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1830

     Saint Augustin
"Dieu qui t'a créé sans toi, ne te sauveras pas sans toi ! "

1827

     Saint François de Sales (1567-1622)
(Traité de l'Amour de Dieu)
" Malgré la vigueur toute-puissante de la main miséricordieuse de Dieu, la volonté humaine demeure parfaitement libre, franche, et exempte de toute sorte de contrainte et de nécessité. La grâce est si gracieuse, et saisit si gracieusement nos cœurs pour les attirer, qu'elle ne gâte rien en la liberté de notre volonté : elle touche puissamment, mais pourtant si délicatement les ressorts de notre esprit, que notre libre arbitre n'en reçoit aucune violation." 

1773

     pape François 
(Homélie du 2 décembre 2014 - Le Mystère de l'Incarnation)
"On ne connaît la grandeur du mystère de Dieu qu'à travers celui de Jésus, et le mystère de Jésus parle précisément de s'abaisser, de s'annihiler, de s'humilier, un mystère qui apporte le salut aux pauvres, à ceux qui sont détruits par tant de maladies, qui ont péché dans des situations difficiles. En dehors de ce cadre, on ne peut pas comprendre le mystère de Jésus, on ne peut pas comprendre l'onction du Saint-Esprit qui le fait se réjouir (cf Lc 10, 21-24) dans la louange du Père, et qui le conduit à évangéliser les pauvres, les exclus. Nous demandons au Seigneur de nous rapprocher toujours plus de son mystère, et de le faire sur la route qu'Il veut que nous suivions : la voie de l'humilité, la voie de la douceur, la voie de la pauvreté, celle sur laquelle nous nous sentons pécheurs. C'est ainsi qu'il vient nous sauver, nous libérer."

1710

     pape François 
( Homélie, Sainte Marthe, 7 décembre 2014)
"Le messager de la consolation "

" Isaïe s'adresse à ceux qui ont traversé une période obscure, qui ont vécu une épreuve difficile. Mais le temps de la consolation est arrivé. La tristesse et la peur peuvent faire place à la joie, car le Seigneur guidera Lui-même son peuple sur la voie de la libération et du salut. Comment y parviendra-t'il ? Avec la sollicitude et la tendresse d'un berger qui prend soin de son troupeau, Il le fera paître, il rassemblera les brebis égarées et les mettra à l'abri dans sa bergerie, Il réservera une attention particulière aux plus faibles et au plus démunis. C'est l'attitude de Dieu en vers nous, ses créatures. Ainsi le prophète invite ceux qui l'écoutent -y compris nous aujourd'hui- à diffuser ce message d'espérance à tout le peuple : le Seigneur vous console. Accueillez la consolation qui vient du Seigneur. "

1674 

     Michel Boutauld (1604-1689 
       (Méthode pour converser avec Dieu)
"Accoutumez-vous à parler à Dieu familièrement et confidemment, comme à votre ami ; et faites réflexion que c'est une erreur et une faiblesse de notre nature aveugle, de n'être point libres en sa Présence, et de ne paraître devant Lui que comme des esclaves timides et honteux devant un prince, en tremblant de peur, et en ne pensant qu'à fuir pour aller chercher ailleurs notre consolation et notre liberté."

1672

     Jean-Joseph Surin (1600-1665)
         (lettre du 26 mai 1662)
" Il faut approcher de Dieu familièrement, et user de la sainte liberté que nous donne la qualité d'enfants de Dieu. Il est notre Créateur, Il est notre Père, nous pouvons donc, sans choquer la bienséance, aller à Lui avec la même franchise et la même simplicité que les enfants vont à leur père et à leur mère." 

1645

     André Sève
30 minutes pour Dieu - page 95

"Depuis la mort et la Résurrection du Christ, qui rendent tout possible, le Règne arrive là où un homme reconnaît assez Dieu pour lui dire : « Ma liberté, c’est d’être totalement livré à Toi, de vivre pour Toi. »"

1624

     Maurice Zundel, prêtre - (1897-1975)
(« Quel homme et quel Dieu » - pages 176-177)

« Quand notre « je-moi » se transforme en don, il devient transparent à son tour et capable de communiquer la Présence cachée en nous, qui est la Vie de notre vie.
Ainsi Dieu naît en quelque manière dans l’humanité chaque fois que l’un de nous se libère vraiment de soi.
C’est cela précisément qui nous fait « origine », j’entends, cette communication à travers nous de l’Origine en personne, qui ne peut devenir un événement de notre histoire qu’à travers cette approche dépouillée et virginale, au plus intime de nous, qui correspond à son infini dépouillement.
Combien de fois, en face d’êtres butés dans leurs prises de position passionnelles, n’éprouvons-nous pas ce sentiment qu’ils laissent Dieu mourir en eux et « qu’ils éteignent l’Esprit », en nous inspirant la crainte d’en faire autant ?
C’est de ce centre divin, intérieur à nous-mêmes, que gravite la morale proprement chrétienne.
Elle assume, bien sûr, tout le Décalogue, mais sous l’aspect positif des exigences imprescriptibles de libération qu’elle porte en elle et qu’elle accomplit en réalisant la suprême exigence de désappropriation totale doit susciter en nous un être nouveau.
Le « Dilige et quod vis fac »augustinien en est la plus parfaite expression :
« Aime et fais ce que tu veux »

1619

     Père J.N Bezançon 

"Non, de toute éternité, Dieu n'est Dieu qu'en s'épanchant, Dieu n'est Dieu qu'en se donnant. Pas seulement un beau jour, en ayant l'idée géniale de nous suciter à son côté. Mais depuis toujours, se suscitant ces autres lui-même que, faute de mots pour le dire, nous appelons le Fils et l'Esprit.
Dieu est relation. Dieu n'est que relation. Il n'est qu'Amour. C'est pourquoi il ne peut susciter, il ne veut susciter, que l'amour. Non pas la soumission, non pas la dépendance, mais l'amour, cette réponse nécessairement aléatoire, à la fois espérée et forcément inattendue, dépendant de l'absolue liberté suscitée en l'autre. Ainsi la toute-puissance de Dieu ne peut et ne veut se traduire que dans la vulnérabilité de l'amour. "

1435

     Filmographie - "Fame" (de 2009)

Réussir ce n’est pas toujours ce qu’on croit. Ce n’est pas devenir célèbre, ni riche ou encore puissant. Réussir c’est sortir de son lit le matin et être heureux de ce qu’on va faire durant la journée, si heureux qu’on a l’impression de s’envoler. C’est travailler avec des gens qu’on aime. Réussir, c’est être en contact avec le monde et communiquer sa passion. C’est trouver une façon de rassembler des gens qui n’ont peut-être rien d’autre en commun qu’un rêve. C’est se coucher le soir en se disant qu’on a fait du mieux qu’on a pu. Réussir c’est connaître la joie, la liberté et l’amitié. Je dirais que réussir, c’est aimer.

1380

 Saint Charbel 
"Vivez dans la lumière de la vérité que vous saisissez. Il ne suffit pas de connaître le chemin pour arriver, il faut le suivre. Dieu éclaire les pages, mais c'est à vous de les lire. Dieu vous illumine le chemin, mais c'est à vous d'y marcher. Celui qui monte se sert de ses pieds, celui qui descend, c'est avec ses pieds qu'il descend; et là où vous arrivez, ce sont vos pieds qui vous y auront conduits.
Soyez toujours en état d'écoute et d'éveil. Refaites vos comptes quotidiennement, changez votre vie et renouvelez-la. Si vous écoutez humblement, vous comprendrez la vérité et elle vous libérera.
Affranchissez-vous des cordes qui vous ligotent. Vos pensées, vos croyances propres et vos penchants vous enchaînent comme les cordes qui immobilisent le navire au quai et le sécurisent, mais elles ne lui permettent pas de naviguer.
Laissez la parole de Dieu vous délier des vôtres en les rompant l'une après l'autre, même si vous en souffrez. Ne stagnez pas dans vos penchants et dans vos pensées même s'ils vous offrent repos et sécurité. Toute sécurité est une illusion sans la paix du Christ. Le repos loin du cœur est une duperie. Ne craignez pas de vous libérer du rivage et de quitter le port; livrez-vous à Dieu pour vous affranchir de vos chaînes.
C'est sa Parole qui vous oriente, et son Esprit qui souffle dans vos voiles; ainsi vous arriverez à la rive de lumière. Le navire est destiné à traverser la mer et non pas à rester au port. Il est fait pour naviguer très loin au large.
Il faut dénouer toutes ses cordes ; s'il en reste une seule, elle l'empêchera de quitter le port. Ne gardez que les cordes qui font dresser le mât, celles de l'amour et de la communion qui vous lient à vos frères les hommes. Votre voyage dans ce monde est un chemin vers la sainteté qui est une perpétuelle transformation de l'état matériel vers celui de la lumière.
Priez pour écouter, priez pour comprendre et priez pour vivre votre foi, la pratiquer et en témoigner. Priez pour vous transformer en lumière. Écoutez en priant, comprenez la vérité dans la prière, et vivez en prière."

1325

  Thomas a Kempis (1379-1471)

 ( Imitation de Jésus-Christ)

"Applique-toi à être patient en tolérant les défauts des autres et toutes leurs infirmités, parce qu'il y a aussi bien des choses en toi que les autres ont à tolérer.
Si tu ne peux te rendre tel que tu voudrais, comment pourrais-tu faire que les autres soient à ton gré ?
Il nous plairait que les autres soient parfaits, et pourtant nous ne corrigeons pas nos propres défauts.
Nous voulons qu'on reprenne les autres sévèrement, et nous ne voulons pas être repris nous-mêmes, ou que l'on nous refuse ce que nous demandons.
Nous voulons que les autres soient limités en leur liberté, et nous-mêmes ne supportons en rien d'être contraints :
Cela montre bien que nous considérons rarement le prochain comme nous-mêmes. Mais si tous étaient parfaits, qu'aurions-nous encore à souffrir pour Dieu de la part des autres ?
Or Dieu l'a ainsi ordonné afin que nous apprenions à porter le fardeau les uns les autres, car personne n'est sans défaut, personne n'est sans fardeau, personne ne se suffit à lui-même, personne n'est assez sage, mais il nous faut mutuellement nous porter, nous consoler, nous aider et nous avertir.
C'est dans l'adversité qu'on voit le mieux ce que chacun a de vertus, car les occasions ne rendent pas l'homme fragile, mais elles montrent ce qu'il est. " 

1255

  Guerric d'Igny (1070-1157)

(Sermon II pour le Carême)

"Tandis qu'il était encore loin, dit l'Évangile, son père l'aperçut et fut pris de pitié, puis accourant il se précipita à son cou et il l'embrassa" A s'en tenir à ces mots, on voit qu'il tardait plus au Père d'avoir donné le pardon à son fils, qu'au fils de l'avoir reçu. Il se pressait de telle sorte de libérer le coupable du tourment de sa conscience, que l'on croirait que la compassion pour ce malheureux faisait plus souffrir celui qui exerçait la miséricorde, que le mal ne faisait souffrir le malheureux lui-même." 

1249

saint François de Sales (1567-1622)  

(Sermon du Vendredi Saint 1622)

"Oh ! il ne faut pas penser que Notre Seigneur ait voulu mourir seulement pour nous racheter, car un seul de ses soupirs, à cause de la dignité et du mérite du soupirant, suffisait pour nous sauver et délivrer de la main de nos ennemis ; mais cet amour infini ne pouvait pas être content s'il ne mourait de l'Amour même. Le Fils de Dieu est conduit à la Croix ; et qui l'y a mis ? Certes, cela a été l'Amour." 

1246

Michel de Montaigne (1533-1592) - 

(livre 1 de ses essais)

"Le but de notre vie, c'est la mort... et c'est l'objet nécessaire de notre visée ; Si elle nous effraie, comment est-il possible d'aller un pas en avant, sans fièvre ! 
Le remède du vulgaire, c'est de ne pas y penser... mais de quelle brutale stupidité peut lui venir un si grossier aveuglement ? 
Nous ne savons pas où la mort nous attend.
Attendons-là partout !
La préméditation de la mort est la préméditation de la liberté."

1243

Jean-Nicolas Grou (1731-1803

(Manuel des âmes intérieures)

"Mon grand ennemi, celui par lequel nos autres ennemis, le démon et le monde, peuvent tout contre moi, c'est moi-même, c'est ce vieil homme, ce funeste rejeton d'Adam pécheur ; c'est cet amour-propre né avec moi, développé en moi avant l'usage de ma raison, fortifié par mes passions, par les ténèbres de mon entendement, par la faiblesse de ma volonté, par l'abus que j'ai fait de ma liberté, par mes péchés, et mes mauvaises habitudes.
Comment combattre, coment vaincre ce terrible ennemi ?
Comment m'y prendre et par où commencer ?
Hélas ! il renaîtra des coups mêmes que je lui porterai ; il s'applaudira de mes victoires, et se les attribuera comme reflet de ses propres forces. Il se contemplera et s'admirera dans les vertus que j'aurai acquises, dans les défauts que j'aurai corrigés : il s'énivrera des louanges que les autres donneront à ma piété, il s'énorgueillira même des actes d'humilité que j'aurai faits.
Comment terrasser un ennemi qui dans sa propre déaite trouve le sujet de son triomphe ?" 

1224

saint François de Sales (1567-1622)

Traité de l'amour de Dieu 

"Malgré la vigueur toute puissante de la Main miséricordieuse de Dieu, la volonté humaine demeure parfaitement libre, franche, et exempte de toute sorte de contrainte et de nécessité. La grâce est si gracieuse, et saisit si gracieusement nos coeurs pour les attirer qu'elle ne gâte rien en la liberté de notre volonté ; elle touche puissamment, mais pourtant si délicatement les ressorts de notre esprit, que notre libre arbitre n'en reçoit aucune violation. La grâce a des forces, non pour forcer, mais pour éveiller le coeur : elle a une sainte violence, non pour violer, mais pour rendre amoureuse notre liberté, si bien que nous pouvons consentir ou résister à ses mouvements, selon qu'il nous plaît."

1196

saint Ambroise (340-397)

Fuyons hors d’ici. Tu peux fuir en esprit, même si tu es retenu physiquement. Tu peux à la fois demeurer ici et être en présence du Seigneur, si ton âme s’attache à Lui, si, par la pensée, tu marches derrière Lui, si tu suis ses chemins par la foi, non par la vue, si tu te réfugies en Lui ; car Il est refuge et force, Lui à qui David disait : Vers toi je me suis réfugié et je n’ai pas été déçu.

1188

pape François 

27 novembre 2015extrait du message vidéo destiné aux participants du 5e festival de la doctrine sociale de l’Eglise ( 16 au 29 novembre 2015 à Vérone)


“Le défi de la réalité requiert la capacité de dialoguer, de construire des ponts au lieu de murs“.

“La réalité existe, simplement, et l’idée s’élabore“, on doit, entre les deux, “instaurer un dialogue constant, en évitant que l’idée finisse par se séparer de la réalité“.
“Le défi de la réalité demande cependant un changement (…) Le consumérisme, l’idolâtrie de l’argent, les inégalités et les injustices, l’uniformisation à la pensée dominante sont un poids dont nous voulons nous libérer, en récupérant notre dignité et en nous engageant dans le partage. La solution aux problèmes concrets ne vient pas de l’argent, mais de la fraternité qui prend soin de l’autre“.

Mais ce sont aussi les structures qui sont appelées au changement, “il est préférable d’être flexibles pour mieux répondre aux besoins concrets, que de défendre les structures et de rester plâtrés (…) Faire un peu de ménage, augmenter la transparence, récupérer de la fraîcheur, de l’authenticité et de l’agilité, fait du bien aux structures et aux personnes“.

“rien ne peut remplacer notre engagement personnel“, à travers “la sobriété, la consommation responsable, un style de vie qui accueille la création comme un don“.




1178

Saint Jean Eudes 
O.C. I, p. 271-276

JÉSUS VIENS VIVRE EN NOUS 
Former Jésus en nous, voilà le mystère des mystères. 
C’est la plus belle œuvre du Père, du Fils et de l’Esprit Saint. 
C’est l’œuvre de Marie qui a dit « oui ». 
C’est l’œuvre confiée à l’Eglise : 
rendre Jésus présent dans l’Eucharistie et le former dans le cœur de ses enfants. 

Ô Jésus, viens maintenant te former dans mon cœur et dans mon âme, 
donne-moi de vivre de ta vie, 
d’être habité par tes pensées, 
de te rejoindre en toutes mes actions même les plus ordinaires. 
Allume en moi le désir ardent d’aimer le Père du même amour que toi. 
Libère mon cœur de la préoccupation de moi-même, 
de mon orgueil et de ma vanité, 
de tout ce qui me détourne de toi, 
pour que tu vives et règnes en moi 
et que tu sois tout pour moi. 
Tout seul je ne peux rien. 
me donne et m’abandonne entièrement à la puissance de ton Amour. 
Ô Jésus, viens vivre et Aimer en nous. 

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)