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1415

     Prière de Saint Jean Bosco à Marie Auxiliatrice :

« O Marie, Vierge puissante, vous êtes la grande et illustre protectrice de l’Église; vous êtes l’aide merveilleuse des chrétiens; vous êtes terrible comme une armée en ligne de bataille. Vous qui seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier, protégez-nous dans notre détresse, dans notre lutte et dans notre défense difficile contre l’ennemi; et, à l’heure de notre mort, accueillez nos âmes au Paradis. Amen ».
Marie Auxiliatrice, priez pour nous.

1412

   Saint Exupéry 

( Le petit prince)

« On ne voit bien qu'avec le cœur.
L'essentiel est invisible pour les yeux. »


La beauté ne se mesure pas par à ce que nous pouvons voir en un simple coup d’œil, car la vraie beauté est une attitude de coeur. Il n’existe pas de maquillage qui puisse embellir un cœur laid.
Un bel être intérieur se construit en aimant la vie et en oeuvrant jour après jour pour se débarrasser des sentiments négatifs qui empoisonnent notre existence... Il se construit en se laissant approcher par Celui qui nous aime et veut notre bonheur, en priant, en agrandissant ainsi son monde intérieur, en le rendant plus vaste, plus beau, plus fleuri.
Soyons doux, ne laissons pas la douleur et la peine nous endurcir. Ne laissons pas la douleur nous faire détester quelqu’un, ne laissons pas l’amertume nous contrôler. Cultivons avec Dieu notre jardin intérieur... , c'est ce qui fera notre beauté ; une beauté qui ne découvre pas au simple regard, qui ne peut pas être définie par des mots...ouvrir les yeux ne sufit pas... pour voir l'essentiel, il faut ouvrir SON COEUR.



1259

 saint Bernard (1090-1153)

(Sermon 18 sur le Cantique des cantiques)

"Le Médecin s'approche du blessé, l'Esprit-Saint s'approche de l'âme : que doit-il d'abord faire ? Enlever la tumeur qui a pu se développer sur la plaie et empêcher sa guérison. Que la tumeur d'une coutume invétérée soit donc enlevée par le fer tranchant de la contrition ! Mais la douleur est vive : que l'onguent de la dévotion l'adoucisse, laquelle n'est autre que la joie mise dans l'espérance du pardon, provenant de la maîtrise de soi et de la victoire sur le péché. Ensuite, on applique le remède de la pénitence, le cataplasme des jeûnes, des veilles, des prières et autres exercices pénitentiels. Dans sa peine, l'âme doit se nourrir des bonnes oeuvres pour ne pas défaillir ; apprends de quelle nourriture il s'agit : "Ma nourriture, c'est de faire la volonté de mon Père" (Jn 4, 34). La nourriture excite la soif : il faut qu'elle boive. Ajoutons donc à la nourriture des bonnes oeuvres le breuvage de l'oraison, qui se mélange aux bonnes actions dans l'estomac de la conscience, et les rend agréables à Dieu." 

1258

 Jean Nicolas Grou (1731-1803)

(Manuel des âmes intérieures)

"Quelle misère ! Ne devrait-on pas voir que c'est l'orgueil tout pur, qu'on est humilié de se trouver, dans l'épreuve, moins fort, moins saint qu'on ne croyait, et qu'on n'aspire à être exempt d'imperfection et de fautes, que pour s'en applaudir en soi-même. Or, ce ne sont pas ceux qui font le moins de fautes qui sont les plus saints, mais ceux qui ont plus de courage, plus de générosité, plus d'amour, qui font de plus grands efforts sur eux-mêmes, et qui n'appréhendent pas de broncher, de tomber même et de se salir un peu pourvu qu'ils avancent." 

1248

Thomas a Kempis (1379-1471) - 

(Imitation de Jésus Christ)

"Il n'est pas selon l'homme de porter la croix, d'aimer la croix, de châtier son corps et de le réduire en servitude, de fuir les honneurs, de souffrir volontiers les outrages, de se mépriser soi-même et de souhaiter d'être méprisé, de supporter les afflictions et les pertes, et de ne désirer aucune prospérité dans ce monde. " 

1245

Jean-Nicolas Grou (1731-1803

(Manuel des âmes intérieures)

" Ah ! Seigneur, chargez-vous vous-même de cette guerre. L'amour-propre n'est mon ennemi que parce qu'il est le vôtre : attaquez-le, domptez-le, écrasez-le ; poursuivez-le jusqu'à entière destruction. Je me livre et m'abandonne à vous dans ce dessein : vous êtes tout-puissant ; ne souffrez pas que je vous résiste ; ne me permettez pas le moindre regard sur moi-même, la moindre complaisance du bien qu'il vous plaira de faire en moi, la moindre attache à vos dons, le moindre esprit de propriété. Ne me relâchez pas, ô mon Dieu, que le vieil Adam ne soit tout à fait détruit en moi, et que le nouvel Adam, qui est Jésus-Christ, ne règne à sa place, et ne m'ait rendu saint de sa propre sainteté ! Ainsi soit-il."

1244

Jean-Nicolas Grou (1731-1803

(Manuel des âmes intérieures)

"L'Amour de Dieu et l'amour-propre sont comme les deux poids d'une balance, dont l'un ne peut baisser sans que l'autre s'élève. Ainsi, l'unique moyen de perfection, la grande pratique qui embrasse toutes les autres, est de travailler à mourir à soi-même en toutes choses, de se combattre, et, comme nous ne sommes ni assez clairvoyants, ni assez désintéressés, ni assez habiles dans le choix des moyens, pour entreprendre et pour conduire avec succès une guerre de cette importance, dont notre propre coeur est le champ de bataille, nous n'avons qu'un parti à prendre, qui est de nous donner franchement à Dieu, de nous reposer sur Lui du soin de cette guerre, et de Le seconder de tout notre pouvoir."

1243

Jean-Nicolas Grou (1731-1803

(Manuel des âmes intérieures)

"Mon grand ennemi, celui par lequel nos autres ennemis, le démon et le monde, peuvent tout contre moi, c'est moi-même, c'est ce vieil homme, ce funeste rejeton d'Adam pécheur ; c'est cet amour-propre né avec moi, développé en moi avant l'usage de ma raison, fortifié par mes passions, par les ténèbres de mon entendement, par la faiblesse de ma volonté, par l'abus que j'ai fait de ma liberté, par mes péchés, et mes mauvaises habitudes.
Comment combattre, coment vaincre ce terrible ennemi ?
Comment m'y prendre et par où commencer ?
Hélas ! il renaîtra des coups mêmes que je lui porterai ; il s'applaudira de mes victoires, et se les attribuera comme reflet de ses propres forces. Il se contemplera et s'admirera dans les vertus que j'aurai acquises, dans les défauts que j'aurai corrigés : il s'énivrera des louanges que les autres donneront à ma piété, il s'énorgueillira même des actes d'humilité que j'aurai faits.
Comment terrasser un ennemi qui dans sa propre déaite trouve le sujet de son triomphe ?" 

1236

 Charles Gay (1815-1892) 

(124ème Élévation)

"Ce qui importe ici, c'est moins de lutter contre satan, que d'adhérer de toutes ses forces à Celui qu'il attaque en nous et qui sait toujours comme le vaincre. C'est demeurer invariablement en Jésus, c'est de vivre et d'être continuellement en Jésus qui ous fait communier à sa force et triompher de "l'adversaire" : de sorte que le grand secret pour combattre le Mal, c'est d'être fidèlement, amoureusement et pleinement unie au bien." 

1228

Saint François de Sales (1567-1622)

Introduction à la vie dévote

" Ne nous troublons point de nos imperfections, car notre perfection consiste à les combattre, et nous ne saurions les combattre sans les voir, ni les vaincre sans les rencontrer. notre victoire ne consiste pas à ne point les sentir, mais à ne point leur consentir ; mais ce n'est pas leur consentir que d'en être incommodé. Il faut bien que pour l'exercice de notre humilité, nous soyons quelquefois blessés en cette bataille spirituelle ; néanmoins nous ne sommes jamais vaincus sinon lorsque nous avons perdu ou la vie, ou le courage. C'est une heureuse condition pour nous en cette guerre, que nous soyons toujours vainqueurs, pourvu que nous voulions combattre.

1227

Jean Nicolas Grou (1731-1803)

Manuel des âmes intérieures

"Ce ne sont pas ceux qui font le moins de fautes qui sont les plus saints, mais ceux qui ont plus de courage, plus de générosité, plus d'amour, qui font de plus grands efforts sur eux-mêmes, et qui n'éppréhendent pas de broncher, de tomber même et de se salir un peu, pourvu qu'ils avancent." 

1206       

saint François de Sales (1567-1622)

(Introduction à la vie Dévote)

 "Il ne faut pas trop s'arrêter à ces affections générales, mais les CONVERTIR en des résolutions précises et particulières pour notre correction et notre amendement.
Par exemple, la première Parole que Notre-Seigneur dit sur la Croix ("Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font") répandra sans doute une bonne affection d'imitation en votre âme, à savoir, le désir de pardonner à vos ennemis et de les aimer. 

Or, je dis maintenant que cela est peu de chose, si vous n'y ajoutez une résolution spéciale de ce genre : "Or, donc, je ne me fâcherai plus désormais de telles paroles fâcheuses qu'un tel et une telle, mon voisin ou ma voisine disent de moi, ni de telle et telle injure qui m'est faite par celui-ci ou celle là ; au contraire, je dirai et ferai telle et telle chose pour le gagner et adoucir, etc"

Par ce moyen, vous corrigerez vos fautes en peu de temps, là où par les seules affections vous le feriez tard et malaisément."

1154

Dom Vital Ledohey (1857-1948)
Le saint Abandon.

"Nous ayant créés libres, Dieu nous gouverne en conséquence. Il a jugé meilleur de faire sortir le bien du mal, que d'empêcher le mal au prix de notre liberté. Il veut donc que nous ayons à lutter contre nos mauvaisses inclinations, nos passions déréglées et les ennemis du dehors."

1047

St Jean XXIII, Carnets 

" S'il est vrai qu'au moindre acte de vertu correspond une augmentation de grâces, il doit être vrai, à l'inverse, que le fait de négliger, si peu que ce soit, ces mêmes actes, au moment où le Seigneur m'incite à les accomplir, peut me faire manquer bien des grâces sans lesquelles je ne peux rien faire, absolument rien. 
Je dois donc veiller avec soin aux plus petites occasions, et faire tout ce que je fais avec une délicatesse extrême. 
La sainteté des saints ne se fonde pas sur des faits retentissants, mais sur des petits rien qui aux yeux du monde paraissent insignifiants. 
Les trente premières années de la vie de Jésus Christ m'offrent à cet égard un enseignement plein d'exemples lumineux. Les dispositions de mon caractère, les expériences, les circonstances, m'orientent vers un travail tranquille, pacifique, à l'écart des champs de bataille, plutôt vers le combat, la polémique, la lutte. Eh bien, je ne veux pas devenir un saint en manquant un type discret de sainteté pour faire de moi une mauvaise copie des autres, qui ont un autre caractère que le mien. Mais cette disposition pacifique ne doit pas être une concession à l'amour-propre, à la facilité, à une certaine mollesse dans la pensée, dans les principes, dans le comportement. Le sourire qu'on a habituellement sur les lèvres doit cacher une lutte intérieure, parfois redoutable, contre l'égoïsme; ainsi Dieu et mon prochain auront toujours la meilleure part de moi-même."

887

de saint Vincent de Paul
«Dans les actions indifférentes, nous choisirons celles qui sont désagréables à la nature, pour ne point vivre selon la chair»

533

saint Jérôme (347-420) 
Lettre 18

"Rien ne coûte quand on aime, rien n'est difficile à quiconque désire une chose. 
Voyez combien de travaux Jacob essuie pour Rachel, qui lui avait été promise ! « Il servit, dit l'Écriture, sept ans pour Rachel ; et ces années ne lui semblaient que peu de jours parce qu’il l'aimait. » (Gen 29,20). Aussi dit-il lui-même dans la suite : « J'étais exposé à la chaleur pendant le jour, et au froid pendant la nuit. » (Gen 31,40).
Aimons donc le Christ, cherchons ses Embrassements, et tout ce qui est difficile nous semblera facile."


473

St Grégoire de Nysse
Homélie 15
Quand l’amour en arrive à éliminer complètement la crainte, la crainte elle-même se transforme en amour.

463

St Jean de la Croix
Montée du Carmel, 1,11
Qu'importe que l'oiseau soit retenu par un fil léger ou par une corde ? Le fil qui le retient a beau être léger, l'oiseau y reste attaché comme à la corde et, tant qu'il ne l'aura pas rompu, il ne pourra voler... Et cependant il suffirait d'un bon coup d'aile pour rompre le fil qui l'attachait.

456

Bible - Ancien Testament
Isaïe 40, 28-31
Ne sais-tu pas, n'as-tu pas entendu ? Yahweh est un Dieu éternel, qui a créé les extrémités de la terre, qui ne se fatigue ni ne se lasse, et dont la sagesse est insondable.
Il donne de la force à celui qui est fatigué et redouble la vigueur de celui qui est défaillant.
Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, et les jeunes gens chancellent.
Mais ceux qui se confient en Yahweh renouvellent leurs forces ; ils élèveront leur vol comme les aigles ; ils courront et ne se fatigueront
point ; ils marcheront et ne se lasseront point.

451

St Césaire d'Arles
Sermon 114, 6
Dieu ne te regarde pas en train de lutter dans le combat comme le peuple regarde un aurige... Quand Dieu regarde ses combattants, il aide ceux qui l'invoquent.


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)