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1916

      Benoît XVI
     (Homélie de Benoît XVI pour le Mercredi des Cendres 13 février 2013)

La dimension communautaire est un élément essentiel de la foi et de la vie chrétienne. Le Christ est venu « afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés » (cf. Jn 11,52). Le « nous » de l’Eglise est la communauté dans laquelle Jésus nous rassemble (cf. Jn 12,32) : la foi est nécessairement ecclésiale. Et il est important de se rappeler cela et de le vivre en ce temps de carême : que chacun de nous soit conscient qu’il n’affronte pas seul ce chemin pénitentiel, mais avec de nombreux frères et sœurs, dans l’Eglise.

1908

      Pape François
     (Christus Vivit, §216)

"Dans toutes nos institutions, nous avons besoin de développer et d'améliorer beaucoup plus notre capacité d'ACCUEIL cordial, parce que beaucoup de jeunes qui viennent le font alors qu'ils sont dans une profonde situation d'ABANDON. .. (...) Pour tant d'orphelins et d'orphelines, nos contemporains (nous-mêmes peut-être ?), les communautés comme la paroisse et l'école devraient offrir des CHEMINS D'AMOUR GRATUIT et de promotion, D'AFFIRMATION DE SOI et de CROISSANCE. Beaucoup de jeunes se sentent aujourd'hui enfants de l'ÉCHEC. (...)
"l'expérience de la discontinuité des certitudes de base, promue par la culture médiatique actuelle, provoque ce sentiment profond d'abandon auquel nous devons répondre en créant des espaces FRATERNELS et ATTIRANTS où l'on VIT AVEC SENS." 

1907

      Pape François
     (Christus Vivit, §217)

" Créer un "Foyer" en définitive, c'est faire une famille. C'est apprendre à se sentir unis aux autres au-delà des liens utilitaires ou fonctionnels, unis de façon à sentir la vie un peu plus humaine.
Créer un foyer, c'est faire en sorte que la prophétie prenne corps et rende nos heures et nos jours moins inhospitaliers, moins indifférents et moins anonymes.
C'est créer des liens qui se construisent par des gestes simples, quotidiens et que nous pouvons tous faire.
Un foyer, et tous nous le savons bien, a besoin de collaboration de chacun. Personne ne peut être indifférent ou étranger puisque chacun est une pierre nécessaire à la construction. Et cela implique de demander au Seigneur de nous donner la grâce d'apprendre à avoir de la patience, d'apprendre à pardonner ; apprendre tous les jours à recommencer. Et combien de fois pardonner ou recommencer ? Soixante-dix fois sept fois, chaque fois qu'elles sont nécessaires.
Créer des liens forts exige de la confiance qui se nourrit tous les jours de patience et de pardon. Et il se produit ainsi le miracle de faire l'expérience qu'ici on naît de nouveau ; ici, tous, nous naissons de nouveau, parce que nous sentons agir la caresse de Dieu qui nous permet de rêver le monde plus humain et, par conséquent, plus divin. (1) "
(1) : (Discours de la visite au foyer du Bon Samaritain à Panama (27 janvier 2019)
Le "foyer", c'est l'Eglise, c'est votre paroisse, c'est votre communauté, c'est votre famille, c'est votre coeur.. 

1855

     Marie-Laure Durand 
(enseignante en anthropologie à Montpellier.)
"... La quête spirituelle est ainsi propice à bien des abus car il n'est pas simple de regarder vers le ciel tout en restant vigilant sur ce qui se joue dans les relations humaines.
Cette histoire des mages nous met en garde sur le fait qu'une recherche spirituelle doit se faire, dès le début, dans une confiance et une vigilance.
Il reste des enjeux de pouvoir et d'ego dans chacun des lieux qui parsèment notre chemin vers Dieu. Comme les sages, il est bon d'écouter les signes, les malaises et les sentiments de gêne, perçu par notre corps ou notre conscience, qui nous fait dire que quelque chose ne va pas".
Confiance et vigilance : ces deux mots guident mes pas, dans ma vie de tous les jours..., en particulier au sein de l'Église...!

1779

     pape François 
(Angélus du 15 décembre 2013)
Aux coeurs égarés
"Le troisième Dimanche de l'Avent, également appelé dimanche de Gaudete, est le jour de la joie. Dans la liturgie résonne plusieurs fois l'invitation à la joie, l'invitation à se réjouir. Pourquoi ? parce que le Seigneur est proche. Noël est proche. Le message chrétien s'appelle "Évangile", c'est-à-dire "Bonne Nouvelle", une annonce de joie pour tout le peuple. L'Église n'est pas un refuge pour les gens tristes, l'Église est la maison de la joie ! Et ceux qui se sentent tristes trouvent en elle la joie, ils trouvent en elle la véritable joie ! Mais la joie de l'Évangile n'est pas quelconque ni injustifiée. Elle vient du sentiment d'être accueilli et aimé de Dieu. Comme le prophète Isaïe nous le rappelle : "Aux cœurs égarés, dites : Courage, n'ayez crainte ! " Dieu est Celui qui vient nous sauver, et Il apporte plus particulièrement son secours aux cœurs égarés. Sa venue parmi nous fortifie, stimule, donne du courage, fait exulter et fleurir le désert et la steppe, c'est-à-dire notre vie quand elle devient aride. Et quand notre vie devient-elle aride ? Quand elle est privée de l'eau de la parole de Dieu et de son esprit d'amour." 

1769

     Bx Louis de Blois (1506-1565)
       (Institution spirituelle)


"Si le spirituel se demande si une inclination qu'il ressent vient de Dieu, qu'il fasse attention à ceci : voudrait-il suivre sa volonté, quelle qu'elle soit, au cas où elle lui serait manifeste ? En effet, s'il est vraiment dans cette disposition, s'il prie Dieu de l'éclairer et de l'enseigner, qu'il sache que ce à quoi il est plus fréquemment attiré intérieurement vient de Dieu, à partir du moment où cela n'est pas en désaccord avec les Saintes Lettres ni les enseignements de l'Église." (Bx Louis de Blois (1506-1565) - Institution spirituelle.

1765

     Isaac de l'Etoile (v. 1105/1120 - 1178)
       (Isacco della Stella, Discorsi 51 (PL 194, 1863 s.)
« Ma­rie et l’Eglise sont une mère et plusieurs mères ; une vierge et plusieurs vierges. L’une et l’autre mère, l’une et l’autre vierge…C’est à juste titre que, dans les Écritures, inspirées par Dieu, ce qui est dit de façon générale pour l’Église vierge et mère, s’applique individuellement à Marie, vierge et mère et ce qui est dit en particulier de la Vierge mère qu’est Marie se comprend en général de l’Eglise vierge mère… Enfin, chaque âme croyante est également, à sa manière, épouse du Verbe de Dieu, mère, fille et soeur du Christ, à la fois vierge et féconde »

1738

    Saint François de Sales (1567-1622)
(Sermon du 1er mars 1617)
"Les Écritures ne suffisent-elles pas ? Oui, elles suffisent ; c'est nous qui ne suffisons pas à puiser la doctrine catholique dans les seules Écritures prises isolément. La Tradition est donc nécessaire ; et l'idée de vouloir puiser la doctrine au souffle de l'Esprit Saint est tout à fait insensée ; on attribuerait aux Écritures autant de significations qu'il y a de têtes. il faut donc étudier ce dépôt, suivre les enseignements de la foi transmise une fois pour toutes aux saints (Jude 3-4), écouter l'Église qui en est la dépositaire. Elle n'invente pas la doctrine, elle la conserve fidèlement." (Saint François de Sales (1567-1622) - Sermon du 1er mars 1617)

1730

    Cardinal Kurt Koch
(26 juillet 2017)
« L’oecuménisme des saints est une excellente opportunité de dialogue entre les Églises […]. Ceci est très important parce que la vénération des reliques peut aider à impliquer les fidèles dans l’engagement pour le dialogue. En effet, il est beau que les chefs des Églises se rencontrent, mais il est très important que le peuple des croyants le fasse aussi »

1665

     saint Jean Eudes (1601-1680)
       (La vie et le Royaume de Jésus)
"Nous devons continuer et accomplir en nous les états et mystères de Jésus, et le prier souvent qu'Il les consomme et accomplisse en nous et en toute son Église. Car les mystères de Jésus ne sont pas encore dans leur entière perfection et accomplissement. Bien qu'ils soient parfaits et accomplis dans la personne de Jésus, ils ne sont pas encore accomplis et parfaits en nous qui sommes des membres, ni en son Eglise qui est son Corps mystique. Le Fils de Dieu a dessein de faire comme une extension et continuation en nous et en toute son Eglise, de ses Mystères. Il a dessein de perfectionner en nous le mystère de la Passion, de sa mort et de sa Résurrection, en nous faisant souffrir, mourir, et ressusciter avec Lui et en Lui."
si bien que :
"La vie que nous avons sur la terre ne nous est donnée que pour l'employer à l'accomplissement de ces grands desseins que Jésus a sur nous. C'est pourquoi nous devons employer notre temps, nos jours et nos années à coopérer et travailler avec Jésus à ce divin ouvrage de la consommation de ses mystères en nous."

1653

       Par Mgr Bernard MOLLAT du JOURDIN
          Conseiller ecclésiastique de la CNAFC

« " Deviens ce que tu es", c'est à dire une cellule d'Église, un sanctuaire de l'Amour, une école d'Évangile et de valeurs humaines. "Fais de ta maison une Église" répétait à ses fidèles Saint Jean Chrysostome. Cellule d'Église "Ecclesiola", la famille ne l'est pas au sens liturgique d'abord, même si l'on prie ensemble : elle est bien plus "ecclesiola' au sens de "kalein" c'est à dire appelante, ouverte aux autres : soucieuse des problèmes des autres, attentive aux joies des autres. Avoir le souci de chacun, le respect de chacun : être prêt à donner pour celui qu'on aime. Avoir de la prévenance pour TOUT homme ne peut naître que dans le coeur de celui qui a compris que TOUT ce qu'il est lui est DONNÉ... » 

"Deviens ce que tu es, fais ce que toi seul peut faire : suis la voix de ton coeur ! " (Frédéric Lenoir)



1557

   Pape François 
(13 mai 2017 - pour le centenaire des apparitions à Fatima)

"Le Seigneur nous précède toujours : quand nous passons par quelque croix, il y est déjà passé. Dans sa Passion, il a pris sur lui toutes nos souffrances. Jésus sait ce que signifie la souffrance, il nous comprend, il nous console, et il nous donne la force. (...)Voilà le mystère de l’Eglise : l’Eglise demande au Seigneur de consoler les affligés et il vous console, même de manière cachée ; il vous console dans l’intimité du cœur et il vous console par sa force.
(...) Chers malades, vivez votre existence comme un don et dites à la Vierge, comme les pastoureaux, que vous voulez vous offrir à Dieu de tout votre cœur. Ne vous considérez pas seulement comme des bénéficiaires de la solidarité caritative, mais sentez-vous pleinement participants de la vie et de la mission de l’Eglise. 
Votre présence silencieuse mais plus éloquente que beaucoup de paroles, votre prière, l’offrande quotidienne de vos souffrances unies à celles de Jésus crucifié pour le salut du monde, l’acceptation patiente et même joyeuse de votre condition sont une ressource spirituelle, un patrimoine pour chaque communauté chrétienne. N’ayez pas honte d’être un trésor précieux de l’Eglise."

1547

     Saint Jean-Paul II 
(Prière pour la France)
« Nous te présentons, ô Vierge très sainte, tes fils et tes filles de France. Garde l’Église sur cette terre dans la fidélité à l’Évangile […], dans l’unité de la foi et le dynamisme de l’espérance. Fais des baptisés de ce peuple des témoins courageux de la vérité et des bâtisseurs de paix. Mère admirable, étends ton manteau de tendresse sur les familles […], afin qu’elles connaissent le bonheur d’aimer et de transmettre la vie. Vierge fidèle, aide les jeunes à avancer dans la vie. Aide les jeunes, car ils sont l’espérance et la joie de l’Église et de leur pays. Aide les fils de l’Église en France à faire face aux difficultés de cette époque dans une loyale collaboration avec leurs compatriotes qui appartiennent à d’autres traditions religieuses ou à d’autres familles d’esprit. Toi qui as donné au monde le Christ sauveur, ouvre les cœurs à toute détresse, inspire à chacun les gestes de la solidarité et de l’accueil à l’égard des frères de nations plus démunies. »

1545

     Benoît XVI
(le 2 novembre 2007)

"Au début du christianisme, les membres de l'Église étaient également appelés les "saints"... Le chrétien est déjà saint, car le Baptême l'unit à Jésus et à son Mystère Pascal, mais il doit dans le même temps le devenir, en se conformant à Lui toujours plus profondément. On pense parfois que la sainteté est une condition privilégiée réservée à quelques élus. En réalité, devenir saint est la tâche de chaque chrétien, et nous pourrions même dire de chaque homme ! ...
Dieu invite chacun à faire partie de son peuple saint. Le "Chemin" est le Christ, le Fils, le Saint de Dieu : personne ne parvient au Père sans passer par Lui". 

1543

     Marthe Robin
(le 23 mai 1932)

" Oh Doux bonheur, bonheur infini ! Je vais enfin pouvoir réaliser mon plus cher désir : mon désir d'aimer et de faire aimer l'Amour ! Je ais pouvoir aimer et faire aimer Dieu comme je l'aime, puisque ma mission est de montrer au monde que Dieu nous a aimés jusqu'à la folie, jusqu'au martyre et dans l'immolation la plus complète, en complétant en moi sa Passion rédemptrice pour son corps qui est l'Eglise."

1534

     Mgr Jérôme Beau, ancien directeur de l’Œuvre des Vocations, Archevêque de Bourges -

(extrait de Paris Notre-Dame du 5 septembre 2018)


"À travers la vie en maisons situées en paroisse, les séminaristes sont amenés, aujourd’hui, à admirer ce que font les laïcs. Et donc à mieux comprendre leur ministère de prêtre, à savoir : servir la communauté qui leur est confiée. Les laïcs ne sont pas les exécutifs du prêtre. Ils doivent discerner, avec les prêtres, sur la vie et l’avenir de la communauté ecclésiale. C’est tout l’objet du travail mené avec le cardinal André Vingt-Trois autour des conseils pastoraux. Je pense qu’une partie du cléricalisme, critiqué aujourd’hui par le pape, vient de la tentation identitaire de notre époque. Dans l’Église, on peut parfois être tenté de se donner sa place dans la communauté au lieu de la recevoir."

1492

   Saint Jean Chrysostome
« Le Christ nous a invités à sa table, dit-il, il nous a vêtus, quand nous étions nus, et nous ne l'accueillons pas quand il passe. Il nous a fait boire à sa coupe, et nous lui refusons un verre d'eau fraîche. »
« Tu vénères l'autel de l'Église, lorsque le corps du Christ y descend. Mais l'autre, qui est le corps du Christ, tu le négliges et tu restes indifférent quand il périt. »
« Cet autel, tu peux le voir dressé partout dans les ruelles et sur les places ; à chaque heure, tu dois y porter l'offrande ; car là est le lieu du sacrifice. Et comme le prêtre, debout à l'autel, appelle l'Esprit, de même toi aussi, tu appelles l'Esprit comme une huile répandue en abondance, par tes paroles et par tes actions. Toutes les fois que tu vois un pauvre avec foi, songe que tu as un autel, sous tes yeux. »

1482

   Charles Gay (1818-1892)
( 90ᵉ Élévation)
"Un jour, dans votre histoire, ô Dieu, vous avez eu un tombeau sur la terre, et selon cette nature que vous nous aviez empruntée, justement pour y pouvoir et souffrir et mourir, ce tombeau vous a renfermé.
Ce corps n'était point du tout un cadavre ; car pour défait qu'il fût et déchiré par tant d'affreux supplices, ce corps ne subissait ni ne pouvait subir l'ombre d'une corruption. La mort avait bien eu licence de frapper Jésus d'un premier coup, et c'est de Jésus même qu'elle avait reçu cette permission, mais, parce que là finissait sa fonction, là aussi s'arrêtait son pouvoir. La victime une fois immolée, le tombeau où on la déposait devenait un vrai tabernacle.
Etait-ce donc un lieu de mort que ce tombeau de Jésus ?
Tout tombeau est un lieu de mort. Mais au fond, en réalité, pour la foi qui est la vraie Lumière, était-ce la vie ou la mort qu'abritait cette tombe ?
C'était la Vie, une vie silencieuse.
Si l'on veut, une vie cachée et comme semée, attendant son moment pour éclore et paraître au monde, mais c'était bien la Vie, et quelle Vie ! Une vie haute, pleine, royale, maîtresse absolue d'elle-même, et qui, éclipsée trois jours pour l'avoir librement voulu, allait tout à l'heure éclater au dehors et peu à peu tout envahir, plus forte que le temps, plus vaste que l'espace, plus profonde que l'enfer.
oui, ce qui est mort en vous, ô mon Dieu, est plus vivant que tout le reste qui vit au ciel et sur la terre. Le grain de froment va refleurir en épi ; ce n'est pas même seulement un épi qu'il devient, c'est une moisson immense devant remplir la terre, persister jusqu'au dernier jour et nourrir divinement toute notre pauvre humanité.
Toute la vie de l'Église jusqu'à la fin des temps, toute vie surnaturelle donnée aux créatures, jaillit de ce rocher creusé où votre sacré corps a reposé trois jours : votre sépulcre est le grand baptistère où tous les enfants d'Adam se plongent pour en renaître enfants de Dieu.

1476

   Jean-Jacques Olier (1608-1657)
(Traité des saints ordres)
"Dieu ne peut être plus honoré que par cette divine hostie (de l'Eucharistie), car elle comprend en soi toute la religion et tout le culte de Dieu. Il n'y a sorte de louange, de respect et d'hommage qu'elle ne renferme, et qui d'elle ne découle dans l'Eglise. Cette divine Hostie est l'abrégé de tout la religion, de sorte que celui qui l'offre à Dieu, lui offre en même temps tous les honneurs, les hommages, les cantiques, les psaumes, les hymnes qui se récitent dans l'Église."

1462

     Saint Jean Chrysostome
(2ème catéchèse aux catéchumènes - paragraphe 2)
"Voulez-vous savoir comment il est votre table? Comme je vis pour mon Père, dit-il, ainsi celui qui me mange vivra pour moi. N'est-il pas aussi votre demeure? Celui qui mange ma chair demeure en moi et je demeure en lui. (Jean, VI, 57, 58.) Puis il est votre racine: Je suis la vigne et vous en êtes les branches. A se nomme également votre frère, votre ami, votre époux. Je ne vous appellerai plus mes serviteurs, car vous êtes mes amis. (Jean, XV, 5, 15.) Ecoutez saint Paul: Je vous ai fiancés à votre unique époux pour vous présenter comme une vierge sans tache à Jésus-Christ. (II Cor. XI, 2.) Et encore : Afin qu'il soit lui-même le premier-né entre beaucoup de frères. (Rom. VIII, 29.) Il n'est pas même satisfait du nom de frères, nous sommes ses petits enfants : Me voici avec les petits enfants que Dieu m'a donnés. (Isaïe, VIII, 18.) Il va plus loin; nous sommes ses membres et son corps (I Cor. XII, 27) ; et comme si toutes ces grâces ne suffisaient pas pour nous convaincre de sa bonté et de son amour,il nous en donne encore une preuve et plus forte et plus touchante: il s'appelle notre tête. (Ephés. I, 22.)"

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)