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1772

     pape François 
(Homélie du 24 décembre 2013)
"Marcher. Ce verbe fais penser au cours de l'histoire, à ce long chemin qu'est l'histoire du salut, et qui commence avec Abraham, notre père dans la foi, que le Seigneur appela un jour à partir, à quitter son pays pour aller vers la terre qu'il lui avait indiquée. Dès lors, notre identité de croyant est celle de pèlerins qui marchent vers la Terre promise. Cette histoire est toujours accompagnée par le Seigneur ! Il reste fidèle à son pacte et à ses promesses. Parce qu'Il est fidèle, "et la lumière brille à travers Lui, la nuit ne l'a pas saisi." (Jn 1, 5) En revanche, le peuple alterne les moments de lumière et de ténèbres, de fidélité et d'infidélité, d’obéissance et de rébellion ; des moments où il est pèlerin et des moments où il est errant. De même, dans notre histoire personnelle, nous alternons les moments lumineux et les obscurs, de lumière et d'ombre. Quand nous aimons Dieu et ses frères, nous marchons dans la lumière ; mais quand notre coeur se ferme, quand nous nous laissons dominer par l'orgueil, le mensonge et la recherche de l'intérêt personnel, les ténèbres descendent nous envahir. "Celui qui déteste son frère et dans le noir, écrit l'apôtre Jean, il marche dans le noir sans savoir où il va, les yeux aveuglés de noir" (1 Jn 2, 11). Un peuple en marche, mais un peuple pèlerin qui ne veut pas être un peuple errant. "



1650

     Pape François 

(Extrait) Message du pape François sur les armes nucléaires prononcé ce matin Dimanche 24 novembre 2019, à l'"Atomic Bomb Hypocenter Park", mémorial du bombardement atomique du 9 août 1945, à Nagasaki (Japon)
"Nous ne pourrons jamais nous lasser d'œuvrer et de soutenir avec une insistance persistante les principaux instruments juridiques et internationaux de désarmement, de non-prolifération des armes nucléaires, y compris le Traité d'interdiction sur les armes nucléaires. En Juillet dernier, les évêques du Japon ont lancé un appel pour l'abolition des armes nucléaires, et tous les mois d'août, l'Eglise japonaise organise une rencontre de prière de dix jours pour la paix.Que la prière, la recherche infatigable de la promotion d'accords, l'insistance sur le dialogue, soient les armes en lesquelles nous mettons notre confiance et aussi la source d'inspiration des efforts pour construire un monde de justice et de solidarité qui apporte de réelles garanties pour la paix.Convaincu qu'un monde sans armes nucléaires est possible et nécessaire, je demande aux leaders politiques, de ne pas oublier que ces armes ne nous défendent pas contre la menace de la sécurité nationale et internationale de notre temps."Il est important de considérer l'impact catastrophique de leur usage du point du vue humanitaire et environnemental en renonçant à un climat de crainte, de méfiance et d'hostilité créé par des doctrines nucléaires. L'état actuel de notre planète exige une réflexion sérieuse dont la manière dont toutes ces ressources pourraient être utilisées, en référence à la complexe et difficile application de l'agenda 2030 pour le développement durable, et atteindre ainsi des objectifs comme le développement humain intégral. C'est ce que suggérait déjà le saint pape Paul VI en 1964, lorsqu'il proposait d'aider les plus déshérités, à travers "un fond mondial alimenté par une partie des dépenses militaires".Pour toutes ces raisons, il devient crucial de créer des instruments qui assurent la confiance et le développement mutuel, et de compter sur des leaders qui soient à la hauteur des circonstances. C'est par ailleurs une tâche qui nous interpelle et qui nous concerne tous. Personne ne peut être indifférent face à la souffrance de millions d'hommes et de femmes qui continuent aujourd'hui d'interpeler notre conscience. Personne ne peut rester sourd face au cri du frère blessé qui appelle. Personne ne peut fermer les yeux face aux ruines d'une culture incapable de dialogue. Unissons-nous dans la prière, tous les jours, pour la conversion des consciences et pour le triomphe d'une culture de la vie, de la réconciliation et de la fraternité. Une fraternité qui sache reconnaître et garantir les différences dans la recherche d'un destin commun.
Je sais que certaines personnes ici présentes ne sont pas catholiques, mais je suis sûr que nous pouvons faire nôtre cette prière pour la paix attribuée à saint François d'Assise 
«Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie."


Vidéo avec message intégral : https://www.youtube.com/watch?v=a3qhj1qM8sE



1649

    saint Augustin 
(Commentaire du Psaume 41, 2)


« Cours aux sources,

Aspire aux fontaines.
En Dieu jaillit la source de la Vie,
Une Vie qui ne peut tarir.
Dans sa lumière se trouve une Lumière
que rien ne pourra obscurcir.
Que ton désir aille à cette Lumière
que tes yeux ne connaissent pas.
L'oeil intérieur se prépare à voir la Lumière,
A la Source la soif intérieure brûle de s'abreuver. »


1642

     Saint John Henry Newman (1801-1890)

Guide-moi, douce lumière

Guide-moi, douce Lumière,
Dans l’obscurité qui m’entoure,
Guide-moi de l’avant !
La nuit est profonde
Et je suis loin de la demeure ;
Guide-moi de l’avant.

Veille sur mes pas ;
Je ne demande pas à voir
L’horizon lointain ;
Un seul pas à la fois me suffit.
Je n’ai pas toujours été ainsi ;
Je ne T’ai pas toujours prié
De me guider de l’avant.
J’aimais choisir
Et voir ma route ;
Mais maintenant
Guide-moi Toi-même
De l’avant.

J’aimais l’éclat du jour et,
Malgré mes craintes,
L’orgueil dominait sur moi :
Ne Te souviens pas
Des années passées.

Pendant si longtemps
Ta puissance m’a béni ;
Assurément, elle me guidera
Toujours de l’avant,
Par landes et marais,
Rochers et torrents,
Jusqu’à ce que la nuit prenne fin,
Et que le matin me sourient
Ces visages d’anges
Que j’ai toujours aimés
Et qu’un temps je perdis.

Guide-moi, douce Lumière,
Dans l’obscurité qui m’entoure,
Guide-moi de l’avant !
« Lead, Kindly Light »

1623

     Maurice Zundel, prêtre - (1897-1975)
(La liberté de la foi, page 30)
« La Vérité n’est jamais là où l’on crie -et presque jamais là où l’on parle. 
Pour commencer ses retraites, Zundel aimait à raconter cette petite histoire tirée d’un roman intitulé ´The Precious Bane’ (le précieux bannissement) :
Le petite Prue, c’est son nom, vit une existence difficile. Marginalisée par son bec-de-lièvre, elle est exploitée par son frère qui la fait travailler dur à la ferme. Elle trouve refuge dans le silence du grenier. Elle y fait l’expérience de la Lumière, de la paix et d’une Présence qui lui est donnée comme un précieux cadeau. Par ce récit, Zundel veut marquer l’importance décisive du silence. Il veut souligner aussi que ce moment de grâce est accessible à chaque homme et à chaque femme, pourvu qu’on s’en donne l’espace...
Le Silence permet d’écouter Dieu. Car Dieu est la « musica callada », la musique silencieuse, selon le mot de saint Jean de la Croix.
Le silence offre, du Cœur au cœur, la lumière, la paix, la joie, en un mot, la relation que Dieu veut établir avec « moi ». Il est une invitation à découvrir cet immense secret d’Amour caché au fond de toute conscience humaine.
(Prier 15 jours avec Maurice Zundel - de Marc Donzé- page 22/23)


1609

   sainte Catherine de Sienne 
(Dialogue, Hurtaud, 1913, II - page 327-328)
" Ô Trinité éternelle ! (...)Vous êtes une mer sans fond où plus je me plonge, plus je Vous trouve, et plus je Vous trouve, plus je Vous cherche encore. De Vous, jamais on peut dire : c'est assez ! L'âme qui se rassasie dans vos profondeurs Vous désire sans cesse, parce que toujours elle est affamée de Vous, Trinité éternelle ; Lumière au dessus de toute lumière ; c'est cette lumière qui communique à l'oeil de l'intelligence une clarté surnaturelle, si abondante et si parfaite que la lumière de la foi en est éclairée, cette foi, par laquelle je vois que mon âme à la Vie, et dans cette clarté Vous reçoit, Vous, la Lumière.
Par la lumière de la foi, je possède la sagesse dans la sagesse du Verbe votre Fils. Par la lumière de la foi, je suis forte, constante et persévérante. Par la lumière de la foi, j'espère et je ne me laisse pas défaillir en route. Cette lumière m'indique le chemin et, sans cette lumière, je marcherais dans les ténèbres.
C'est pourquoi je vous ai demandé, Père éternel, de m'éclairer de la lumière de la très sainte foi. Cette lumière est vraiment un océan, car elle plonge l'âme en Vous, l'Océan de paix, ô Trinité éternelle ! L'eau de cette mer n'est pas trouble ; l'âme n'y a pas peur, car elle y connaît la Vérité. Elle est transparente et laisse voir les choses qu'elle recèle en ses profondeurs. Aussi là où abonde la resplendissante lumière de la foi, l'âme a pour ainsi dire, l'évidence de ce qu'elle croît."


1578

      saint Bernard de Clairvaux 
— Sermon 33 sur le Cantique, trad. inédite de Max Huot de Longchamp pour Magnificat.
« Avec sa résurrection, le Christ apporta une lumière plus belle et plus intense que la lumière habituelle ; car si nous le connaissons d'abord selon la chair, ce n'est plus ainsi que nous le connaissons maintenant. 
Il est écrit par le prophète : Il s'est revêtu de beauté, il a revêtu la force, et en a fait sa ceinture (Ps 92, 1), repoussant les infirmités de la chair comme n'importe quel nuage, et revêtant un habit de gloire. Alors, oui, le soleil s'est élevé, et répandant doucement ses rayons sur la terre, il a commencé peu à peu à paraître plus clairement, et s'est fait sentir avec plus de chaleur.
Ici-bas, sa lumière ne sera cependant jamais celle de midi, et il ne sera pas vu en toute sa plénitude comme nous le verrons ensuite, au moins pour ceux auxquels il voudra donner cette vision.
Ô midi véritable ! Plénitude de chaleur et de lumière ! Permanence du soleil ! Disparition des ombres, assèchement des marécages et pureté de l'air ! Ô solstice continuel d'un jour sans déclin ! Ô lumière de midi et douceur du printemps ! Ô splendeur de l'été et abondance de l'automne ! Et pour rien oublier, ô repos et loisir de l'hiver ! Ou si vous préférez, l'hiver seul, alors, s'en ira et disparaîtra ! »


1565

   pape François 
(Angélus 11/08/2019)


"Il nous est demandé de garder « les lampes allumées », pour être en mesure d’éclairer l’obscurité de la nuit. C’est-à-dire que nous sommes invités à vivre une foi authentique et mature, capable d’éclairer les nombreuses “nuits” de la vie. Nous le savons, nous avons tous vécu des jours qui étaient de vraies nuits spirituelles. La lampe de la foi demande d’être nourrie en continu, par la rencontre Cœur à cœur avec Jésus dans la prière et dans l’écoute de sa Parole. "

1538

     Platon 
"La vraie tragédie de la vie,
c'est quand les hommes ont peur de la lumière "

1485

   Saint Bernard (1090-1153) 
(Sermon 33 sur le Cantique des cantiques)
"Toute la vie de Jésus-Christ sur la terre était donc une aurore, jusqu'à ce que, se couchant et se levant de nouveau, Il ait fait s'évanouir l'aurore par la lumière plus vive de sa Présence qui produisit l'effet du soleil ; le matin une fois arrivée, la nuit s'est trouvée engloutie dans sa Victoire.
Il apporta avec sa Résurrection, une lumière plus belle et plus transparente que la lumière habituelle, car nous ne le connaissons plus maintenant selon la chair, quoique nous l'ayons connu ainsi d'abord. En effet, Il a dispersé les infirmités de la chair comme un simple nuage, et Il s'est revêtu d'une robe de gloire : c'est alors que ce soleil s'est élevé, et que, répandant insensiblement ses rayons sur la terre, Il a commencé peu à peu à paraître plus lumineux et à faire sentir plus vivement sa chaleur. "

1455

     saint Augustin
Sermons sur l'évangile de Saint Jean, n°2, §5-7 (trad. Bibliothèque augustinienne, t. 71, p. 183s rev.)

24 juin - Nativité de saint Jean Baptiste

« Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.
Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. » (Jn 1, 6-9)

"Comment le Christ est-il venu ? Il est apparu en homme. Parce qu'il était homme à ce point que Dieu était caché en Lui, un homme remarquable a été envoyé devant Lui pour faire reconnaitre qu'il était plus qu'un homme, lui, le Christ...

Qui était-Il, celui qui devait ainsi rendre témoignage à la Lumière ? Un être remarquable, ce Jean, un homme d'un haut mérite, d'une grâce éminente, d'une grande élévation.

Admire-le, mais comme on admire une montagne : la montagne reste dans les ténèbres tant que la lumière ne vient pas l'envelopper : « Cet homme n'était pas la Lumière ». Ne prends pas la montagne pour la lumière ; ne va pas te briser contre elle, bien loin d'y trouver du secours.

Et que faut-il admirer alors ? La montagne, mais comme montagne. Elève-toi jusqu'à celui qui éclaire cette montagne qui est dressée pour recevoir, la première, les rayons du soleil, afin de les renvoyer à tes yeux... De nos yeux, on dit aussi qu'ils sont des lumières ; et pourtant si on n'allume pas de lampe la nuit ou si le soleil ne se lève pas durant le jour, nos yeux s'ouvrent en vain.

Jean lui-même était ténèbres avant d'être illuminé ; il n'est devenu lumière que par cette illumination. S'il n'avait pas reçu les rayons de la Lumière, il serait demeuré ténèbres comme les autres...

Et la Lumière elle-même, où est-elle ? « la Lumière véritable qui illumine tout homme en venant dans ce monde » ? (Jn 1,9) S'il illumine tout homme, il illuminait aussi Jean, par qui Il voulait être manifesté... Il venait pour des intelligences infirmes, pour des coeurs blessés, pour des âmes aux yeux malades..., des gens incapables de le voir directement. Il a couvert Jean de ses rayons. En proclamant qu'il avait été lui-même illuminé, Jean a fait connaître Celui qui illumine, Celui qui éclaire, Celui qui est la source de tout don. "

1427

    pape François

       * Prière à Marie, Mère de l'Église et Mère de notre foi  extraite de l'encyclique Lumen Fidei (29 juin 2013)
Ô Mère, aide notre foi !
Ouvre notre écoute à la Parole, pour que nous reconnaissions la voix de Dieu et son appel.
Éveille en nous le désir de suivre ses pas,
en sortant de notre terre et en accueillant sa promesse.
Aide-nous à nous laisser toucher par son amour,
pour que nous puissions Le toucher par la foi.
Aide-nous à nous confier pleinement à Lui, à croire en son amour, surtout dans les moments de tribulations et de croix, quand notre foi est appelée à mûrir.
Sème dans notre foi la joie du Ressuscité.
Rappelle-nous que celui qui croit n’est jamais seul.
Enseigne-nous à regarder avec les yeux de Jésus, pour qu’Il soit Lumière sur notre chemin. Et que cette lumière de la foi grandisse toujours en nous jusqu’à ce qu’arrive ce jour sans couchant, qui est le Christ lui-même, ton Fils, notre Seigneur !

1413

   saint Augustin 

"la charité est l'âme de l'Ecriture tout entière. Ouvre la bible à n’importe quelle page, partout elle chante l’amour "
(cf. DDC I, 35, 39)

Voilà le grand critère pour lire les Ecriture car ce qui unit l'auteur et le lecteur, c'est une même charité. La charité est perçue comme principe de lumière pour l'intelligence : "Quiconque s'imagine avoir compris les Écritures sans que cela ne fasse croitre ce double amour de Dieu et du prochain, ne les a pas encore comprises. Mais quiconque tire de son étude une idée utile à l'édifice de la charité sans rendre pourtant la pensée authentique de l'auteur, ne fait pas d'erreur et ne commet pas le moindre mensonge " (st Augustin - Cf. DDC, I 36, 40)


1267

Cardinal Robert Sarah (né en 1945- Guinée )

(Interview de Laurent Dandrieu dans Valeurs actuelles du 28/03/2019)

DES PAPES SOLIDES
« Pour nous préparer à cette situation, Dieu nous a donné des papes solides : il nous a donné Paul VI, qui a défendu la vie et le véritable amour, malgré des oppositions très fortes, avec l’encyclique Humanae Vitae ; il nous a donné Jean-Paul II, qui a travaillé au mariage de la foi et de la raison pour qu’elles soient la lumière qui guide le monde vers une véritable vision de l’homme – la vie même du grand pape polonais a été un Évangile vivant. Il nous a donné Benoît XVI, qui a composé un enseignement d’une clarté, d’une profondeur et d’une précision sans égales. Aujourd’hui, il nous donne François, qui veut littéralement sauver l’humanisme chrétien. Dieu n’abandonnera jamais son église. »

1229

Paul VI - Concile vatican II

(Lumen Gentium - chap. VIII - 65 - 1964)

"L'Église, en songeant pieusement à Marie et en la contemplant dans la lumière du Verbe fait homme, pénètre plus avant, pleine de respect, dans les profondeurs du Mystère de l'Incarnation, et se conforme toujours davantage à son Époux. Marie, en effet, qui, par son étroite participation à l'histoire du salut, unit en elle et reflète pour ainsi dire les données les plus élevées de la foi, amène les croyants, quand elle est l'objet de la prédication et du culte, à considérer son Fils, le sacrifice qu'il a offert, et aussi l'amour du Père. (...) l'Église, en son travail apostolique également, regarde-t-elle avec raison vers celle qui engendra le Christ, conçu donc de l'Esprit-Saint et né de la Vierge, afin qu'Il naisse et grandisse également dans le cœur des fidèles par le moyen de l'Église. La Vierge fut dans sa vie un modèle de cet amour maternel dont doivent être animés tous ceux qui, associés à la mission apostolique de l'Église, coopèrent à la régénération des hommes."

1223

Saint Paul aux Ephésiens (Ep 5, 1-8)

"Oui, cherchez à imiter Dieu, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés. Vivez dans l'amour, comme le Christ nous a aimés et s'est livré lui-même pour nous. Comme il convient aux fidèles, la débauche, l'impureté sous toutes ses formes et la soif de posséder, sont des choses qu'on ne doit même plus évoquer chez vous ; pas davantage de propos grossiers, stupides ou scabreux -tout cela est déplacé- mais qu'il y ait plutôt des actions de grâce. Autrefois vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière" 

1209  

Bx Columba Marmion (1858-1923)

(Le Christ, Vie de l'âme)


Quand nous sommes fidèles à consacrer chaque jour un temps plus ou moins long, suivant nos aptitudes et nos devoirs d'état, à nous entretenir avec notre Père céleste, à recueillir ces inspirations et à écouter ces "rappels" de l'Esprit, alors les paroles du Christ, les "Verba Verbi (les paroles de Celui qui est Parole) comme les nomme saint Augustin, vont se multipliant, inondant l'âme de Lumière divine, et ouvrant en elle, pour qu'elle puisse toujours s'y abreuver, des sources de Vie. Ainsi se réalise la promesse du Christ Jésus : "Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive ; celui qui croit en moi, de son sein couleront des sources d'Eau Vive". Et, ajoute saint Jean, "Il disait cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croient en Lui." (Jn 7, 37-38)
"L'âme, en retour, traduit constamment ses sentiments en actes de foi, de repentir, de confiance, d'amour, de complaisance, d'abandon à la volonté du Père céleste ; elle se meut comme dans une atmosphère qui l'entretient de plus en plus dans l'union avec Dieu ; l'oraison devient comme sa respiration, sa vie ; l'âme est remplie de l'esprit d'oraison. L'oraison devient alors un état, et l'âme peut trouver son Dieu quand elle veut, même au milieu de toutes ses occupations.
Les moments que, dans la journée, l'âme consacre exclusivement à l'exercice formel de l'oraison ne sont que l'intensification de cet état, dans lequel elle reste habituellement, mais doucement, unie à Dieu, pour lui parler intérieurement et écouter elle-même la Voix d'en haut.
Cet état est plus que la simple Présence de Dieu ; c'est un entretien intérieur, plein d'amour dans lequel l'âme parle à Dieu, parfois des lèvres, le plus souvent du coeur, et lui reste intimement unie, en dépit de la variété des travaux et des occupations de la journée; Il y a bien des âmes simples et droites, qui, fidèles à l'attrait du Saint-Esprit, arrivent à cet état si désirables." 

1179

Saint Jean Eudes 
à partir d’un texte de saint Jean Eudes : OC I, p.421-423

APPRENDS-MOI À TE RECEVOIR 
O Jésus, vrai Dieu et vrai homme, 
je t’adore au moment de ton entrée dans notre monde. 
Dès le premier instant de ta vie, 
tu réponds au regard d’amour de ton Père 
par un regard plein d’amour et de louange, 
et tu m’invites à faire de même. 
Avec toi, je veux le louer pour son amour. 
Dès cet instant, tu aimes Marie, tu la combles de grâce, de lumière et de sainteté. 
Elle te répond avec toute la force de son amour de maman. 
Marie, s’il te plaît, 
fais-moi communier au même amour que tu portes à ton Fils. 
Ô Jésus, tu m’aimes depuis toujours : 
Tu as vécu pour moi, tu vis en moi, 
et ton grand désir est de prendre toute la place dans ma vie. 
Merci pour ton projet d’amour. 
Pardonne mes résistances à t’accueillir, 
donne-moi grâce et force pour te laisser vivre en moi. 

1173

Saint Jean Eudes 
QUE TON CŒUR BRÛLE EN MON CŒUR
à partir du texte : OC VIII, p. 350-352
« Comme une paille au feu devient du feu, comme l’or dans la fournaise est purifié… »
Ton cœur, Ô Jésus, mon Sauveur, est comme un feu.
Il me purifie,
m’illumine,
me sanctifie.
Il me transforme et me divinise.
Ton amour me fait participer à la vie de Dieu, à sa miséricorde, sa patience, sa bonté et sa charité.
Que ton cœur brûle en mon cœur !
Même si nous faisions le rêve de recueillir tout l’amour, toutes les affections, toutes les tendresses du monde entier et de tous les temps, ce ne serait qu’une étincelle de l’amour dont tu nous aimes.
Ton amour se répand dans tout l’univers, il n’exclut personne. A tous tu donnes l’être et la vie.
Embrase-moi de cet amour extraordinaire que tu as pour tous les hommes, tant pour les bons et tes amis que pour les méchants et tes ennemis. Même si je ne suis qu’une petite paille, humblement, je me donne à Toi, et je te donne tous mes frères et sœurs, et tous les habitants de la terre.
Viens fondre sur nos cœurs et change-les pour qu’ils brûlent d’amour comme TOI."

1168

Guillaume de Saint Thierry (1085-1148) - 
Lettre d'Or

"L'oraison est l'affection que l'homme ressent pour Dieu quand II s'attache à lui ; elle est comme une conversation sainte et familière avec Lui, une pause de l'esprit recevant Sa Lumière, lui donnant de jouir de Lui, aussi longtemps qu'il est permis."

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)