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Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus de la Sainte Face 
MANUSCRIT C (le manuscrit de la charité écrit en avril 1897) Ms_C_25_r
Extrait : 

"Vous le savez, ma Mère, j'ai toujours désiré d'être une sainte, mais hélas ! j'ai toujours constaté, lorsque je me suis comparée aux saints, qu'il y a entre eux et moi la même différence qui existe entre une montagne dont le sommet se perd dans les cieux et le grain de sable obscur foulé aux pieds des passants ; au lieu de me décourager, je me suis dit : 
Le Bon Dieu ne saurait inspirer des désirs irréalisables, je puis donc malgré ma petitesse aspirer à la sainteté ; me grandir, c'est impossible, je dois me supporter telle que je suis avec toutes mes imperfections ; mais je veux chercher le moyen d'aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle. 
Nous sommes dans un siècle d'inventions, maintenant ce n'est plus la peine de gravir les marches d'un escalier, chez les riches un ascenseur le remplace avantageusement. Moi je voudrais aussi trouver un ascenseur pour m'élever jusqu'à Jésus, car je suis trop petite pour monter le rude escalier de la perfection. 
Alors j'ai recherché dans les livres saints l'indication de l'ascenseur, objet de mon désir et j'ai lu ces mots sortis de la bouche de la Sagesse Éternelle : Si quelqu'un est TOUT PETIT, qu'il vienne à moi. Alors je suis venue, devinant que j'avais trouvé ce que je cherchais et voulant savoir, ô mon Dieu ! ce que vous feriez au tout petit qui répondrait à votre appel, j'ai continué mes recherches et voici ce que j'ai trouvé : 
- Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous balancerai sur mes genoux ! Ah ! jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses, ne sont venues réjouir mon âme, l'ascenseur qui doit m'élever jusqu'au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! Pour cela je n'ai pas besoin de grandir, au contraire il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus. 
O mon Dieu, vous avez dépassé mon attente et moi je veux chanter vos miséricordes." 






Source : www.carmeldelisieux.fr

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Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus de la Sainte Face

« Oui je le sens, quand même j’aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre, j’irais, le cœur brisé de repentir, me jeter dans les bras de Jésus, car je sais combien Il chérit l’enfant prodigue qui revient à Lui » (Ms C, 36r-37v)

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Elisabeth de la Trinité, Lettre 179, dans: Didier-Marie Golay, Se préparer à Pâques avec Sainte Elisabeth de la Trinité – Retraite de Carême 2017 (carmes-paris.org)
"Regardez bien le Crucifié, appuyez-vous sur Lui, dites-Lui que vous voulez seulement L’aimer, que Lui fasse tout en vous, car vous êtes trop petit. C’est si bon d’être l’enfant du bon Dieu, de se reposer en Son Amour."

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Marthe Robin 

(« Journal », 27 mars 1930)

« Oh ! si je n'avais pas une Maman au ciel, tout me serait plus torturant encore ; mais de penser que Jésus n'a voulu naître de la Sainte Vierge que pour nous donner une Mère et de lui dire : « Maman ! », il me semble qu'elle ne peut résister à ce cri d'amour, et que de toute sa maternelle tendresse elle se penche sur sa douloureuse enfant. »


591

Georges Bernanos, Dialogue des Carmélites, Pléidade, op.cit.p.1586

« Cette simplicité de l'âme, ce tendre abandon à la Majesté divine, nous consacrons notre vie à l'acquérir, ou à le retrouver si nous l'avons connu, car c'est un don de l'enfance qui le plus souvent ne survit pas à l'enfance... Une fois sorti de l'enfance, il faut très longtemps souffrir pour y rentrer, comme tout au bout de la nuit on retrouve une autre aurore. 
Suis-je redevenue enfant ?...» 

444

Le Pasteur d'Hermas
Précepte 2, 1
Maintiens-toi dans la simplicité, l'innocence, et tu seras comme les petits enfants qui ignorent le mal destructeur de la vie des hommes.

442

Bible - Nouveau Testament
Matthieu 18, 1-5.10 (évangile pour la mémoire des saints Anges Gardiens)
En ce moment-là, les disciples s'approchèrent de Jésus et dirent : " Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ? "
Alors ayant fait venir un enfant, il le plaça au milieu d'eux et dit : " Je vous le dis, en vérité, si vous ne changez et ne devenez comme les enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux. Celui donc qui se fera humble comme ce petit enfant est le plus grand dans le royaume des cieux. Et celui qui reçoit en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il reçoit. "
Prenez garde de mépriser aucun de ces petits, car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux.

441

Ste Thérèse de l'Enfant Jésus
Histoire d'une âme, manuscrit C, chap. X

Vous le savez, ma Mère, j'ai toujours désiré d'être une sainte, mais hélas ! j'ai toujours constaté, lorsque je me suis comparée aux saints qu'il y a entre eux et moi la même différence qui existe entre une montagne dont le sommet se perd dans les cieux et le grain de sable obscur foulé sous les pieds des passants : au lieu de me décourager, je me suis dit : le Bon Dieu ne saurait inspirer des désirs irréalisables. Je puis donc malgré ma petitesse aspirer à la sainteté ; me grandir, c'est impossible, je dois me supporter telle que je suis avec toutes mes imperfections, mais je veux chercher le moyen d'aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle. Nous sommes dans un siècle d'inventions, maintenant ce n'est plus la peine de gravir les marches d'un escalier, chez les riches un ascenseur le remplace avantageusement. Moi je voudrais aussi trouver un ascenseur pour m'élever jusqu'à Jésus, car je suis trop petite pour monter le rude escalier de la perfection. Alors j'ai recherché dans les livres saints l'indication de l'ascenseur objet de mon désir et j'ai lu ces mots sortis de la bouche de La Sagesse Éternelle : Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à moi. Alors je suis venue devinant que j'avais trouvé ce que je cherchais et voulant savoir, ô mon Dieu ! ce que vous feriez au tout petit qui répondrait à votre appel j'ai continué mes recherches et voici ce que j'ai trouvé : Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous balancerai sur mes genoux ! Ah ! jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses, ne sont venues réjouir mon âme, l'ascenseur qui doit m'élever jusqu'au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! Pour cela je n'ai pas besoin de grandir, au contraire il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus.


522

pape François 
22 juillet 2018 

"Dieu veut que nous l'appelions Père avec la confiance d'un enfant qui s’abandonne dans les bras de celui qui lui a donné la vie"

@QuestionsdeFoi

067

Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein)
La Crèche et la Croix, Éditions Ad Solem, Genève, 1995
Dans l'enfance de la vie spirituelle, quand nous avons juste commencé à nous laisser conduire par Dieu, nous sentons, forte et ferme, sa main qui nous guide ; nous voyons de façon évidente ce que nous devons faire et ce que nous devons laisser. Mais il n'en ira pas toujours de même. Celui qui appartient au Christ doit vivre toute la vie du Christ. Il doit mûrir jusqu'à atteindre l'âge adulte du Christ, et un jour entamer son chemin de croix, vers Gethsémani et vers le Golgotha. Et toutes les souffrances venues de l'extérieur ne sont rien en comparaison de la nuit obscure de l'âme, quand la lumière divine ne luit plus et que la voix du Seigneur ne parle plus. Dieu est là, mais il se cache et se tait.
Pourquoi en est-il ainsi ? Ce sont là les secrets de Dieu, et ils ne se laissent pas pénétrer jusqu'au fond. Mais il nous est possible de les pénétrer quelque peu. Dieu est devenu homme pour qu'à nouveau nous puissions participer à sa vie.

051

Réginald Garrigou-Lagrange
Les trois âges de la vie intérieure, vol. I, p. 59, note (1)
Éd. du Cerf, Paris, 1938-1939
Saint François de Sales note quelque part que tandis que l’homme en grandissant doit se suffire et dépend de moins en moins de sa mère, qui lui devient moins nécessaire lorsqu’il est arrivé à l’âge adulte, et surtout à la pleine maturité, au contraire l’homme intérieur, en grandissant, prend chaque jour plus conscience de sa filiation divine, qui le fait enfant de Dieu, et il devient de plus en plus enfant vis-à-vis de Lui, jusqu’à rentrer pour ainsi dire dans le sein de Dieu ; les bienheureux au ciel restent toujours dans ce sein de Dieu.

046

Réginald Garrigou-Lagrange
Les trois âges de la vie intérieure, vol. I, p.472 et 493
Éd. du Cerf, Paris, 1938-1939
Il y a deux êtres qui se cachent : le criminel qui fuit le châtiment, et le saint qui par humilité veut rester inconnu (p. 472, note 1).
Il y a deux êtres simples, l’enfant, qui ne connaît pas encore le mal, et le vieillard sanctifié qui l’a oublié à force de le vaincre. Aussi le vieillard aime l’enfant et en est aimé (p. 493, note 1).



Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)