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saint Augustin *
« Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d’un pas ferme ».

seulement voilà, vous vous demandez peut-être comment reconnaître que l'on est sur le bon chemin ?
un petit coup d'oeil sur l'image ci-jointe et vous aurez vite fait de vous rassurer... ou de décider de vous mettre en route...
ce qui est certain, c'est qu'il n'est jamais trop tard, ou trop tôt !
et pour nous aider et nous donner du courage, n'oublions pas ce dicton populaire :
« Une petite foi va amener votre âme au Ciel, mais une grande foi va amener le Ciel dans votre âme." !
si la finale est la même (notre âme au Ciel), dans le deuxième cas, notre vie sera toute différente et transformée !
(Pasteur Charles Spurgeon)
*Saint Augustin.
Augustin d'Hippone (354- 430) est un philosophe et théologien chrétien romain. c'est l'un des quatre Pères de l'Église occidentale et l’un des trente-six docteurs de l’Église.

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St Jean de la Croix
Sentences spirituelles, 5-6
Celui qui veut vivre sans direction d'aucun père spirituel ressemble à un arbre qui est planté seul dans un champ, et qui n'appartient à personne. Tous ceux qui passent par là enlèvent ses fruits avant même qu'ils soient mûrs.
L'âme qui marche seule et sans directeur, dans les voies spirituelles, est semblable à un charbon allumé, mais séparé des autres, lequel, au lieu de s'embraser davantage, s'éteint tout à fait.

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Bible - Ancien Testament
1 Rois 3, 7-12
"Maintenant, Seigneur, mon Dieu, vous avez fait régner votre serviteur à la place de David, mon père ; et moi je ne suis qu'un tout jeune homme, ne sachant pas comment me conduire. Votre serviteur est au milieu de votre peuple que vous avez choisi, peuple immense, qui ne peut être évalué ni compté, tant il est nombreux. Accordez donc à votre serviteur un cœur attentif pour juger votre peuple, pour discerner le bien et le mal. Car qui pourrait juger votre peuple, ce peuple si nombreux ?"
Le Seigneur eut pour agréable que Salomon lui eût fait cette demande, et Dieu lui dit :
"Parce que tu as fait cette demande, et que tu n'as pas demandé pour toi de longs jours, et que tu n'as pas demandé pour toi des richesses, et que tu n'as pas demandé pour toi la mort de tes ennemis, mais que tu as demandé pour toi de l'intelligence pour exercer la justice, voici que je fais selon ta parole : voici que je te donne un cœur sage et intelligent, de telle sorte qu'il n'y ait eu personne avant toi qui te soit semblable, et qu'il ne s'élèvera personne après toi qui te soit semblable."

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St Josémaria Escriva
Entretiens, n. 93
Le conseil d'un autre chrétien et spécialement celui d'un prêtre — en matière de foi ou de morale — est une aide puissante pour reconnaître ce que Dieu attend de nous dans une circonstance déterminée ; mais le conseil n'élimine pas la responsabilité personnelle. C'est à nous, à chacun d'entre nous, qu'il appartient de décider finalement, et nous aurons à rendre compte personnellement à Dieu de nos décisions.
Par-dessus les conseils privés, il y a la loi de Dieu, qui est contenue dans la Sainte Écriture et que le magistère de l'Église — assistée par l'Esprit Saint — conserve et nous propose. Lorsque les conseils particuliers contredisent la parole de Dieu telle que nous l'enseigne le magistère, il faut s'écarter fermement de ces opinions erronées. (...)
La direction spirituelle n'a pas pour tâche de fabriquer des créatures dépourvues de jugement propre et qui se limitent à exécuter matériellement ce qu'un autre leur dit ; au contraire, la direction spirituelle doit tendre à former des personnes au jugement sain. Et le jugement suppose de la maturité, des convictions fermes, une connaissance suffisante de la doctrine, un esprit plein de délicatesse, l'éducation de la volonté.

118

St Grégoire le Grand
Règle pastorale, II, 9
Le pasteur doit savoir aussi que fréquemment les vices se donnent l’apparence des vertus. Par exemple l’avarice se déguise souvent en souci de l’épargne, tandis que la prodigalité se cache sous le faux nom de libéralité. L’indulgence excessive est estimée souvent bonté, et le déchaînement de la colère, vigueur du zèle spirituel. On prend souvent la précipitation pour la promptitude à exécuter, et la lenteur à agir pour la prudence de la sagesse. Il est donc indispensable que le guide des âmes soit très attentif à distinguer vertus et vices.

017

St Grégoire le Grand
Règle pastorale, III, 17
Souvent on corrige les orgueilleux plus efficacement si l’on mêle aux blâmes le réconfort de quelques éloges. Il faut leur représenter soit des mérites qu’ils possèdent par ailleurs, soit du moins ceux qu’ils pourraient avoir, s’ils ne les ont pas. Et il faut retrancher le mal qui en eux déplaît lorsque justement le rappel des mérites qui en eux plaisent aura disposé leur âme à une paisible écoute. (...) A une potion amère on ajoute la douceur du miel, pour qu’on ne ressente pas l’amertume salutaire mais désagréable au goût... Avec les orgueilleux il faut adoucir les premières phrases de la réprimande en y mêlant la louange : en recevant les compliments qu’ils aiment, ils accueilleront aussi les reproches qu’ils détestent.
Il nous est d’ordinaire plus facile de persuader avec fruit les orgueilleux en leur disant que leus progrès nous sont plus profitables qu’à eux, en leur demandant de travailler à leur amendement pour nous plus que pour eux. Car l’orgueil se plie aisément au bien, s’il croit qu’en s’y pliant il sera utile aussi aux autres.

016

St Grégoire le Grand
Règle pastorale, I, 1
Personne n’a la prétention d’enseigner un art sans l’avoir appris par une étude soutenue. Dès lors, se charger sans formation du magistère pastoral, quelle témérité ! C’est l’art des arts que le gouvernement des âmes. Ignorerait-on que les blessures de l’esprit sont plus secrètes que des blessures aux entrailles ? Et cependant il arrive souvent que des hommes n’ayant aucune connaissance des enseignements de l’Esprit ne craignent pas de se présenter en médecins du cœur, alors qu’on aurait honte de passer pour médecin des corps si l’on ignorait les propriétés des préparations pharmaceutiques.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)