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1531

  Citation venant d'un Chartreux.
(Le chemin du vrai bonheur)

« La pauvreté est une béatitude de l’amour qui aime et qui se sait aimé. Qui est plus pauvre que celui qui aime et qui est plus riche ?
Il reçoit tout gratuitement, il dépend totalement de l’Aimé qui est sa joie, il ne se suffit absolument pas à lui-même. Il se sait rien, mais il voit avec évidence que le don qu’il fait de ce rien rend l’autre heureux.
Notre pauvreté rend Dieu heureux car elle permet le don de son Amour, et Il ne veut que se donner. »

1522

  un religieux, anonyme
Un religieux, vers la fin de sa vie, alors qu’il était atteint d’un zona facial, maladie qui est assez douloureuse, répondait : 
"à quoi pourrait servir la vie si l’on ne pouvait croître en amour". 
Par cela, il disait la façon dont il assumait sa souffrance en la dépassant par l’offrande de lui-même. C’est alors que l’âme grandit.

1518

   Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
De Pauline (sœur Agnès de Jésus) à Thérèse. LC 66 23 novembre 1887 réponse à LT 36

Dieu doit être aimé pour lui-même et ce qu’il attend de la part de Thérèse, c’est la gratuité. C’est le sens de la lettre que Pauline, en son langage un peu difficile pour notre époque, envoie à Thérèse. Cela nous montre aussi comment, très tôt, Thérèse a été façonnée par Pauline.

« Mais il ne veut rien, il ne désire rien, il ne demande rien que son petit jouet : Thérésita de l’Enfant Jésus… Avec sa petite balle chérie il sèche toutes ses larmes ! Quand il s’endort elle est là près de lui, toujours sa petite main la presse sur son cœur, toujours il la regarde, toujours… Mais mon petit Jésus, qu’avez-vous donc fait aujourd’hui de votre petite balle ? Comment, vous qui l’aimez tant, l’avoir ainsi percée ? Regardez, elle ne va plus rebondir, vous ne pourrez plus vous amuser, mais c’est votre faute. - Ce que j’ai fait de ma petite balle, ah ! répond le Divin Enfant, c’est tout simple, j’ai voulu voir ce qu’il y a dedans !….. - Et qu’avez-vous vu mon Jésus ? - J’ai vu, j’ai entendu un soupir, et ce soupir m’a dit : Jésus, je t’aime. Non jamais ma petite balle ne m’avait fait tant de plaisir, jamais ; je l’ai déjà piquée plusieurs fois et à chaque fois c’était un doux zéphir qui caressait mes boucles blondes ; aujourd’hui j’ai fait un trou plus grand et j’ai appris que ma petite balle n’était gonflée que de mon amour. J’ai appris qu’elle veut bien souffrir pour moi, j’ai appris qu’elle ne désire que moi, enfin j’ai tout appris !… A présent je vais la raccommoder et voici comment je vais faire ! Je vais la prendre dans mes deux petites mains et souffler dedans bien fort. Puis pour la fermer je ne vais pas faire autre chose que de déposer un baiser sur le trou que j’ai fait. Ce baiser sera le cachet de mon cœur, personne ne le pourra briser, personne… Oh ! que je suis content ! que j’aime ma petite balle ! je puis la percer, je puis en faire tout ce que je veux et toujours elle répète : Jésus je t’aime ! Jésus je t’aime ! Jouir, souffrir, souffrir encore ! tout ce que tu voudras mon petit Jésus chéri. O ma Thérèse chérie n’es-tu pas fière, n’es-tu pas heureuse de la préférence marquée que Jésus te témoigne. Aussi jeune, à 15 ans, il te trouve digne déjà de porter sa croix, il te trouve digne de souffrir ! Quel honneur pour toi ! Si tu savais ce que ces épreuves font avancer ton âme dans la voie de la Sainteté ! Tu veux être sainte, grande sainte, sois tranquille Jésus le veut aussi, il en donne la preuve aujourd’hui. »

1510

   Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus 
(Manuscrit A 45)
"En cette nuit de lumière commença la troisième période de ma vie, la plus belle de toutes, la plus remplie des grâces du Ciel… En un instant l’ouvrage que je n’avais pu faire en 10 ans, Jésus le fit se contentant de ma bonne volonté qui jamais ne me fit défaut. Comme ses apôtres, je pouvais Lui dire : "Seigneur, j’ai pêché toute la nuit sans rien prendre." Plus miséricordieux encore pour moi qu’Il ne le fut pour ses disciples, Jésus prit Lui-même le filet, le jeta et le retira rempli de poissons… Il fit de moi un pêcheur d’âmes, je sentis un grand désir de travailler à la conversion des pécheurs, désir que je n’avais senti aussi vivement... Je sentis en un mot la charité entrer dans mon cœur, le besoin de m’oublier pour faire plaisir et depuis lors je fus heureuse !… Un Dimanche (juillet 87) en regardant une photographie de Notre Seigneur en Croix, je fus frappée par le sang qui tombait d’une de ses mains Divines, j’éprouvai une grande peine en pensant que ce sang tombait à terre sans que personne s’empresse de le recueillir, et je résolus de me tenir en esprit au pied de Croix pour recevoir la Divine rosée qui en découlait, comprenant qu’il me faudrait ensuite la répandre sur les âmes… Le cri de Jésus sur la Croix retentissait aussi continuellement dans mon cœur : "J’ai soif !". Ces paroles allumaient en moi une ardeur inconnue et très vive… Je voulais donner à boire à mon Bien-Aimé et je me sentais moi-même dévorée de la soif des âmes… Ce n’était pas encore les âmes de prêtres qui m’attiraient, mais celles des grands pécheurs, je brûlais du désir de les arracher aux flammes éternelles…"

1504

   Sainte Teresa de Calcutta
    (Testament spirituel de mère Térésa)

Aime-moi tel que tu es !


Je connais ta misère, les combats et les tribulations de ton âme ; la faiblesse et les infirmités de ton corps ; je sais ta lâcheté, tes péchés, tes défaillances ; je te dis quand même : Donne-moi ton cœur, aime-moi tel que tu es.
Si tu attends d’être un ange pour te livrer à l’amour, tu ne M’aimeras jamais. Même si tu retombes souvent dans ces fautes que tu voudras ne jamais connaître, même si tu es lâche dans la pratique de la vertu, je ne te permets pas de ne pas M’aimer.
Aime-moi tel que tu es. A chaque instant et dans quelque position que tu te trouves, dans la ferveur et dans la sécheresse, dans la fidélité ou dans l’infidélité.
Aime-moi tel que tu es. Je veux l’amour de ton cœur indigent ; si pour M’aimer, tu attends d’être parfait, tu ne M’aimeras jamais. Ne pourrais-je pas faire de chaque grain de sable un séraphin tout radieux de pureté, de noblesse et d’amour ? Ne pourrais-je pas, d’un seul signe de ma volonté, faire surgir du néant des milliers de saints, mille fois plus parfaits et plus aimants que ceux que j’ai créé ? Ne suis-je pas le Tout-Puissant ?

1478

   Jean Nicolas Grou (1731-1803)
(Manuel des âmes intérieures)
"Il est dur de se voir délaissé de Dieu, de ne plus recevoir aucune goutte de la rosée céleste, de se trouver en quelque sorte dur et insensible, de n'avoir plus ni lumières ni goût ; d'éprouver des combats, des agitations, des désolations intérieures ; d'ignorer si on aime Dieu et si Dieu nous aime. Cependant, il faut s'attendre à cela si l'on veut être uni à Dieu immédiatement et sans milieu, si l'on veut être purifié de ce que l'amour-propre a de plus délicat et de plus spirituel.
Quand Jésus-Christ, livré sur la croix à tous les tourments intérieurs et extérieurs, victime des passions des hommes et de la justice de Dieu, disait à son Père : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ?", son Père l'avait-il réellement abandonné ? Non, certes ; au contraire, Il ne l'aima jamais plus qu'à ce moment où Jésus Christ lui donnait la plus grande preuve de son amour. Mais Il lui fit éprouver les plus terribles effets de l'abandon, pour donner lieu au sacrifice le plus parfait qui fût jamais. Il en est de même, à proportion, des âmes que Dieu éprouve. Plus Il paraît les abandonner, plus Il est prés d'elles en effet, plus Il les soutient, plus Il les aime."

1441


   Saint Louis de Gonzague 
Auteur : Agnès Goldie - ouvrage : Petites vies illustrées pour enfants.

"Voyant qu’il lui serait très dif­fi­cile de res­ter bon et pieux dans cette ville où les gens aimaient tant le plai­sir, Louis, de son côté, se tour­nait vers sa Mère du ciel. Il alla se pros­ter­ner devant son image à l’église de l’Annonciation et il la sup­plia de le défendre contre le mal. Poussé par la grâce, il se donna à elle sans réserve sans limites, et par elle tout à Dieu. Désor­mais, Dieu sera tout pour Louis, et Marie l’y aidera."

1418

    Maurice Blondel 

"Le sens de la douleur, c'est de nous révéler ce qui échappe à la connaissance et à la volonté égoïste, c'est d'être la voie de l'amour effectif parce qu'elle nous déprend de nous et de nos tendances humaines pour nous donner à nos frères et nous donner à tous. "

1291

  Pape François 

(26 juillet 2013, Angélus, Rio de Janeiro..)

 "Les enfants et les personnes âgées construisent l’avenir des peuples ; les enfants parce qu’ils feront avancer l’histoire, les personnes âgées parce qu’elles transmettent l’expérience et la sagesse de leur vie", 

1254

  Jean-Nicolas Grou (1731-1803)

(Manuel des âmes intérieures)

"Dieu demande que, quand on s'est donné tout à fait à Lui, on demeure soumis et abandonné à sa Volonté dans tous les états où Il lui plaît de nous mettre, et qu'on ne fasse rien de soi-même pour sortir de cet état sous prétexte qu'il est trop pénible pour la nature, et qu'on n'y peut pas durer plus longtemps. Il ne faut donc pas désirer qu'il nous délivre d'une tentation, ni d'une humiliation, ni d'une épreuve intérieure, destinée à nous purifier, mais il faut demander le courage de supporter tout cela jusqu'au bout. 
Ce que Dieu demande par-dessus tout, c'est l'abandon, l'abandon de tout sans exception, et pour toujours. 
Mais comme cet abandon a ses degrés, qui vont toujours croissant jusqu'à la perte entière de soi-même en Lui, il faut se tenir simplement dans la disposition générale de lui sacrifier quelque chose à mesure qu'Il la demandera. 
Il n'est donc pas besoin de rien prévoir ni de se mettre en idée dans des circonstances où peut-être on ne se trouvera jamais, ni d'essayer ses forces en se demandant si l'on pourra porter telle ou telle épreuve. 
L'abandon laisse à Dieu le soin de disposer de tout, et ne s'occupe que du moment présent. " 

1251

Thomas a Kempis (1379-1471)  

(Imitation de Jésus Christ)

"Jésus trouve beaucoup d'amateurs pour son Royaume céleste, mais peu pour porter sa Croix. Il trouve beaucoup de compagnons pour sa table, mais peu pour son abstinence. Tous veulent partager sa joie ; mais peu veulent supporter quelque chose pour Lui. Beaucoup suivent Jésus jusqu'à la fraction du Pain, mais peu jusqu'à boire le Calice de sa Passion. Beaucoup admirent ses miracles ; mais peu vont jusqu'à l'ignominie de sa Croix.
Mais ceux qui aiment Jésus pour Jésus, et non pour en être consolé d'une manière ou d'une autre, l'aiment et le bénissent dans les tribulations et l'angoisse du coeur comme dans les consolations les plus douces. Et quand Il ne voudrait jamais leur en donner, toujours cependant ils Le loueraient, toujours ils lui rendraient grâce." 

1245

Jean-Nicolas Grou (1731-1803

(Manuel des âmes intérieures)

" Ah ! Seigneur, chargez-vous vous-même de cette guerre. L'amour-propre n'est mon ennemi que parce qu'il est le vôtre : attaquez-le, domptez-le, écrasez-le ; poursuivez-le jusqu'à entière destruction. Je me livre et m'abandonne à vous dans ce dessein : vous êtes tout-puissant ; ne souffrez pas que je vous résiste ; ne me permettez pas le moindre regard sur moi-même, la moindre complaisance du bien qu'il vous plaira de faire en moi, la moindre attache à vos dons, le moindre esprit de propriété. Ne me relâchez pas, ô mon Dieu, que le vieil Adam ne soit tout à fait détruit en moi, et que le nouvel Adam, qui est Jésus-Christ, ne règne à sa place, et ne m'ait rendu saint de sa propre sainteté ! Ainsi soit-il."

1244

Jean-Nicolas Grou (1731-1803

(Manuel des âmes intérieures)

"L'Amour de Dieu et l'amour-propre sont comme les deux poids d'une balance, dont l'un ne peut baisser sans que l'autre s'élève. Ainsi, l'unique moyen de perfection, la grande pratique qui embrasse toutes les autres, est de travailler à mourir à soi-même en toutes choses, de se combattre, et, comme nous ne sommes ni assez clairvoyants, ni assez désintéressés, ni assez habiles dans le choix des moyens, pour entreprendre et pour conduire avec succès une guerre de cette importance, dont notre propre coeur est le champ de bataille, nous n'avons qu'un parti à prendre, qui est de nous donner franchement à Dieu, de nous reposer sur Lui du soin de cette guerre, et de Le seconder de tout notre pouvoir."

1202

Saint Basile de Césarée (vers 330-379) 

Homélie VI sur saint Luc

"Les biens de cette terre, d'où te sont-ils venus ? Si tu dis 'du hasard', tu es un athée, car tu ne reconnais pas le Créateur, et tu ne sais pas gré à Celui qui t'a pourvu. Si tu confesses qu'ils viennent de Dieu, dis-nous la raison pour laquelle tu les as reçus, et pas ton voisin. Est-ce que Dieu serait injuste, Lui qui nous partage inégalement les biens nécessaires à la vie ? pourquoi es-tu riche et celui-là pauvre ? 
A l'affamé appartient  ce pain que tu mets en réserve ; à l'homme nu, le manteau que tu gardes dans tes coffres ; au va-nu-pieds, la chaussure qui pourrit chez toi ; au besogneux, l'argent que tu conserves enfoui. Ainsi tu commets autant d'injustices qu'il y a de gens à qui tu pourrais donner. "

1180

Saint Jean Eudes 
à partir d’un texte de saint Jean Eudes : O.C. II, p.172-177

VIENS, ESPRIT DE JÉSUS « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » (1 Co 3, 16)

Esprit de Jésus, don du Père, tu es l’esprit de notre esprit le cœur de notre cœur. 
Tu es toujours avec nous et au-dedans de nous. 
Sois béni éternellement pour tant de merveilles ! 
Esprit de Jésus, don du Père, 
tu formes Jésus en nous depuis notre Baptême, 
tu fais de nous les membres de son corps, l’Eglise. 
Sois béni éternellement pour tant de merveilles !
Esprit de Jésus, don du Père, Donne-nous ton souffle, 
conduis-nous, que toutes nos pensées, nos paroles et nos actes prennent leur source en toi. 
Aide-nous à combattre le mal qui nous détourne de toi 
et à choisir la vie nouvelle en Jésus. 
Fais grandir en nous le bonheur d’être enfants de Dieu, frères et sœurs de Jésus-Christ. 
Sois béni éternellement pour tant de merveilles ! 
Esprit de Jésus, je me donne tout à toi, 
Possède-moi et entraîne-moi à la suite de Jésus. 

1178

Saint Jean Eudes 
O.C. I, p. 271-276

JÉSUS VIENS VIVRE EN NOUS 
Former Jésus en nous, voilà le mystère des mystères. 
C’est la plus belle œuvre du Père, du Fils et de l’Esprit Saint. 
C’est l’œuvre de Marie qui a dit « oui ». 
C’est l’œuvre confiée à l’Eglise : 
rendre Jésus présent dans l’Eucharistie et le former dans le cœur de ses enfants. 

Ô Jésus, viens maintenant te former dans mon cœur et dans mon âme, 
donne-moi de vivre de ta vie, 
d’être habité par tes pensées, 
de te rejoindre en toutes mes actions même les plus ordinaires. 
Allume en moi le désir ardent d’aimer le Père du même amour que toi. 
Libère mon cœur de la préoccupation de moi-même, 
de mon orgueil et de ma vanité, 
de tout ce qui me détourne de toi, 
pour que tu vives et règnes en moi 
et que tu sois tout pour moi. 
Tout seul je ne peux rien. 
me donne et m’abandonne entièrement à la puissance de ton Amour. 
Ô Jésus, viens vivre et Aimer en nous. 

1173

Saint Jean Eudes 
QUE TON CŒUR BRÛLE EN MON CŒUR
à partir du texte : OC VIII, p. 350-352
« Comme une paille au feu devient du feu, comme l’or dans la fournaise est purifié… »
Ton cœur, Ô Jésus, mon Sauveur, est comme un feu.
Il me purifie,
m’illumine,
me sanctifie.
Il me transforme et me divinise.
Ton amour me fait participer à la vie de Dieu, à sa miséricorde, sa patience, sa bonté et sa charité.
Que ton cœur brûle en mon cœur !
Même si nous faisions le rêve de recueillir tout l’amour, toutes les affections, toutes les tendresses du monde entier et de tous les temps, ce ne serait qu’une étincelle de l’amour dont tu nous aimes.
Ton amour se répand dans tout l’univers, il n’exclut personne. A tous tu donnes l’être et la vie.
Embrase-moi de cet amour extraordinaire que tu as pour tous les hommes, tant pour les bons et tes amis que pour les méchants et tes ennemis. Même si je ne suis qu’une petite paille, humblement, je me donne à Toi, et je te donne tous mes frères et sœurs, et tous les habitants de la terre.
Viens fondre sur nos cœurs et change-les pour qu’ils brûlent d’amour comme TOI."

1141

sainte Bernadette Soubirous (1844-1879- 35 ans)

« Aimer sans mesure, se dévouer sans compter ». 

1096

ste thérèse de l'Enfant-Jésus

mère, ce doux Enfant veut que tu sois l'exemple
de l'âme qui Le cherche en la nuit de la Foi...
puisque le Roi des Cieux a voulu que Sa Mère
fût soumise à la nuit, à l'angoisse du cœur,
alors, c'est donc un bien de souffrir sur la terre ?
oui !... Souffrir en Aimant, c'est le plus pur bonheur!
tout ce qu'Il m'a donné, Jésus peut le reprendre,
dis-lui de ne jamais Se gêner avec moi ;
Il peut bien Se cacher, je consens à L'attendre

1092

Fr. Olivier Catel, dominicain - Méditation du 12/03/2015
caremedanslaville.org

(...) Le Royaume de Dieu n’est pas un territoire dans lequel nous devons entrer, légalement ou non, une terre à conquérir pour qu’elle devienne la nôtre. Le Royaume de Dieu vient à nous, se donne. On ne s’en empare pas. Le Royaume de Dieu vient à nous dans la beauté du Sacrement et dans la simplicité du visage d’un frère, dans la force de la prière de l’Église et dans l’intimité de ma prière secrète. 
Ce Royaume a sa charte dans les béatitudes et sa réalité dans le cœur des hommes qui sont les « temples de l’Esprit ». Le Royaume des cieux institué par le Christ est la venue du Roi «doux et humble de cœur». Il vient nous visiter dans nos souffrances pour nous relever. Il se laisse découvrir non dans la force humaine des rois et des puissants mais dans la puissance de la miséricorde, ce cœur de Dieu qui se penche sur la misère des hommes. 
Sommes-nous prêts à abandonner notre vision terrestre d’un Royaume des cieux ? 
Sommes-nous prêts à accueillir en nous le Roi des rois dans la souffrance de sa Passion et la gloire de sa Résurrection ? 
Où sont amour et charité, Dieu est présent.
Jésus-Christ, Toi qui es le vrai Royaume, apprends-nous à baisser les armes de nos désirs pour te laisser venir à nous, dans la joie de l’attente.



Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)