Affichage des articles dont le libellé est Joie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Joie. Afficher tous les articles

1928

      Anonyme
((Extrait de "Jésus, Marie et notre temps", mai 1983
Paru au bulletin des Amitiés Spirituelles, n°144, octobre 1985)

"Un prêtre disait un soir, assez soucieux, au sacristain de son église :
"Avez-vous remarqué le vieux aux habits râpés qui, chaque jour à midi, entre dans l'église et en ressort presque aussitôt ?
Je le surveille par la fenêtre du presbytère.
Cela m'inquiète un peu car, dans l'église, il y a des objets de valeur. Tâchez un peu de le questionner". 
Dès le lendemain, le sacristain attendit notre visiteur et l'accosta :
- Dites donc, l'ami, qu'est-ce qui vous prend de venir ainsi dans l'église ? 
- Je viens prier, dit calmement le vieillard. 
- Allons donc ! Vous ne restez pas assez longtemps pour cela. Vous ne faites qu'aller jusqu'à l'Autel et vous repartez.
Qu'est-ce que cela signifie ? 
- C'est exact, répondit le pauvre vieux; moi, je ne sais pas faire une longue prière; alors je viens chaque jour à midi et je Lui dis tout simplement : "Jésus ! ... c'est Simon".
C'est une petite prière, mais je sens qu'Il m'entend. 
Peu de temps après le vieux Simon eut un accident et fut soigné à l'hôpital.
- Vous avez toujours l'air heureux malgré vos malheurs, lui dit un jour une infirmière. 
- Comment ne le serais-je pas ? c'est grâce à mon visiteur ! 
- Votre visiteur ? reprit l'infirmière avec surprise, je n'en vois guère... et quand donc vient-il ? 
- Tous les jours à midi, Il se tient là, au pied de mon lit, et Il me dit : "Simon... c'est Jésus !".
www.citationschretiennes.com

1910

      Theodore Botrel
     ("L'Echo" - contes du lit-clos - Gallet éditeur)

« Un jour où j’étais triste,
Rôdant en solitaire face à la montagne
J’ai crié, le cœur très las :
« La vie est triste ici-bas !
… L’écho m’a répondu : ah ! Ah ! Ah !

« Écho la vie est méchante ! »
Et, d’une voix si touchante
L’écho m’a répondu : Chante ! chante ! Chante !
« Écho, ma souffrance sans cesse s’accroît
Lourde, très lourde est ma croix ! »

L’écho m’a répondu : Crois ! Crois ! Crois !
« La révolte en moi va germer ! :
« Dois-je rire ? Pleurer ? blasphémer ? »
Et l’écho m’a dit : Aimer ! Aimer ! Aimer ! 

Comme je l’entendis ce jour-là,
Je me mis à chanter, à croire, à aimer,
Et depuis je suis heureux sur terre.

1897

      saint Pio de Pietrelcina
     (lettre de Padre Pio au père Agostino du 1er février 1913)
"Jésus me dit que dans l'amour, c'est Lui qui me rend heureux ; dans la souffrance, en revanche, c'est moi qui le rends heureux. Par conséquent, désirer la santé serait aller rechercher des joies pour moi au lieu de tenter de soulager Jésus. Oui, j'aime la croix, la croix seule. Je l'aime parce que je la vois toujours sur les épaules de Jésus."

1780

     pape François 
(Angélus du 14 décembre 2014)
La maison de la joie
Le coeur de l'homme désire la joie. Nous désirons tous la joie : chaque famille, chaque peuple aspire au bonheur. Mais quelle est cette joie que le chrétien est appelé à vivre et à témoigner ! C'est celle qui vient de la proximité de Dieu, de sa Présence dans notre vie. Depuis que Jésus est entré dans l'histoire, en naissant à Bethléem, l'humanité a reçu le germe du royaume de Dieu, comme un terrain reçoit la semence, la promesse d'une récolte à venir. Il n'est plus nécessaire de chercher toujours. Il ne s'agit pas d'une joie seulement espérée ou reportée au paradis : ici, sur terre, nous sommes tristes, mais au paradis nous serons joyeux. Non ! Ce n'est pas cette joie-là. Cette joie est bien réelle et l'on peut en faire l'expérience dès à présent, parce que Jésus Lui-même est notre joie, et avec Jésus la joie est là. Comme le dit votre écriteau : "Avec Jésus, la joie est là," Encore une fois :"Avec Jésus, la joie est là." Et sans Jésus, y-a-t'il de la joie ? Non  ! Il est Vivant, Il est le Ressuscité, et Il agit en nous et parmi nous par la Parole et les Sacrements. Nous tous, baptisés, enfants de l'Église, nous sommes appelés à accueillir une fois encore la présence de Dieu parmi nous et à aider les autres à la découvrir, ou à la redécouvrir pour ceux qui l'auraient perdue. C'est une très belle mission, semblable à celle de Jean-Baptiste : orienter tout un chacun vers le Christ -pas vers soi-même !- parce que c'est vers Lui que tend le coeur de tout homme qui recherche la joie et le bonheur."

1779

     pape François 
(Angélus du 15 décembre 2013)
Aux coeurs égarés
"Le troisième Dimanche de l'Avent, également appelé dimanche de Gaudete, est le jour de la joie. Dans la liturgie résonne plusieurs fois l'invitation à la joie, l'invitation à se réjouir. Pourquoi ? parce que le Seigneur est proche. Noël est proche. Le message chrétien s'appelle "Évangile", c'est-à-dire "Bonne Nouvelle", une annonce de joie pour tout le peuple. L'Église n'est pas un refuge pour les gens tristes, l'Église est la maison de la joie ! Et ceux qui se sentent tristes trouvent en elle la joie, ils trouvent en elle la véritable joie ! Mais la joie de l'Évangile n'est pas quelconque ni injustifiée. Elle vient du sentiment d'être accueilli et aimé de Dieu. Comme le prophète Isaïe nous le rappelle : "Aux cœurs égarés, dites : Courage, n'ayez crainte ! " Dieu est Celui qui vient nous sauver, et Il apporte plus particulièrement son secours aux cœurs égarés. Sa venue parmi nous fortifie, stimule, donne du courage, fait exulter et fleurir le désert et la steppe, c'est-à-dire notre vie quand elle devient aride. Et quand notre vie devient-elle aride ? Quand elle est privée de l'eau de la parole de Dieu et de son esprit d'amour." 

1777

     pape François 
(Angélus du 15 décembre 2013)
la fidélité de Dieu
La joie chrétienne, comme l'espérance, a son fondement dans la fidélité de Dieu, dans la certitude qu'Il tient toujours ses promesses. le prophète Isaïe exhorte ceux qui ont perdu leur chemin et le courage de croire en la fidélité du Seigneur, car le salut ne tardera pas à faire irruption dans leur vie. Ceux qui ont rencontré Jésus sur leur chemin connaissent dans leur coeur une sérénité et une joie dont rien ni personne ne pourra les priver. Notre joie est Jésus-Christ, son amour fidèle et inépuisable ! Ainsi, quand un chrétien devient triste, c'est qu'il s'est éloigné de Jésus. Mais il ne faut pas le laisser seul alors ! Nous devons prier pour lui, et lui faire ressentir la chaleur de la communauté."

1710

     pape François 
( Homélie, Sainte Marthe, 7 décembre 2014)
"Le messager de la consolation "

" Isaïe s'adresse à ceux qui ont traversé une période obscure, qui ont vécu une épreuve difficile. Mais le temps de la consolation est arrivé. La tristesse et la peur peuvent faire place à la joie, car le Seigneur guidera Lui-même son peuple sur la voie de la libération et du salut. Comment y parviendra-t'il ? Avec la sollicitude et la tendresse d'un berger qui prend soin de son troupeau, Il le fera paître, il rassemblera les brebis égarées et les mettra à l'abri dans sa bergerie, Il réservera une attention particulière aux plus faibles et au plus démunis. C'est l'attitude de Dieu en vers nous, ses créatures. Ainsi le prophète invite ceux qui l'écoutent -y compris nous aujourd'hui- à diffuser ce message d'espérance à tout le peuple : le Seigneur vous console. Accueillez la consolation qui vient du Seigneur. "

1650

     Pape François 

(Extrait) Message du pape François sur les armes nucléaires prononcé ce matin Dimanche 24 novembre 2019, à l'"Atomic Bomb Hypocenter Park", mémorial du bombardement atomique du 9 août 1945, à Nagasaki (Japon)
"Nous ne pourrons jamais nous lasser d'œuvrer et de soutenir avec une insistance persistante les principaux instruments juridiques et internationaux de désarmement, de non-prolifération des armes nucléaires, y compris le Traité d'interdiction sur les armes nucléaires. En Juillet dernier, les évêques du Japon ont lancé un appel pour l'abolition des armes nucléaires, et tous les mois d'août, l'Eglise japonaise organise une rencontre de prière de dix jours pour la paix.Que la prière, la recherche infatigable de la promotion d'accords, l'insistance sur le dialogue, soient les armes en lesquelles nous mettons notre confiance et aussi la source d'inspiration des efforts pour construire un monde de justice et de solidarité qui apporte de réelles garanties pour la paix.Convaincu qu'un monde sans armes nucléaires est possible et nécessaire, je demande aux leaders politiques, de ne pas oublier que ces armes ne nous défendent pas contre la menace de la sécurité nationale et internationale de notre temps."Il est important de considérer l'impact catastrophique de leur usage du point du vue humanitaire et environnemental en renonçant à un climat de crainte, de méfiance et d'hostilité créé par des doctrines nucléaires. L'état actuel de notre planète exige une réflexion sérieuse dont la manière dont toutes ces ressources pourraient être utilisées, en référence à la complexe et difficile application de l'agenda 2030 pour le développement durable, et atteindre ainsi des objectifs comme le développement humain intégral. C'est ce que suggérait déjà le saint pape Paul VI en 1964, lorsqu'il proposait d'aider les plus déshérités, à travers "un fond mondial alimenté par une partie des dépenses militaires".Pour toutes ces raisons, il devient crucial de créer des instruments qui assurent la confiance et le développement mutuel, et de compter sur des leaders qui soient à la hauteur des circonstances. C'est par ailleurs une tâche qui nous interpelle et qui nous concerne tous. Personne ne peut être indifférent face à la souffrance de millions d'hommes et de femmes qui continuent aujourd'hui d'interpeler notre conscience. Personne ne peut rester sourd face au cri du frère blessé qui appelle. Personne ne peut fermer les yeux face aux ruines d'une culture incapable de dialogue. Unissons-nous dans la prière, tous les jours, pour la conversion des consciences et pour le triomphe d'une culture de la vie, de la réconciliation et de la fraternité. Une fraternité qui sache reconnaître et garantir les différences dans la recherche d'un destin commun.
Je sais que certaines personnes ici présentes ne sont pas catholiques, mais je suis sûr que nous pouvons faire nôtre cette prière pour la paix attribuée à saint François d'Assise 
«Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie."


Vidéo avec message intégral : https://www.youtube.com/watch?v=a3qhj1qM8sE



1648

    un peu d'humour :  Saint Jean Paul II 

Le pape polonais, saint Jean-Paul II avait un humour fin qu'il accompagne d'une certaine forme de panache. Archevêque de Cracovie, il fascine les séminaristes de Tuchow par sa manière bien à lui de descendre les étages en se laissant glisser sur la rampe...
"Janvier 1998, cap sur Cuba. Les journalistes lui  demandent: « Comment va votre santé ? » « Quand je veux savoir comment va ma santé, je lis les journaux. »

Après l'attentat de 1981, on lui demande de circuler en papamobile, mais cette prison vitrée semble l'agacer. "Elle limite les risques. On n'y peut rien si on s'inquiète pour "votre Sainteté" ! " lui explique une religieuse... Ce à quoi il répond avec un sens de la répartie incontestable : "Moi aussi, je m'inquiète pour ma sainteté ! ".

Au cours de son voyage en Israël, un homme vient lui présente une "précieuse" relique: une brique de la maison d'Abraham. Et le Pape Jean-Paul II de répliquer : « Mais je croyais qu'Abraham ...vivait sous la tente ? ».

A Mgr. Gérard Daucourt, alors évêque d'Orléans, lors d'un déjeuner, Jean-Paul II demande: « Avez-vous un gros problème dans votre diocèse ?» « Oui, Saint-Père, un très gros problème que je ne sais résoudre. » «Qu'est-ce donc ? » « C'est... la conversion de son évêque. » « Eh bien, c'est exactement le même problème dans le diocèse de Rome. »

1623

     Maurice Zundel, prêtre - (1897-1975)
(La liberté de la foi, page 30)
« La Vérité n’est jamais là où l’on crie -et presque jamais là où l’on parle. 
Pour commencer ses retraites, Zundel aimait à raconter cette petite histoire tirée d’un roman intitulé ´The Precious Bane’ (le précieux bannissement) :
Le petite Prue, c’est son nom, vit une existence difficile. Marginalisée par son bec-de-lièvre, elle est exploitée par son frère qui la fait travailler dur à la ferme. Elle trouve refuge dans le silence du grenier. Elle y fait l’expérience de la Lumière, de la paix et d’une Présence qui lui est donnée comme un précieux cadeau. Par ce récit, Zundel veut marquer l’importance décisive du silence. Il veut souligner aussi que ce moment de grâce est accessible à chaque homme et à chaque femme, pourvu qu’on s’en donne l’espace...
Le Silence permet d’écouter Dieu. Car Dieu est la « musica callada », la musique silencieuse, selon le mot de saint Jean de la Croix.
Le silence offre, du Cœur au cœur, la lumière, la paix, la joie, en un mot, la relation que Dieu veut établir avec « moi ». Il est une invitation à découvrir cet immense secret d’Amour caché au fond de toute conscience humaine.
(Prier 15 jours avec Maurice Zundel - de Marc Donzé- page 22/23)


1618

     Pape François 
(Exhortation Apostolique de 2013 : Evangelii Gaudium - (La joie de l'Évangile) #48-49.)

« Aujourd’hui et toujours, « les pauvres sont les destinataires privilégiés de l’Évangile »,[52] et l’évangélisation, adressée gratuitement à eux, est le signe du Royaume que Jésus est venu apporter. Il faut affirmer sans détour qu’il existe un lien inséparable entre notre foi et les pauvres. Ne les laissons jamais seuls.
Sortons, sortons pour offrir à tous la vie de Jésus-Christ. Je répète ici pour toute l’Église ce que j’ai dit de nombreuses fois aux prêtres et laïcs de Buenos Aires : je préfère une Église accidentée, blessée et sale pour être sortie par les chemins, plutôt qu’une Église malade de la fermeture et du confort de s’accrocher à ses propres sécurités. Je ne veux pas une Église préoccupée d’être le centre et qui finit renfermée dans un enchevêtrement de fixations et de procédures. Si quelque chose doit saintement nous préoccuper et inquiéter notre conscience, c’est que tant de nos frères vivent sans la force, la lumière et la consolation de l’amitié de Jésus-Christ, sans une communauté de foi qui les accueille, sans un horizon de sens et de vie. “

[52] Benoît XVI, Discours à l’occasion de la rencontre avec l’épiscopat brésilien dans la cathédrale de Sao Paulo, Brésil (11 mai 2007), 3


1598

   père Jacques Beaudry c.s.v
Le sourire
Le sourire, c'est comme une fleur précieuse qui prend racine dans un cœur qui aime et qui s’épanouit sur les lèvres et dans les yeux de quelqu’un qui veut transmettre son bonheur comme un parfum d’amour pour embaumer l’atmosphère et donner la joie de vivre ensemble.
Un sourire, c’est un rayon de soleil qui perce les nuages et la grisaille de la vie et qui donne de la couleur à tout ce qu’il touche. Quand il traverse la pluie des larmes, il devient l’arc-en-ciel qui annonce que l’amour aura le dernier mot.

J’aime aussi ce texte anonyme qui dit
qu’« Un sourire ne coute rien et produit beaucoup. Il enrichit ceux qui le reçoivent, sans appauvrir ceux qui le donnent. Il ne dure qu'un instant, mais son souvenir est parfois éternel. Personne n'est assez riche pour pouvoir s'en passer, Et personne n'est trop pauvre pour ne pas le mériter. Il crée le bonheur au foyer, est un soutien dans les affaires et le signe sensible de l'amitié. Un sourire donne du repos à l'être fatigué, rend du courage au plus découragé, console dans la tristesse et est un antidote de la nature pour toutes les peines. Cependant il ne peut s'acheter, ni se prêter, ni se voler. Car c'est une chose qui n'a de valeur qu'à partir du moment où il se donne. Et si quelquefois vous rencontrez une personne qui ne vous donne pas le sourire que vous méritez, soyez généreux, donnez-lui le vôtre. Car nul n'a autant besoin d'un sourire que celui qui ne peut en donner aux autres. »




1566

   Dom Helder Câmara (1909-1999)
    (Regards sur la vie, Éd. Médiaspaul, 2010, page 17)
« Apprends qu’il ne suffit pas de se taire pour atteindre le silence. Tant que les soucis t’agitent, tu n’as pas pénétré dans le domaine du grand Silence. Un Psaume nous invite : « Confie tes soucis au Seigneur ». Il est clair que seulement ceux qui ont fait tout leur possible, avec une pointe d’impossible, ont le droit de confier leurs soucis à l’abîme de miséricorde qu’est le Coeur du Christ.
Mais aussi, quand on a fait tout ce qu’on a pu, c’est merveilleux de fermer les yeux et de sauter dans le noir. Quand les mots s’effacent, quand les soucis s’endorment, quand nous nous mettons vraiment dans les mains du Seigneur, le grand silence nous plonge dans la paix, dans la confiance, dans la joie. Et la voix de Dieu se fait entendre ! »



1532

  Psaume 37, 4
Trouve ta joie dans le Seigneur, Il te donnera ce que ton cœur désire.



1531

  Citation venant d'un Chartreux.
(Le chemin du vrai bonheur)

« La pauvreté est une béatitude de l’amour qui aime et qui se sait aimé. Qui est plus pauvre que celui qui aime et qui est plus riche ?
Il reçoit tout gratuitement, il dépend totalement de l’Aimé qui est sa joie, il ne se suffit absolument pas à lui-même. Il se sait rien, mais il voit avec évidence que le don qu’il fait de ce rien rend l’autre heureux.
Notre pauvreté rend Dieu heureux car elle permet le don de son Amour, et Il ne veut que se donner. »

1480

   Bernardin de Paris (mort en 1685)
(L'Esprit de saint François d'Assise)
"Ceux qui sont liés à ce Mystère, portent au fond de leur coeur une secrète, mais violente, soif et ardeur pour les épreuves ; et, à mesure que leur amour s'enflamme, l'ardeur de pâtir s'accroît, et la joie s'augmente admirablement dans les épreuves. "

1466

    Anonyme du XVIème siècle. (la perle évangélique)
« Ainsi es-tu spirituellement crucifiée, mourant tous les jours pour moi ; tu es ensevelie en moi, et tu m’ensevelis en toi, au sépulcre de ton cœur ; tu m’embaumes par la propre mortification de toi-même, et m’enveloppes dans la suaire ou le linceul de ta conscience, que j’ai purifiée et nettoyée par la mort et passion. Le résultat en sera qu’en toi et par toi je ressusciterai, et que de ta mortification je tirerai la vie pour toi ; et de ta patience, la joie et le contentement, ce qui sera en toi une continuelle célébration de Pâques. 

1435

     Filmographie - "Fame" (de 2009)

Réussir ce n’est pas toujours ce qu’on croit. Ce n’est pas devenir célèbre, ni riche ou encore puissant. Réussir c’est sortir de son lit le matin et être heureux de ce qu’on va faire durant la journée, si heureux qu’on a l’impression de s’envoler. C’est travailler avec des gens qu’on aime. Réussir, c’est être en contact avec le monde et communiquer sa passion. C’est trouver une façon de rassembler des gens qui n’ont peut-être rien d’autre en commun qu’un rêve. C’est se coucher le soir en se disant qu’on a fait du mieux qu’on a pu. Réussir c’est connaître la joie, la liberté et l’amitié. Je dirais que réussir, c’est aimer.

1422

    Simone Pacot 


l'évangélisation des profondeurs - (Reviens à la Vie, tome II ; Oser la vie nouvelle, tome III.)
Pour oser la vie nouvelle offerte par le Christ, il nous faut accepter nos limites, assumer la violence, la peur, la honte engendrées par nos blessures, accueillir la consolation après la plainte (la mise en mots de nos souffrances), vivre tous ces passages que Dieu veut nous faire traverser pour nous amener à accueillir la joie paisible de la vie du Ressuscité.
"On n’entendra plus parler de violence dans ton pays,
Ni de ravages ni de ruines dans tes frontières,
Tu appelleras tes remparts « Salut »,
et tes portes « Louange »
Ton soleil ne se couchera plus
Et ta lune ne disparaîtra plus
Car le Seigneur sera pour toi LUMIÈRE ÉTERNELLE, et les jours de ton deuil seront accomplis."(Isaïe 60, 18 ; 20)


1394

   saint Jean Bosco (1815-1888)

     "SI VOUS VOULEZ TROUVER UNE SOURCE
     INTARRISSABLE DE JOIE, SI VOUS VOULEZ
          DEVENIR HEUREUX, SOYEZ SAINTS."

Pendant ses années de scolarité à Chieri, saint Jean Bosco se constitue une bande de copains triés sur le volet au plan moral et religieux. Avec eux il forme la « Joyeuse Union ».
Les statuts de la société se résumaient en 2 points : Chaque membre se propose d’éviter tout discours et toute action indigne d’un chrétien, et il se propose d’accomplir avec la plus grande exactitude tous ses devoirs scolaires ou religieux. En plus, chaque membre devait chercher tels livres, lancer tels jeux capables de créer de la joie dans le groupe ! »




Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)