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pape François
Lettre du pape François au peuple de Dieu, 20 août 2018 :

le pape souhaite que « chaque baptisé se sente engagé dans la transformation ecclésiale et sociale dont nous avons tant besoin » en invitant tout le peuple de Dieu à la prière, au repentir et au jeûne, pour réveiller la conscience, la solidarité et l’engagement en faveur d’une culture de la protection.

« La dimension pénitentielle du jeûne et de la prière nous aidera en tant que peuple de Dieu à nous mettre face au Seigneur et face à nos frères blessés, comme des pécheurs implorant le pardon et la grâce de la honte et de la conversion, et ainsi à élaborer des actions qui produisent des dynamismes en syntonie avec l’Evangile. » Car « chaque fois que nous cherchons à revenir à la source pour récupérer la fraîcheur originale de l’Évangile, surgissent de nouvelles voies, des méthodes créatives, d’autres formes d’expression, des signes plus éloquents, des paroles chargées de sens renouvelé pour le monde d’aujourd’hui »

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St Basile de Césarée
Homélie VI sur St Luc, XII, 18
Le pain qui demeure inutile chez vous, c’est le pain de celui qui a faim ; la tunique suspendue dans votre garde-robe, c’est la tunique de celui qui est nu ; la chaussure qui demeure inutile chez vous est celle du pauvre qui va nu-pieds ; l’argent que vous tenez enfoui, c’est l’argent du pauvre : vous commettez autant d’injustices que vous pourriez répandre de bienfaits.

450

St Jérôme
Lettre 18, à la jeune veuve Furia
Tout ce qui peut-être semence de volupté, fuyez-le comme du poison.
J'aime mieux une nourriture modérée, qui vous laisse toujours sur votre faim, que des jeûnes de trois jours. Mieux vaut manger chaque jour, mais peu, que rarement et beaucoup à la fois. La meilleure pluie, c'est celle qui pénètre peu à peu la terre. Une pluie soudaine et trop forte désole les campagnes.

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Catéchisme abrégé
Les cinq préceptes de l'Église
1. Participer à l'Eucharistie dominicale et aux autre fêtes d'obligation et s'abstenir des travaux et des activités qui pourraient empêcher la sanctification de tels jours.
2. Confesser ses péchés au moins une fois par an.
3. Recevoir le Sacrement de l'Eucharistie au moins à Pâques.
4. S'abstenir de manger de la viande et observer le jeûne durant les jours établis par l'Église.
5. Subvenir aux besoins matéiels de l'Église, selon ses possibilités.

304

St Basile de Césarée
Homélie sur le jeûne
Lavez votre visage et parfumez votre tête. Ces paroles sont mystérieuses, et doivent être entendues dans un sens spirituel. Lavez votre visage, c'est-à-dire, effacez les péchés de votre âme. Parfumez votre tête, c'est-à-dire, répandez sur notre tête l'huile sainte, afin que vous soyez participant de Jésus-Christ. Approchez du jeûne avec ces dispositions. Ne déguisez pas votre visage a la manière des hypocrites. On déguise son visage, lorsqu'on cache ses sentiments sous de faux dehors, et qu'on les couvre, pour ainsi dire, d'un voile d'imposture. Les hypocrites ressemblent aux comédiens, lesquels représentent des personnages étrangers. Sur le théâtre, l'esclave est souvent maître, le simple particulier est souvent roi. Dans la vie, comme sur le théâtre, plusieurs se déguisent et annoncent à l'extérieur ce qu'ils n'ont pas au fond de l'âme. Ne déguisez pas votre visage. Montrez-vous tel que vous êtes ; n'affectez pas un air triste et sobre pour vous donner la réputation d'un homme abstinent. Un bienfait publie à son de trompe perd tout son mérite ; le jeûne exposé aux yeux des hommes ne produit aucun avantage. Les bonnes œuvres faites pur ostentation ne fructifient pas pour la vie éternelle, mais se terminent aux vaines louanges des hommes. Accourez donc avec joie à la grâce du jeûne.

287

St Léon le Grand
Sermon 1 sur le grand Carême
Bien-aimés, dans l'intention où je suis de vous parler du saint jeûne du carême, puis-je mieux commencer ce sermon que par les paroles de l'Apôtre qui était l'interprète de Jésus Christ, et qu'en répétant ces paroles que nous venons de lire : " Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut " (2 Co 6,2) ? Quoique le Seigneur nous comble de ses Grâces en tout temps et que sa divine Miséricorde vienne sans cesse à notre secours, il faut cependant que l'âme se livre avec plus de zèle à la pratique de la vertu et qu'elle conçoive de plus grandes espérances dans ces temps où l'accomplissement des mystères de notre rédemption nous invite spécialement à exercer de nombreux actes de piété, afin que nous puissions célébrer avec une grande pureté de cœur et d'esprit le saint et incomparable mystère de la Passion de notre Seigneur. Nous devrions toujours adorer ces divins mystères avec la même piété, avec le même amour, et rester toujours devant Dieu aussi purs que nous devons l'être pendant la fête de Pâques. Mais peu de personnes possèdent assez de ferveur pour cela ; la fragilité de la chair nous empêche de persister dans la stricte observance des divins préceptes ; et les embarras et les inquiétudes de cette vie causent de si grandes distractions que les âmes les plus vertueuses elles-mêmes ne peuvent se garder d'être souillées par la poussière du monde ; aussi Dieu dans sa Sagesse nous a donné le carême pour purifier nos âmes, pour racheter par de bonnes œuvres et le jeûne de la piété les fautes que nous avons pu commettre dans le cours de l'année.

280

Compendium du Catéchisme de l'Église Catholique
301. Sous quelles formes s’exprime la pénitence dans la vie chrétienne ?
La pénitence s’exprime sous des formes très variées, en particulier par le jeûne, la prière, l’aumône. Ces formes de pénitence, et d’autres encore, peuvent être pratiquées par le chrétien dans sa vie quotidienne, notamment pendant le temps du Carême et le vendredi, qui est jour de pénitence.
Source : www.vatican.va

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Ste Thérèse d'Avila
Le Château Intérieur, cinquièmes demeures, III, 11
Quand je vois des âmes s’adonner diligemment à examiner leur oraison, si encapuchonnées qu’elles n’osent ni bouger ni détourner leur pensée pour éviter qu’un peu de leur plaisir et de leur ferveur ne se dérobe, j’en conclus qu’elles comprennent bien mal par quel chemin on atteint à l’union, et qu’elles pensent que toute l’affaire se réduit à cela. Mais non, mes sœurs, non : le Seigneur veut des œuvres ; si tu vois une malade à qui tu puisses apporter certain soulagement, peu doit t’importer de perdre cette ferveur, aie pitié d’elle ; si elle souffre, souffre toi aussi ; et si c’est nécessaire, jeûne pour qu’elle mange à ta place : moins pour elle que parce que tu sais que le Seigneur veut qu’il en soit ainsi. Telle est la vraie union avec Sa volonté ; et si tu entends vivement louer une personne, réjouis-toi beaucoup plus que si on te louais toi-même. C’est facile, à la vérité, car l’humilité, si elle existe, serait plutôt peinée de s’entendre louer. Mais nous réjouir qu’on reconnaisse les vertus de nos sœurs est une grande chose, de même que, si l’on voit en l’une d’elles un défaut, le déplorer comme s’il s’agissait de nous-même, et le cacher.

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père Raniero Cantalamessa
Méditation 14-XII-01, n. 4
Pour d´autres, plus important que celui des paroles, sera le jeûne des pensées. Je m´explique avec les mots d´un moine chartreux anonyme, notre contemporain :
"Observe pendant un seul jour le cours de tes pensées : la fréquence et la vivacité de tes critiques internes avec des interlocuteurs imaginaires, ou avec des proches, te surprendront. Quelle est généralement leur origine ? Le mécontentement à cause des supérieurs qui ne nous aiment pas, ne nous estiment pas, ne nous comprennent pas ; ils sont sévères, injustes, trop avares avec nous ou d´autres opprimés. Nous sommes mécontents de nos frères que nous jugeons peu compréhensifs, têtus, expéditifs, confus ou injurieux... Alors, dans notre esprit se crée un tribunal, au sein duquel nous sommes tout à la fois le procureur, le président, le juge et le juré ; rarement l´avocat, sinon en notre faveur. Les torts sont exposés ; les raisons pesées ; on se défend ; on se justifie ; on condamne l´absent. Peut-être élabore-t-on des plans de revanche ou des manœuvres vengeresses... Au fond, il s´agit de sursauts d´amour propre, de jugements trop rapides ou téméraires, d´une agitation passionnelle qui se conclut par la perte de la paix intérieure".
Il existe des personnes qui passent des heures et des heures à mastiquer certaines racines qu´elles tournent et retournent dans leur bouche. Quand nous ressassons ces pensées, nous leur ressemblons, sauf que dans notre cas, ce que nous mastiquons est une racine vénéneuse... Il faut remplacer le ressentiment inspiré par l´amour propre, par le pardon. Le pardon a une valeur thérapeutique : il guérit celui qui le donne comme celui qui le reçoit.

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père Raniero Cantalamessa
Méditation 14-XII-01, n. 4
La forme la plus nécessaire et la plus significative de jeûne pour nous aujourd´hui s´appelle sobriété. Se priver volontairement de petits ou de grands conforts, de ce qui est accessoire ou inutile, est communion à la passion du Christ, est solidarité avec la pauvreté d´un grand nombre.
C´est aussi une façon de s´opposer à la mentalité consumériste. Dans un monde qui a fait de la commodité superflue et inutile une des fins de sa propre activité, renoncer au superflu, savoir se passer de quelque chose, éviter de recourir à la solution la plus commode, de choisir la chose la plus facile, l´objet de plus grand luxe, vivre en somme dans la sobriété est plus efficace que de s´imposer des pénitences artificielles. C´est par dessus tout une justice envers les générations qui nous suivront et ne doivent pas être contraintes à vivre des cendres de ce que nous avons consommé et gaspillé. Il a une valeur écologique, de respect de la Création.

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père Raniero Cantalamessa
Méditation 14-XII-01, n. 4
Pour tous enfin, est indispensable actuellement le jeûne des images. Nous vivons dans une culture de l´image : presse, cinéma, télévision, internet... Aucune nourriture, dit l´Ecriture, n´est impure en soi ; beaucoup d´images le sont. Elles constituent le véhicule privilégié de l´anti-évangile : sensualité, violence, immoralité. Ce sont les troupes spéciales de Mammon. On attribue à Feuerbach cet adage : "L´homme est ce qu´il mange" ; aujourd´hui, on doit dire : "L´homme est ce qu´il regarde". L´image a un incroyable pouvoir qui lui permet de reproduire et de conditionner le monde intérieur de celui qui la reçoit. Nous sommes habités par ce que nous voyons.
Pour un prêtre, un religieux, un prédicateur, c´est désormais une question de vie ou de mort. "Mais Père, m´objecta un jour l´un d´entre eux : n´est-ce pas Dieu qui a créé l´œil pour regarder tout ce qu´il y a de beau dans le monde ? . "Si, mon frère, lui répondis-je ; mais le même Dieu qui a créé l´œil pour regarder a également créé la paupière pour le fermer. Et il savait ce qu´il faisait".

079

Bible - Ancien Testament
Joël 2, 12-14
"Mais encore à présent
- oracle du Seigneur -
revenez à moi de tout votre cœur,
dans le jeûne, les pleurs
et les cris de deuil".
Déchirez votre cœur,
et non pas vos vêtements,
revenez au Seigneur, votre Dieu,
car Il est tendresse et pitié,
lent à la colère, riche en grâce,
et Il a regret du mal.

025

Ste Thérèse de l'Enfant Jésus
Poésies, "Le ciel en est le prix", 5.6.10.19.20
5. Le ciel en est le prix
J'aperçois sans alarmes
Mes scintillantes armes
J'aime leur cliquetis.
6. Le ciel en est le prix
A moi le sacrifice
Croix, chaînes et cilice
Mes armes, les voici.
10. Le ciel en est le prix
Jeûner est bien facile
Cela rend très agile
Si l'on a faim, tant pis !
19. Le ciel en est le prix
Le bruit des pénitences
Interrompt le silence
On en est assourdi.
20. Le ciel en est le prix
Des coups que je défile
Par an soixante-six mille
C'est le nombre précis.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)