péché.

1617

     André Louf (1929-2010) ; moine trappiste ; ermite
(au gré de Sa grâce)

Oser demeurer dans sa faiblesse et se réconcilier avec son péché
Nous connaissons bien notre faiblesse, mais nous ne savons pas comment la gérer. Elle blesse inconsciemment l'image idéale de nous-mêmes que nous portons toujours avec nous. Nous pensons spontanément que la sainteté est à chercher dans la direction opposée au péché, et nous comptons sur Dieu pour que son Amour nous délivre de la faiblesse et du mal, et nous permette ainsi d'atteindre la sainteté. Mais ce n'est pas ainsi que Dieu agit sur nous. La sainteté ne se trouve pas à l'opposé de la tentation, mais au coeur même de la tentation. Elle ne nous attend pas au-delà de notre faiblesse, mais à l'intérieur même de celle-ci.
Échapper à la faiblesse serait échapper à la puissance de Dieu qui n'est à l'oeuvre que dans celle-ci. Il nous faut donc apprendre à demeurer dans notre faiblessse, mais armés d'une foi profonde ; accepter d'être exposés à notre faiblesse en même temps que livrés à la miséricorde de Dieu. C'est uniquement dans notre faiblesse que nous sommes vulnérables à l'amour de Dieu et à sa puissance. Demeurer dans la tentation et la faiblesse, voilà l'unique voie pour entrer en contact avec la grâce et pour devenir miracle de la miséricorde de Dieu.
Portrait d'André Louf en 1970/1975

1605

   Stan Rougier
« Pour Jésus, le péché n'est pas une attitude qui pourrait humilier, faire honte. C'est une maladie. On ne traite pas un cancéreux de « pauvre crétin » ou d’ « abruti »... On apaise sa douleur… » 

1563

   Saint Jean-Marie Vianney (1785-1859) 
   Saint Curé d'Ars
A propos de l'Eucharistie :
« Ne dites pas que vous n’en êtes pas digne. C’est vrai : vous n’en êtes pas digne, mais vous en avez besoin. »

1552

 Cardinal Pierre de Bérulle (1575-1629)
"O Jésus espoir des pénitents"
"O Jésus ! Espoir des pénitents, que vous avez été bon d'accueillir Marie Madeleine la pécheresse lorsqu'elle s'est jetée à vos pieds, les a arrosés de ses larmes, les a couverts de ses baisers.
Oh! Que votre condescendance a été grande, lorsque vous avez daigné agréer ces marques de repentir, et même vous complaire dans ces témoignages de son amour. Après un tel acte de miséricorde, ne me repoussez pas, doux Jésus, quand à mon tour j'ose me précipiter à vos pieds sacrés, les couvrir de larmes d'une profonde douleur, les baiser avec l'ardeur d'une fervente oraison. Faites que j'entende votre parole si pleine de compassion et de clémence, de douceur et de pardon, comme Marie-Madeleine mérita de les recueillir de votre bouche divine. Oui, que mes innombrables péchés me soient remis en vue de vos mérites et par votre infinie Miséricorde."


1519

   Lettre de Saint Jacques 
Nouveau Testament - chapitre 1, 13-18
 « 13 Que nul, s’il est éprouvé, ne dise : "C’est Dieu qui m’éprouve." Dieu en effet n’éprouve pas le mal, il n’éprouve non plus personne. 14 Mais chacun est éprouvé par sa propre convoitise qui l’attire et le leurre. 15 Puis la convoitise, ayant conçu, donne naissance au péché, et le péché, parvenu à son terme, enfante la mort. 16 Ne vous égarez pas, mes frères bien-aimés : 17 tout don excellent, toute donation parfaite vient d’en haut et descend du Père des lumières, chez qui n’existe aucun changement, ni l’ombre d’une variation. 18 Il a voulu nous enfanter par une parole de vérité, pour que nous soyons comme les prémices de ses créatures. »

1467

    saint Grégoire de Naziance (330-390)
(Homélie pour la Pâque)
« C’est nous-mêmes que nous devons offrir à Dieu en sacrifice. Acceptons tout pour le Christ ; par nos souffrances, imitons sa Passion ; par notre sang honorons son sang ; montons vers la Croix avec ferveur. Si tu es Simon de Cyrene, prends la croix et suis-Le ; Si tu es crucifié avec Lui, comme le larron, reconnais, comme cet homme juste, qu’Il est Dieu ; si lui-même « a été compté parmi les pécheurs » à cause de toi et de ton péché, toi, deviens un homme juste à cause de Lui. » 

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)