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1528

  Saint François Xavier (1506-1552)

"Ne cessez pas un instant de souffrir et vous ne cesserez pas un instant d’aimer. »

1527

  Saint François Xavier (1506-1552)
"l’absence de la Croix, c’est l’absence de la vie."

1490

   Anders Nygren (1890-1978)
(théologien suédois)
« II ne suffit pas de dire, que saint Paul établit un lien entre la notion d'agapè (tendresse) et la théologie de la croix. Elles forment pour lui une seule et même réalité. On ne peut penser l'une, sans évoquer l'autre. Sans la croix du Christ, nous n'aurions jamais été en présence de l'agapè de Dieu. Jamais nous n'en aurions perçu le sens profond. Sans la tendresse de Dieu, la vie du Christ n'aurait jamais abouti à la croix. On ne peut mieux caractériser la pensée paulinienne qu'en parlant de l'agapè de la croix. »

1479

   Saint François de Sales (1567-1622)
(Traité de l'amour de Dieu)
Notre Seigneur, élevé en la croix entre la terre et le ciel, n'était tenu de la main de son Père que par l'extrême pointe de l'esprit, et, par manière de dire, par un seul cheveu de sa tête ; mais touché aini par la douce main du Père éternel, Il recevait une souveraine félicité, tout le reste de lui-même demeurant englouti dans la tristesse et la douleur qui lui font s'écrier : "mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-Tu abandonné ?"

1478

   Jean Nicolas Grou (1731-1803)
(Manuel des âmes intérieures)
"Il est dur de se voir délaissé de Dieu, de ne plus recevoir aucune goutte de la rosée céleste, de se trouver en quelque sorte dur et insensible, de n'avoir plus ni lumières ni goût ; d'éprouver des combats, des agitations, des désolations intérieures ; d'ignorer si on aime Dieu et si Dieu nous aime. Cependant, il faut s'attendre à cela si l'on veut être uni à Dieu immédiatement et sans milieu, si l'on veut être purifié de ce que l'amour-propre a de plus délicat et de plus spirituel.
Quand Jésus-Christ, livré sur la croix à tous les tourments intérieurs et extérieurs, victime des passions des hommes et de la justice de Dieu, disait à son Père : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ?", son Père l'avait-il réellement abandonné ? Non, certes ; au contraire, Il ne l'aima jamais plus qu'à ce moment où Jésus Christ lui donnait la plus grande preuve de son amour. Mais Il lui fit éprouver les plus terribles effets de l'abandon, pour donner lieu au sacrifice le plus parfait qui fût jamais. Il en est de même, à proportion, des âmes que Dieu éprouve. Plus Il paraît les abandonner, plus Il est prés d'elles en effet, plus Il les soutient, plus Il les aime."

1475

   François Libermann (1802-1852)
  (Lettre de 1839)
" Si vous ne pouvez pas assister au Saint Sacrifice de la Messe, sachez, mon très cher, que Jésus se sacrifie du matin au soir en votre âme et ne votre corps ; non seulement vous assistez à ce Sacrifice, mais vous y êtes à la fois actif et passif ; vous êtes l'autel et la victime même, faisant une seule et même chose avec Jésus crucifié. Si vous ne pouvez pas faire la Sainte Communion, ce n'est pas le moment de communier à Jésus glorifié, mais à Jésus crucifié ; entrez dans ses vues, et pénétrez-vous, imbibez-vous de Lui, par cette sainte communion qu'Il vous donne à sa Croix."

1472

   saint Jean Chrysostome (345-407) 
Homélie sur l'Epitre aux Romains
"Il ne s'est pas contenté de la mort de la croix, mais Il accepta d'être pauvre, étranger, errant, nu, prisonnier, malade, pour vous interpeller. Si vous ne me donnez pas de réponse, dit-il, pour tout ce que j'ai enduré pour vous, ayez pitié de ma pauvreté. Si même ma pauvreté ne vous fait pas pitié, laissez-vous au moins toucher par ma maladie, fléchir par mon emprisonnement. Si tout cela ne vous ramène pas à des sentiments humains, pensez au peu que je vous demande : un morceau de pain, un toit, une parole de consolation." 

1471

   saint François de Sales (1567-1622)
 (Introduction à la vie dévote)
"Voyez-vous, ma Philothée, il est certain que le coeur de notre cher Jésus voyait le vôtre dès l'arbre de la Croix, et l'aimait, et par cet amour lui obtenait tous les biens que vous aurez jamais. Ah, mon Dieu ! est-il possible que j'aie été aimée et si doucement aimée de mon Sauveur, qu'Il allât penser à moi en particulier, comme s'Il n'eût point eu d'autre âme au monde en qui Il eût pensé. 
"Il m'a aimé, dit saint Paul, et s'est donné pour moi" (Ga 2, 20), comme s'il disait : pour moi seul, tout autant comme s'il n'eût rien fait pour le reste." 

1467

    saint Grégoire de Naziance (330-390)
(Homélie pour la Pâque)
« C’est nous-mêmes que nous devons offrir à Dieu en sacrifice. Acceptons tout pour le Christ ; par nos souffrances, imitons sa Passion ; par notre sang honorons son sang ; montons vers la Croix avec ferveur. Si tu es Simon de Cyrene, prends la croix et suis-Le ; Si tu es crucifié avec Lui, comme le larron, reconnais, comme cet homme juste, qu’Il est Dieu ; si lui-même « a été compté parmi les pécheurs » à cause de toi et de ton péché, toi, deviens un homme juste à cause de Lui. » 

1427

    pape François

       * Prière à Marie, Mère de l'Église et Mère de notre foi  extraite de l'encyclique Lumen Fidei (29 juin 2013)
Ô Mère, aide notre foi !
Ouvre notre écoute à la Parole, pour que nous reconnaissions la voix de Dieu et son appel.
Éveille en nous le désir de suivre ses pas,
en sortant de notre terre et en accueillant sa promesse.
Aide-nous à nous laisser toucher par son amour,
pour que nous puissions Le toucher par la foi.
Aide-nous à nous confier pleinement à Lui, à croire en son amour, surtout dans les moments de tribulations et de croix, quand notre foi est appelée à mûrir.
Sème dans notre foi la joie du Ressuscité.
Rappelle-nous que celui qui croit n’est jamais seul.
Enseigne-nous à regarder avec les yeux de Jésus, pour qu’Il soit Lumière sur notre chemin. Et que cette lumière de la foi grandisse toujours en nous jusqu’à ce qu’arrive ce jour sans couchant, qui est le Christ lui-même, ton Fils, notre Seigneur !

1301

  Pape François 

(4 octobre 2013, rencontre avec les pauvres, les chômeurs et les immigrés assistés par la Caritas, à Assise, en Italie.)

"Si nous faisions un christianisme plus humain, sans croix, sans Jésus, sans dépouillement, nous deviendrions des chrétiens de pâtisserie, comme de beaux gâteaux, comme de belles confiseries !"

1253

  saint François de Sales  (1567-1622) 

(Vrais Entretiens sprituels)

"Dieu est ingénieux à nous faire des croix. Il en fait de fer et de plomb, qui sont accablantes par elles-mêmes ; Il en sait faire de paille, qui semblent ne peser rien, et qui ne sont pas moins difficiles à porter ; Il en fait d'or et de pierreries, qui éblouissent les spectateurs, qui excitent l'envie du public, mais qui ne crucifient pas moins que les croix les plus méprisées. Il en fait de toutes les choses qu'on aime le plus, et les tourne en amertume." 

1252

  saint François de Sales  (1567-1622) 

(Vrais Entretiens sprituels)

"Il y en a qui demandent des croix, et il ne leur semble jamais que Notre Seigneur leur en donnera assez pour satisfaire à leur ferveur ! Moi, je n'en demande point, seulement je désire de me tenir prêt pour porter celles qu'il plaira à sa Bonté de m'envoyer, le plus patiemment et humblement que je pourrai. J'aimerai mieux porter une petite croix de paille que l'on me mettrait sur les épaules sans mon choix, plutôt que d'aller en couper une bien grande dans un bois avec beaucoup de travail, et la porter par après avec une grande peine ; et je croirais, comme il serait véritable, être plus agréable à Dieu avec la croix de paille qu'avec celle que je me serais fabriquée avec plus de peine et de sueur, parce que je la porterais avec plus de satisfaction pour l'amour propre qui se plaît tant à ses inventions ! " 

1251

Thomas a Kempis (1379-1471)  

(Imitation de Jésus Christ)

"Jésus trouve beaucoup d'amateurs pour son Royaume céleste, mais peu pour porter sa Croix. Il trouve beaucoup de compagnons pour sa table, mais peu pour son abstinence. Tous veulent partager sa joie ; mais peu veulent supporter quelque chose pour Lui. Beaucoup suivent Jésus jusqu'à la fraction du Pain, mais peu jusqu'à boire le Calice de sa Passion. Beaucoup admirent ses miracles ; mais peu vont jusqu'à l'ignominie de sa Croix.
Mais ceux qui aiment Jésus pour Jésus, et non pour en être consolé d'une manière ou d'une autre, l'aiment et le bénissent dans les tribulations et l'angoisse du coeur comme dans les consolations les plus douces. Et quand Il ne voudrait jamais leur en donner, toujours cependant ils Le loueraient, toujours ils lui rendraient grâce." 

1250

Jean-Joseph Surin (1600-1685)  

(Lettre 439)

"La Croix nous paraît affreuse ; elle serait douce si l'on savait les biens et les douceurs qui s'y rencontrent, et si l'on considérait Jésus Christ et Dieu qui l'a choisie pour l'épouse de son Fils, et qui a mis en elle sa sagesse et ses richesses. "

1249

saint François de Sales (1567-1622)  

(Sermon du Vendredi Saint 1622)

"Oh ! il ne faut pas penser que Notre Seigneur ait voulu mourir seulement pour nous racheter, car un seul de ses soupirs, à cause de la dignité et du mérite du soupirant, suffisait pour nous sauver et délivrer de la main de nos ennemis ; mais cet amour infini ne pouvait pas être content s'il ne mourait de l'Amour même. Le Fils de Dieu est conduit à la Croix ; et qui l'y a mis ? Certes, cela a été l'Amour." 

1248

Thomas a Kempis (1379-1471) - 

(Imitation de Jésus Christ)

"Il n'est pas selon l'homme de porter la croix, d'aimer la croix, de châtier son corps et de le réduire en servitude, de fuir les honneurs, de souffrir volontiers les outrages, de se mépriser soi-même et de souhaiter d'être méprisé, de supporter les afflictions et les pertes, et de ne désirer aucune prospérité dans ce monde. " 

1247

Thomas a Kempis (1379-1471) - 

(Imitation de Jésus Christ)

"Si tu rejettes une croix, tu en trouveras certainement une autre, et peut-être plus lourde. Penses-tu échapper à ce qu'aucun mortel n'a pu éviter ? Quel saint, en ce monde, aura été sans croix ni épreuve ?" 

1231

  saint François de Sales (1567-1622)

(Sermon pour le Vendredi Saint)

"Regardant sa très bénite Mère, Jésus sur la croix lui donna une certaine union de coeur et d'amour tendre pour le prochain, cet amour des uns pour les autres qui est un don des plus grands que sa bonté fasse aux hommes. 
Mais quel amour ? Un amour maternel. "Femme, dit-Il, voilà ton fils."
Ô Dieu, quel échange ! Du Fils au serviteur de Dieu, de Dieu à la créature ! Néanmoins elle ne refuse point, sachant bien qu'en la personne de saint Jean elle acceptait pour siens tous les enfants de la croix et qu'elle en serait la chère mère. " 

1206       

saint François de Sales (1567-1622)

(Introduction à la vie Dévote)

 "Il ne faut pas trop s'arrêter à ces affections générales, mais les CONVERTIR en des résolutions précises et particulières pour notre correction et notre amendement.
Par exemple, la première Parole que Notre-Seigneur dit sur la Croix ("Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font") répandra sans doute une bonne affection d'imitation en votre âme, à savoir, le désir de pardonner à vos ennemis et de les aimer. 

Or, je dis maintenant que cela est peu de chose, si vous n'y ajoutez une résolution spéciale de ce genre : "Or, donc, je ne me fâcherai plus désormais de telles paroles fâcheuses qu'un tel et une telle, mon voisin ou ma voisine disent de moi, ni de telle et telle injure qui m'est faite par celui-ci ou celle là ; au contraire, je dirai et ferai telle et telle chose pour le gagner et adoucir, etc"

Par ce moyen, vous corrigerez vos fautes en peu de temps, là où par les seules affections vous le feriez tard et malaisément."


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)