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2281

    Charles Gay (1815-1892)
     (124e élévation)
"Chaque bonne action que fait une personne baptisée, c'est-à-dire un membre du Christ, Dieu la pense, Dieu la veut, Dieu la dit dans cette éternité radieuse et sereine où Il énonce le Christ, ce qui est l'engendrer. De sorte que cette action, pour vile, petite et insignifiante qu'elle soit par elle-même, est néanmoins une vraie parole de Dieu. Telle est la naissance humaine d'une parole divine : Dieu est le Père de ce Verbe incarné, l'âme fidèle en est la mère, et c'est en vue de cette maternité que Dieu "l'a épousée dans la foi". Notre âme est un vrai Nazareth où le Mystère sacré de la venue de Dieu sur la terre se reproduit à chaque instant." 

2275

    Cardinal Rafael Merry del Val (1865-1930)
     (Prière pour la communion spirituelle citée par le pape le 23 mars 2020, lors de la célébration de la Messe à la chapelle Sainte Marthe - Rome )
" À tes pieds, ô mon Jésus, je me prosterne
et je t’offre le repentir de mon coeur contrit
qui s’abîme dans son néant
en ta Sainte Présence.
Je t’adore dans le Sacrement de ton amour, l’Eucharistie.
Je désire te recevoir dans la pauvre demeure que t’offre mon coeur ;
dans l’attente du bonheur de la communion sacramentelle,
je veux Te posséder en esprit.
Viens à moi, ô mon Jésus, pour que je vienne à Toi.
Puisse Ton amour enflammer tout mon être pour la vie et pour la mort.
Je crois en Toi, j’espère en Toi, je t’aime. Ainsi soit-il."

2274

    Saint Alphonse de Liguori (1696-1787)
     (Prière pour la communion spirituelle citée par le pape le 24 mars 2020, lors de la célébration de la Messe à la chapelle Sainte Marthe - Rome )
« Mon Jésus, je crois à Votre présence dans le Très Saint Sacrement.
Je Vous aime plus que toute chose et je désire que Vous veniez dans mon âme.
Je ne puis maintenant Vous recevoir sacramentellement dans mon cœur :
venez-y au moins spirituellement.
Je Vous embrasse comme si Vous étiez déjà venu,
et je m'unis à Vous tout entier.
Ne permettez pas que j'aie jamais le malheur de me séparer de Vous. Ainsi soit-il. »

2266

    Saint Bonaventure (1221-1274)
(Breviloquium)
"L'aboutissement ou le fruit de la sainte Ecriture est la plénitude de l'éternelle félicité. Car elle est l'Ecriture dans laquelle sont les paroles de la Vie éternelle, et elle est donc écrite, non seulement pour que nous croyions, mais aussi pour que nous possédions la Vie éternelle dans laquelle nous verrons, nous aimerons, et où nos désirs seront universellement comblés. C'est donc dans ce but et dans cette intention que la sainte Ecriture doit être étudiée, enseignée et entendue." 

2263

    Saint Anselme (1033-1109)
(Proslogion)
"Que je te cherche en te désirant, que je te désire en te cherchant, que je te trouve en t'aimant, que je t'aime en te trouvant. Je n'essaie pas, Seigneur, de pénétrer ta profondeur, car je n'y compare aucunement mon intelligence, mais je désire entrer quelque peu en ta vérité, à laquelle mon coeur donne sa foi et son amour. En effet, ce n'est pas que je cherche à comprendre pour croire, mais je crois comprendre, car je crois aussi que je ne comprendrai pas sans d'abord croire." 
Saint Anselme de Cantorbery (1033-1109)

2234

    Saint Jean Paul II 
   (Angélus du 17 mars 2002)
"La discrétion extrême avec laquelle Joseph accomplit le rôle que Dieu lui avait confié met encore davantage en évidence sa foi, qui consista à se placer toujours à l'écoute du Seigneur, en cherchant à comprendre sa volonté, afin d'obéir à celle-ci de tout son coeur et de toutes ses forces. C'est pourquoi l’Évangile le définit comme un homme "juste" (Mt 1, 19). En effet, le juste est une personne qui prie, qui vit de la foi et qui cherche à accomplir le bien en chaque circonstance de la vie." 

2209

    Mgr Raymond Centène
   (Prière, acte de foi pour la communion spirituelle)
Seigneur Jésus, je crois fermement que Tu es présent dans le Saint Sacrement de l’Eucharistie. Je T’aime plus que tout et je Te désire de toute mon âme.
« Après toi languit ma chair comme une terre assoiffée » (psaume 62)
Je voudrais Te recevoir aujourd’hui avec tout l’amour de la Vierge Marie, avec la joie et la ferveur des saints.
Puisque je suis empêché de Te recevoir sacramentellement, viens au moins spirituellement visiter mon âme. 
En ce temps de carême, que ce jeûne eucharistique auquel je suis contraint me fasse communier à Tes souffrances et surtout, au sentiment d’abandon que Tu as éprouvé sur la Croix lorsque Tu t’es écrié : « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ». 
Que ce jeûne sacramentel me fasse communier aux sentiments de Ta Très Sainte Mère et de Saint Joseph quand ils T’ont perdu au temple de Jérusalem, aux sentiments de Ta Sainte mère quand elle Te reçut, sans vie, au pied de la Croix. 
Que ce jeûne eucharistique me fasse communier aux souffrances de Ton Corps mystique, l’Église, partout dans le monde où les persécutions, ou l’absence de prêtres, font obstacle à toute vie sacramentelle. 
Que ce jeûne sacramentel me fasse comprendre que l’Eucharistie est un don surabondant de Ton amour et pas un dû en vue de mon confort spirituel.
Que ce jeûne eucharistique soit une réparation pour toutes les fois où je T’ai reçu dans un cœur mal préparé, avec tiédeur, avec indifférence, sans amour et sans action de grâce. 
Que ce jeûne sacramentel creuse toujours davantage ma faim de Te recevoir réellement et substantiellement avec Ton corps, Ton sang, Ton âme et Ta divinité lorsque les circonstances me le permettront.
Et d’ici là, Seigneur Jésus, viens nous visiter spirituellement par Ta grâce pour nous fortifier dans nos épreuves.
Maranatha, viens Seigneur Jésus. 

2199

    Sainte Jeanne de Chantal (1572-1641)
   ( Instruction sur la dévotion sensible)
"En faisant ainsi, vous ne vous apercevez pas que vous n'avez point de goût, parce que ce n'est pas le goût que vous êtes allée chercher, c'est Notre Seigneur ; et vous trouverez toujours par la foi ce divin Sauveur, cela vous doit suffire. Faites votre devoir envers Dieu, et ne vous mettez pas en peine ; Il saura bien répandre sa miséricorde sur vous quand cela vous sera convenable."  

2197

    Saint François de Sales (1567-1622)
   (Vrais entretiens spirituels)
"Quand nous disons que nous ne pouvons trouver Dieu, et qu'il nous semble qu'Il est si loin de nous, nous voulons dire que nous ne pouvons avoir du sentiment de sa Présence. J'ai remarqué que plusieurs ne font point de différence entre Dieu et le sentiment de Dieu, entre la foi et le sentiment de la foi, ce qui est un très grand défaut."

2040

      père Bruno-Marie Duffé 
     (24 février 2020, présentation du message de Carême du pape François - le père Duffé est
secrétaire du dicastère pour le service du développement humain intégral depuis 2017)

" Le temps du Carême est, pour les Chrétiens, dans leur vie personnelle et dans leur vie communautaire, le temps de la conversion : temps de l’épreuve et temps de la joie retrouvée, temps de la mort et temps d’une vie nouvelle, la résurrection.

Nous faisons mémoire de ce chemin qui est au cœur même de notre foi, depuis Abraham, le premier des croyants qui se met en route vers la Terre de la Promesse, préparée par Dieu, pour lui et pour ses descendants.

Nous faisons mémoire de la traversée du désert qu’a vécu le peuple de l’Alliance, guidé par Moïse, entre espoir et désespoir, entre révolte et confiance.

Nous faisons mémoire de toutes les expériences humaines qui font passer des personnes, de la souffrance à une nouvelle naissance : victimes d’un exil qui les conduit à franchir les mers et les frontières pour échapper à la mort…

Nous faisons mémoire de Jésus, le Christ, l’Envoyé, qui a vécu et assumé nos traversées humaines, depuis la naissance dans le dénuement de la crèche jusqu’au dénuement de la mort sur la croix… De la mort indigne jusqu’au relèvement, dans la lumière du matin de Pâques. Car, nous le croyons, Dieu a relevé son Fils de la mort. Et Il veut libérer tout homme, tout vivant, de ce qui l’enferme dans sa solitude, dans sa souffrance et dans sa mort. Car l’amour de Dieu ne veut pas la souffrance, la solitude, la tristesse et la mort de l’homme. Il veut qu’il se convertisse et tourne son regard vers un horizon de joie et d’accomplissement.

C’est là le cœur de notre foi "

2039

      Jean-Noël Bezançon
     (Dieu n'est pas solitaire, p. 12)
On raconte qu’au siècle dernier, dans le diocèse du Puy, un vicaire général interrogeait un tout jeune garçon désirant devenir prêtre. Monseigneur « le Grand Vicaire », s’enquérant des connaissances religieuses de l’enfant, lui demande un résumé de la foi catholique. Et l’enfant, gravement, de tracer sur lui le signe de la croix, en en redisant lentement les paroles. Puis il se tait. « Est-ce tout ? », s’inquiète le prélat. « C’est tout », répond l’enfant.
C’est bien tout, en effet : toute la foi, la liturgie, la vie chrétienne. Mais cela, seul l’enfant pouvait le deviner » 

1990

      Catéchisme de l'Eglise Catholique 
(CEC n°357)




« L’homme est appelé, par grâce,
à une alliance avec son Créateur,
à Lui offrir une réponse de foi et d’amour que nul autre ne peut donner à sa place. »

1976

      Prière de Soeur Jeanne d'Arc o.p 

Le temps de ma prière

" Je t'offre le temps de ma prière.
Ce temps précieux, Seigneur, dont je suis si avare.
Je n'ai rien de plus précieux à t'offrir,
aussi, me voici devant Toi,
et je le laisse couler goutte à goutte, inutile,
Je suis confus de ne pas savoir mieux les remplir
et d'être là, tout interdit, vaguement ennuyé,
harcelé par ces choses que j'ai voulu écarter
de cette heure pour te la donner,
mais qui reviennent battre contre les parois de mon âme,
et je ne sais pas comment les faire taire.
Pardonne ma distraction, ma maladresse et mon ennui.
Je crois en Toi,
je crois à Ton agir sur moi,
et je laisse couler le temps dans cet acte de foi,
et je t'offre ainsi en libation cette heure unique,
cette heure irremplaçable de ma vie qui s'écoule.
.

1972

      Sainte Catherine de Sienne 
(Les dialogues - chapitre XXXV)

"O combien douce à l'âme et combien agréable à Dieu l'oraison sainte faite dans la cellule de la connaissance de soi-même et de Dieu, l’œil de l'intelligence grand ouvert aux lumières de la foi, le coeur tout rempli de l'abondance de la divine Charité."

1951

      Benoît XVI
(Auschwitz le 28 mai 2006 Discours prononcé lors du service de prière au Monument international du Martyre des Nations)

« Comme Jean-Paul II, j’ai parcouru le chemin le long des stèles qui rappellent, en différentes langues, les victimes de ce lieu. Il y en a un en hébreu. Les potentats du Troisième Reich voulaient écraser le peuple juif tout entier; l’éliminer du nombre des peuples de la terre. […] Au fond, ces criminels violents, au moyen de l’anéantissement de ce peuple, entendaient tuer ce Dieu qui appela Abraham, et qui, parlant sur le Sinaï, établit les critères d’orientation de l’humanité, qui demeurent éternellement valables.. […] Avec la destruction d’Israël, avec la Shoah, ils voulaient, en fin de compte, extirper également la racine sur laquelle se fonde la foi chrétienne, en la remplaçant définitivement par la foi fabriquée par soi-même, la foi dans le pouvoir de l’homme, du plus fort. […] derrière ces stèles se cache le destin d’innombrables êtres humains. Ceux-ci ébranlent notre mémoire, ébranlent notre cœur. Ils ne veulent pas provoquer la haine en nous: ils nous démontrent au contraire combien l’œuvre de la haine est terrible ».

1946

      Pape François
(Exhortation apostolique Evangelii Gaudium du 24 novembre 2013 - §48)

Quand quelqu’un lit l’Évangile, il trouve une orientation très claire : pas tant les amis et voisins riches, mais surtout les pauvres et les infirmes, ceux qui sont souvent méprisés et oubliés, « ceux qui n’ont pas de quoi te le rendre » (Lc 14, 14). Aucun doute ni aucune explication, qui affaiblissent ce message si clair, ne doivent subsister. Aujourd’hui et toujours, « les pauvres sont les destinataires privilégiés de l’Évangile »,[52] et l’évangélisation, adressée gratuitement à eux, est le signe du Royaume que Jésus est venu apporter. Il faut affirmer sans détour qu’il existe un lien inséparable entre notre foi et les pauvres. Ne les laissons jamais seuls.

1933

      Anonyme
(petites histoires à lire en famille)

Quatre bougies brûlaient lentement. Il régnait un tel silence que l'on pouvait entendre leur conversation.
La première dit : "Je suis la Paix ! Cependant, personne n'arrive à me maintenir allumée... Je crois bien que je vais m'éteindre..." Sa flamme diminua peu à peu, et disparut.
La seconde dit : "Je suis la Foi ! Mais dorénavant, le monde pense que je ne suis plus indispensable... Ça n'a pas de sens que je reste allumée plus longtemps !" Et sitôt qu'elle eut fini de parler, une brise légère souffla sur elle et l'éteignit.
La troisième bougie se manifesta à son tour : "Je suis l'Amour ! Mais je n'ai plus de force pour rester allumée. Les gens me laissent de côté et ne comprennent pas mon importance. Ils oublient même d'aimer ceux qui sont proches d'eux..." Et sans un bruit, elle s'effaça à son tour.
Alors entra un enfant, qui vit les trois bougies éteintes.
"Mais pourquoi avez-vous cessé de brûler ? Vous deviez rester allumées jusqu'à la fin !" Et une larme glissa le long de sa joue...
Alors la quatrième bougie murmura : "N'aies pas peur. Tant que j'ai ma flamme, nous pourrons rallumer les autres bougies. Je suis l'Espérance !"
Alors, les yeux brillants, l'enfant pris la bougie de l'Espérance et ralluma les trois autres.
Puisse l'Espérance ne jamais s'éteindre en nous !

1928

      Anonyme
((Extrait de "Jésus, Marie et notre temps", mai 1983
Paru au bulletin des Amitiés Spirituelles, n°144, octobre 1985)

"Un prêtre disait un soir, assez soucieux, au sacristain de son église :
"Avez-vous remarqué le vieux aux habits râpés qui, chaque jour à midi, entre dans l'église et en ressort presque aussitôt ?
Je le surveille par la fenêtre du presbytère.
Cela m'inquiète un peu car, dans l'église, il y a des objets de valeur. Tâchez un peu de le questionner". 
Dès le lendemain, le sacristain attendit notre visiteur et l'accosta :
- Dites donc, l'ami, qu'est-ce qui vous prend de venir ainsi dans l'église ? 
- Je viens prier, dit calmement le vieillard. 
- Allons donc ! Vous ne restez pas assez longtemps pour cela. Vous ne faites qu'aller jusqu'à l'Autel et vous repartez.
Qu'est-ce que cela signifie ? 
- C'est exact, répondit le pauvre vieux; moi, je ne sais pas faire une longue prière; alors je viens chaque jour à midi et je Lui dis tout simplement : "Jésus ! ... c'est Simon".
C'est une petite prière, mais je sens qu'Il m'entend. 
Peu de temps après le vieux Simon eut un accident et fut soigné à l'hôpital.
- Vous avez toujours l'air heureux malgré vos malheurs, lui dit un jour une infirmière. 
- Comment ne le serais-je pas ? c'est grâce à mon visiteur ! 
- Votre visiteur ? reprit l'infirmière avec surprise, je n'en vois guère... et quand donc vient-il ? 
- Tous les jours à midi, Il se tient là, au pied de mon lit, et Il me dit : "Simon... c'est Jésus !".
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1922

      Origène
(Lettre à Grégoire le Thaumaturge 41, 3)

" Toi donc, mets tout ton zèle dans la lecture des Écritures, avec foi et avec la bonne volonté qui est agréable à Dieu. Il ne suffit pas, pour toi, de frapper à la porte et de chercher. En réalité, ce qui est indispensable par-dessus tout pour obtenir l'intelligence des réalités divines, c'est la prière."

1920

      saint Augustin 
(Préface au Miroir des préceptes nouveaux de l'Écriture Sainte)

"Nul n'ignore que l'Écriture Sainte, c'est à dire l'ensemble des livres de la Loi, des Prophètes et des Évangiles ainsi que des écrits apostoliques auxquels nous reconnaissons une autorité canonique, se donne comme seul objectif, dans certaines de ses parties, de nourrir la connaissance et de donner des bases solides à la foi. (...). D'autres textes, en revanche, contiennent des préceptes à observer et à mettre en pratique ou des interdictions de faire telle ou telle action (...) et établissent des normes pour une vie morale conforme aux exigences de la religion véritable."

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)