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1762

     Roy Lemon Smith (1887-1963) 
       (Historien et pasteur américain)
« Celui qui n’a pas Noël dans le cœur ne le trouvera jamais au pied d’un arbre »

1709

     pape François 
( Homélie, Sainte Marthe, 2 décembre 2014)
"La racine de Jessé "

" Jésus ne viens pas en capitaine, en général de l'armée, en gouverneur puissant. Il vient comme une pousse : "Ce jour-là se dressera la racine de Jessé." (Is 11, 1-10) Il est une pousse, Il est humble, Il est clément, et Il est venu pour les humbles, pour les cléments, apporter le Salut aux malades, aux pauvres, aux opprimés, comme Il le dit Lui-même, dans le quatrième chapitre de Luc, alors qu'Il se trouve à la synagogue de Nazareth. Jésus est venu pour les exclus : Il s'est marginalisé, Il a considéré qu'être égal à Dieu est une valeur non négociable. Somme toute, Il s'est humilié Lui-même, Il s'est soumis. Il s'est exclu pour nous offrir le mystère du Père et le sien."


1698

     pape François 
( Homélie 1er décembre 2013)
"Attendre Noël"

" De la même manière qu'au cours de la vie il arrive à chacun de nous de devoir repartir, se relever, retrouver le but de notre existence, la grande famille humaine a besoin de constamment renouveler l'horizon commun vers lequel nous marchons. L'horizon de l'espérance ! c'est cela qui aide à cheminer vers Noël. Le temps de l'Avent, que nous entamons à nouveau aujourd'hui, nous rappelle à l'horizon de l'espérance, une espérance qui ne déçoit pas puisqu'elle est fondée sur la parole de Dieu. Une espérance qui ne déçoit pas, simplement parce que le Seigneur ne déçoit jamais ! Il est fidèle ! Il ne déçoit pas ! Nous pensons et ressentons cette beauté. "

1697

     Anonyme 
       (Texte cité dans une homélie du pape François)

Noël, c'est toi
quand tu décides de renaître chaque jour et de laisser Dieu pénétrer ton âme.

Le sapin de Noël, c'est toi
quand tu résistes vigoureusement aux vents et aux obstacles de la vie.

Les décorations de Noël, c'est toi
quand tes vertus sont les couleurs qui ornent ta vie.

La cloche qui sonne Noël, c'est toi
quand tu invites à se rassembler, et tentes de réunir.

Tu es aussi la lumière de Noël
quand tu éclaires de ta présence le chemin des autres par ta bonté, ta patience, ta joie et ta générosité.

Les anges de Noël, c'est toi
quand tu chantes au monde un message de paix, de justice et d'amour.

L'étoile de Noël, c'est toi
quand tu conduis quelqu'un à la rencontre du Seigneur.

Tu es aussi les Rois mages,
quand tu offres ce que tu possèdes de mieux sans tenir compte de celui à qui tu donnes.

La musique de Noël, c'est toi
quand tu te comportes en véritable ami, en frère avec tous les être humains.

Les vœux de Noël, c'est toi
quand tu pardonnes et rétablis la paix, même si tu souffres.

Le réveillon de Noël, c'est toi
quand tu rassasies de pain et d'espérance le pauvre qui est auprès de toi.

Tu es la nuit de Noël
quand, humble et éveillé, tu reçois dans le silence de la nuit le Sauveur du monde sans bruit ni grande célébration ; Tu es le sourire confiant et tendre de la paix intérieure d'un Noël étrnel qui instaure son Royaume en toi.

Joyeux Noël à tous ceux qui se reconnaissent dans l'esprit de Noël !


1690

     pape François
(Lettre apostolique "Admirabile Signum" (Admirable Signe) du 1er décembre 2019 -
paragraphe 6)
6. Dans nos crèches, nous avons l'habitude de mettre de nombreux santons symboliques. Tout d'abord, ceux des mendiants et des personnes qui ne connaissent pas d'autre abondance que celle du cœur. Eux aussi sont proches de l'Enfant Jésus à part entière, sans que personne ne puisse les expulser ou les éloigner du berceau improvisé, car ces pauvres qui l'entourent ne détonnent pas au décor. Les pauvres, en effet, sont les privilégiés de ce mystère et, souvent, les plus aptes à reconnaître la présence de Dieu parmi nous.

1689

     pape François
(Lettre apostolique "Admirabile Signum" (l'Admirable Signe) du 1er décembre 2019 -
paragraphe 5)

5. Quelle émotion devrions-nous ressentir lorsque nous ajoutons dans la crèche des montagnes, des ruisseaux, des moutons et des bergers ! Nous nous souvenons ainsi, comme les prophètes l'avaient annoncé, que toute la création participe à la fête de la venue du Messie. Les anges et l'étoile de Bethléem sont le signe que nous sommes, nous aussi, appelés à nous mettre en route pour atteindre la grotte et adorer le Seigneur.
« Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, l’événement que le Seigneur nous a fait connaître » (Lc 2, 15) : voilà ce que disent les bergers après l'annonce faite par les anges. C'est un très bel enseignement qui nous est donné dans la simplicité de sa description. Contrairement à tant de personnes occupées à faire mille choses, les bergers deviennent les premiers témoins de l’essentiel, c’est-à-dire du salut qui est donné. Ce sont les plus humbles et les plus pauvres qui savent accueillir l'événement de l'Incarnation. À Dieu qui vient à notre rencontre dans l'Enfant Jésus, les bergers répondent en se mettant en route vers Lui, pour une rencontre d'amour et d'étonnement reconnaissant. C'est précisément cette rencontre entre Dieu et ses enfants, grâce à Jésus, qui donne vie à notre religion, qui constitue sa beauté unique et qui transparaît de manière particulière à la crèche.
 

1688

     pape François
(Lettre apostolique "Admirabile Signum" (l'Admirable Signe) du 1er décembre 2019 -
paragraphe 4)

4. J'aimerais maintenant passer en revue les différents signes de la crèche pour en saisir le sens qu'ils portent en eux. En premier lieu, représentons-nous le contexte du ciel étoilé dans l'obscurité et dans le silence de la nuit. Ce n'est pas seulement par fidélité au récit évangélique que nous faisons ainsi, mais aussi pour la signification qu’il possède. Pensons seulement aux nombreuses fois où la nuit obscurcit notre vie. Eh bien, même dans ces moments-là, Dieu ne nous laisse pas seuls, mais il se rend présent pour répondre aux questions décisives concernant le sens de notre existence : Qui suis-je ? D'où est-ce que je viens ? Pourquoi suis-je né à cette époque ? Pourquoi est-ce que j'aime ? Pourquoi est-ce que je souffre ? Pourquoi vais-je mourir ? Pour répondre à ces questions, Dieu s'est fait homme. Sa proximité apporte la lumière là où il y a les ténèbres et illumine ceux qui traversent l’obscurité profonde de la souffrance (cf. Lc 1, 79).
Les paysages qui font partie de la crèche méritent, eux aussi, quelques mots, car ils représentent souvent les ruines d'anciennes maisons et de palais qui, dans certains cas, remplacent la grotte de Bethléem et deviennent la demeure de la Sainte Famille. Ces ruines semblent s'inspirer de la Légende dorée du dominicain Jacopo da Varazze (XIIIème siècle), où nous pouvons lire une croyance païenne selon laquelle le temple de la Paix à Rome se serait effondré quand une Vierge aurait donné naissance. Ces ruines sont avant tout le signe visible de l'humanité déchue, de tout ce qui va en ruine, de ce qui est corrompu et triste. Ce scénario montre que Jésus est la nouveauté au milieu de ce vieux monde, et qu'il est venu guérir et reconstruire pour ramener nos vies et le monde à leur splendeur originelle.

1687 

     pape François
(Lettre apostolique "Admirabile Signum" (l'Admirable Signe) du 1er décembre 2019 -
paragraphe 3 )
Faire une crèche dans nos maisons nous aide à revivre l'histoire vécue à Bethléem. Bien sûr, les Évangiles restent toujours la source qui nous permet de connaître et de méditer sur cet Événement, cependant la représentation de ce dernier par la crèche nous aide à imaginer les scènes, stimule notre affection et nous invite à nous sentir impliqués dans l'histoire du salut, contemporains de l'événement qui est vivant et actuel dans les contextes historiques et culturels les plus variés.
D'une manière particulière, depuis ses origines franciscaines, la crèche est une invitation à "sentir" et à "toucher" la pauvreté que le Fils de Dieu a choisie pour lui-même dans son incarnation. Elle est donc, implicitement, un appel à le suivre sur le chemin de l'humilité, de la pauvreté, du dépouillement, qui, de la mangeoire de Bethléem conduit à la croix. C'est un appel à le rencontrer et à le servir avec miséricorde dans les frères et sœurs les plus nécessiteux (cf. Mt 25, 31-46).

1686

     pape François
(Lettre apostolique "Admirabile Signum" (l'Admirable Signe) du 1er décembre 2019 -
paragraphe 3 )
Pourquoi la crèche suscite-t-elle tant d'émerveillement et nous émeut-elle ? Tout d'abord parce qu'elle manifeste la tendresse de Dieu. Lui, le Créateur de l'univers, s'abaisse à notre petitesse. Le don de la vie, déjà mystérieux à chaque fois pour nous, fascine encore plus quand nous voyons que Celui qui est né de Marie est la source et le soutien de toute vie. En Jésus, le Père nous a donné un frère qui vient nous chercher quand nous sommes désorientés et que nous perdons notre direction ; un ami fidèle qui est toujours près de nous. Il nous a donné son Fils qui nous pardonne et nous relève du péché.

1685

     pape François
(Lettre apostolique "Admirabile Signum" (l'admirable Signe) du 1er décembre 2019 -
paragraphe 2 )
Les Sources franciscaines racontent en détail ce qui s'est passé à Greccio. Quinze jours avant Noël, François appela un homme du lieu, nommé Jean, et le supplia de l'aider à réaliser un vœu : « Je voudrais représenter l'Enfant né à Bethléem, et voir avec les yeux du corps, les souffrances dans lesquelles il s’est trouvé par manque du nécessaire pour un nouveau-né, lorsqu'il était couché dans un berceau sur la paille entre le bœuf et l'âne »[1]. Dès qu'il l'eut écouté, l'ami fidèle alla immédiatement préparer, à l'endroit indiqué, tout le nécessaire selon la volonté du Saint. Le 25 décembre, de nombreux frères de divers endroits vinrent à Greccio accompagnés d’hommes et de femmes provenant des fermes de la région, apportant fleurs et torches pour illuminer cette sainte nuit. Quand François arriva, il trouva la mangeoire avec la paille, le bœuf et l'âne. Les gens qui étaient accourus manifestèrent une joie indicible jamais éprouvée auparavant devant la scène de Noël. Puis le prêtre, sur la mangeoire, célébra solennellement l'Eucharistie, montrant le lien entre l'Incarnation du Fils de Dieu et l'Eucharistie. À cette occasion, à Greccio, il n'y a pas eu de santons : la crèche a été réalisée et vécue par les personnes présentes[2].

C'est ainsi qu'est née notre tradition : tous autour de la grotte et pleins de joie, sans aucune distance entre l'événement qui se déroule et ceux qui participent au mystère.
Le premier biographe de saint François, Thomas de Celano, rappelle que s'ajouta, cette nuit-là, le don d'une vision merveilleuse à la scène touchante et simple : une des personnes présentes vit, couché dans la mangeoire, l'Enfant Jésus lui-même. De cette crèche de Noël 1223, « chacun s’en retourna chez lui plein d'une joie ineffable »[3].
 [1] Thomas de Celano, Vita Prima, n. 84: Sources franciscaines (FF), n. 468.
[2] Cf. ibid., n. 85: FF, n. 469.
[3] Ibid., n. 86: FF, n. 470.

1684

     pape François
(Lettre apostolique "Admirabile Signum" (l'admirable Signe) du 1er décembre 2019 -
paragraphe 2 )
En entrant dans ce monde, le Fils de Dieu est déposé à l’endroit où les animaux vont manger. La paille devient le premier berceau pour Celui qui se révèle comme « le pain descendu du ciel » (Jn 6, 41). C’est une symbolique, que déjà saint Augustin, avec d'autres Pères, avait saisie lorsqu'il écrivait : « Allongé dans une mangeoire, il est devenu notre nourriture » (Serm. 189, 4). En réalité, la crèche contient plusieurs mystères de la vie de Jésus de telle sorte qu’elle nous les rend plus proches de notre vie quotidienne.

1671

     pape François 
(Lettre apostolique "Admirabile Signum" -LE MERVEILLEUX SIGNE DE LA CRÈCHE- donnée à Greccio, au Sanctuaire de la crèche, le 1er décembre 2019 - paragraphe 1 )
" Le merveilleux signe de la crèche, si chère au peuple chrétien, suscite toujours stupeur et émerveillement. Représenter l'événement de la naissance de Jésus, équivaut à annoncer le mystère de l'Incarnation du Fils de Dieu avec simplicité et joie. La crèche, en effet, est comme un Évangile vivant, qui découle des pages de la Sainte Écriture. En contemplant la scène de Noël, nous sommes invités à nous mettre spirituellement en chemin, attirés par l'humilité de Celui qui s'est fait homme pour rencontrer chaque homme. Et, nous découvrons qu'Il nous aime jusqu’au point de s’unir à nous, pour que nous aussi nous puissions nous unir à Lui.
Par cette lettre je voudrais soutenir la belle tradition de nos familles qui, dans les jours qui précèdent Noël, préparent la crèche. Tout comme la coutume de l'installer sur les lieux de travail, dans les écoles, les hôpitaux, les prisons, sur les places publiques... C'est vraiment un exercice d'imagination créative, qui utilise les matériaux les plus variés pour créer de petits chefs-d'œuvre de beauté. On l’apprend dès notre enfance : quand papa et maman, ensemble avec les grands-parents, transmettent cette habitude joyeuse qui possède en soi une riche spiritualité populaire. Je souhaite que cette pratique ne se perde pas ; mais au contraire, j'espère que là où elle est tombée en désuétude, elle puisse être redécouverte et revitalisée."

1657

     sainte Téresa de Calcutta 
"C’est Noël chaque fois que vous souriez à votre frères et lui tendez la main, chaque fois que vous vous taisez pour écouter quelqu’un, chaque fois que vous tournez le dos aux préjugés qui relèguent les opprimés aux confins de leur isolement, chaque fois que vous espérez avec les prisonniers, ceux qui sont chargés du poids de la pauvreté physique, morale ou spirituelle, chaque fois que vous reconnaissez avec humilité vos limites et votre faiblesse.
C’est Noël chaque fois que vous permettez à Dieu d’aimer les autres à travers vous.
Prions Dieu qu’à Noël nous puissions accueillir Jésus non dans la froide mangeoire de notre cœur, mais dans un cœur plein d’amour et d’humilité, animé par la chaleur de l’amour que nous avons les uns pour les autres."

1656

     pape François 
(seconde encyclique du pape "Laudato Si" §222) 

« La spiritualité chrétienne propose une autre manière de comprendre la qualité de vie, et encourage un style de vie prophétique et contemplatif, capable d’aider à apprécier profondément les choses sans être obsédé par la consommation (…) C’est un retour à la simplicité qui nous permet de nous arrêter pour apprécier ce qui est petit, pour remercier des possibilités que la vie offre, sans nous attacher à ce que nous avons ni nous attrister de ce que nous ne possédons pas. Cela suppose d’éviter la dynamique de la domination et de la simple accumulation de plaisirs » 

1509

   Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus 
(Manuscrit A 44)
« J’étais vraiment insupportable par ma trop grande sensibilité, ainsi, s’il m’arrivait de faire involontairement une petite peine à une personne que j’aimais, au lieu de prendre le dessus et de ne pas pleurer, ce qui augmentait ma faute au lieu de la diminuer je pleurais comme une Madeleine et lorsque je commençais à me consoler de la chose en elle-même, je pleurais d’avoir pleuré… Tous les raisonnements étaient inutiles et je ne pouvais arriver à me corriger de ce vilain défaut. Je ne sais comment je me berçais de la douce pensée d’entrer au Carmel, étant encore dans les langes de l’enfance !… Il fallut que le Bon Dieu fasse un petit miracle pour me faire grandir en un moment et ce miracle il le fit au jour inoubliable de Noël, en cette nuit lumineuse qui éclaire les délices de la Trinité Sainte , Jésus le doux petit Enfant d’une heure, changea la nuit de mon âme en torrents de lumière… Ps 138,12 en cette nuit où Il se fit faible et souffrant pour mon amour, Il me rendit forte et courageuse, Il me revêtit de ses armes Ep 6,11 et depuis cette nuit bénie, je ne fus vaincue en aucun combat, mais au contraire je marchai de victoires en victoires et commençai pour ainsi dire "une course de géant !…" ».
Ste Thérèse de l'Enfant Jésus - Manuscrit A 44

1133

     Marthe Robin
     (Journal - 25 décembre 1931)
« Noël ! Noël ! Quel spectacle divin ! Marie et Joseph qui m'invitent à l'adoration près du cher berceau ! Jésus, ses deux petits bras tendus, m'attirant toute à lui, se suspendant à moi... »


1095

Sainte Térésa de Calcutta (mère Térésa)
"C'est Noël chaque fois que vous souriez à votre frères et lui tendez la main, chaque fois que vous vous taisez pour écouter quelqu'un, chaque fois que vous tournez le dos aux préjugés qui relèguent les opprimés aux confins de leur isolement, chaque fois que vous espérez avec les prisonniers, ceux qui sont chargés du poids de la pauvreté physique, morale ou spirituelle, chaque fois que vous reconnaissez avec humilité vos limites et votre faiblesse.
C'est Noël chaque fois que vous permettez à Dieu d'aimer les autres à travers vous.
Prions Dieu qu'à Noël nous puissions accueillir Jésus non dans la froide mangeoire de notre cœur, mais dans un cœur plein d'amour et d'humilité, animé par la chaleur de l'amour que nous avons les uns pour les autres. Mère Teresa"
Source : publié sur site du Pelerin

268

Michel Gasnier
Les silences de saint Joseph, chap. 26
2ème dimanche de St Joseph
Une seconde fois son cœur avait été transpercé d'un glaive, lorsque lors de la naissance de Jésus, toutes les portes de Bethléem s'étaient fermées devant lui et qu'il avait dû échouer dans une misérable étable. Tout avait fait défaut pour accueillir dignement l'Enfant-Dieu.
Mais quelle compensation de joie quand il avait pu des mains de Marie recevoir le nouveau-né, le presser sur son cœur, s'agenouiller à ses pieds en une attitude d'adoration, et voir accourir, envoyés par Dieu pour lui rendre de semblables hommages, les bergers et les Mages.

232

St Léon le Grand
Lettre à Flavien
De même que Dieu n'est pas altéré par sa miséricorde, de même l'homme n'est pas anéanti par sa dignité. Chacune des deux natures agit en communion avec l'autre, mais selon ce qui lui est propre : le Verbe opère ce qui appartient au Verbe, et la chair exécute ce qui appartient à la chair.
L'un brille par ses miracles, l'autre succombe aux outrages. Et de même que le Verbe ne perd pas son égalité avec la gloire du Père, de même la chair ne déserte pas la nature de notre race humaine.

C'est un seul et même être, il faut le dire souvent, vraiment Fils de Dieu et vraiment fils d'homme. Dieu par le fait que au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu. Homme par le fait que le Verbe s'est fait chair et a établi sa demeure parmi nous.

231

St Josémaria Escriva
Quand le Christ passe, n. 18

Lorsque Noël arrive, j'aime contempler les représentations de l'enfant Jésus. Ces images qui nous montrent l'anéantissement du Seigneur, me rappellent que Dieu nous appelle, que le Tout-Puissant a voulu se présenter démuni, qu'Il a voulu avoir besoin des hommes. Dès le berceau de Bethléem, le Christ me dit, et te dit, qu'Il a besoin de nous ; Il nous invite à mener une vie chrétienne, sans compromission, une vie de générosité, de travail, de joie.
Jamais nous n'obtiendrons la véritable bonne humeur si nous n'imitons pas vraiment Jésus ; si nous ne sommes pas humbles comme Lui. J'insiste à nouveau : avez-vous vu où se cache la grandeur de Dieu ? Dans une étable, dans les langes, dans une grotte. L'efficacité rédemptrice de nos vies ne peut s'exercer qu'avec humilité, parce qu'alors, nous cessons de penser à nous-mêmes et nous sentons que nous avons le devoir d'aider les autres.


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)