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1850

     Benoît XVI 
        (6 janvier 2017)
"Ces personnages provenant de l'Orient ne sont pas les derniers, mais les premiers de la grande procession de ceux qui, à travers toutes les époques de l'histoire, savent reconnaître le message de l'étoile et savent ainsi trouver Celui qui en apparence est faible et fragile, mais qui, en revanche, a le pouvoir de donner la joie la plus grande et la plus profonde au coeur de l'homme.
Ils ont été conduits pour toujours sur la route de l'Enfant, celle qui leur fera négliger les grands et les puissants de ce monde et les conduira à Celui nous attend parmi les pauvres, la route de l'amour qui seule peut transformer le monde." 

1849

     Concile Vatican II - 
        (Lumen Gentium 16)
" Les hommes qui, sans faute de leur part, ignorent l'Évangile du Christ et son Église, et cependant cherchent Dieu, d'un coeur sincère, et qui, sous l'influence de la grâce, s'efforcent d'accomplir dans leurs actes sa volonté qu'ils connaissent par les injonctions de leur conscience, ceux-là aussi peuvent obtenir le salut éternel. Il ne sont pas encore parvenu, sans qu'ils y ait de leur faute, à la connaissance claire de Dieu, mais s'efforcent, avec l'aide de la grâce divine, de mener une vie droite." 

1803

     Thomas a Kempis (1379-1471)
    « Imitation de Jésus Christ »
"Quand tu posséderas le Christ, tu seras riche et cela te suffira, il subviendra lui-même à tes besoins et s'occupera fidèlement de toi pour tout, de telle sorte que tu n'aies pas besoin de compter sur les hommes. En effet, les hommes changent vite et font rapidement défaut, tandis que le Christ demeure pour l'éternité et se tient solidement à tes côtés jusqu'au bout." 

1802

     Jean-Nicolas Grou (1731-1803)
    « Manuel des âmes intérieures »
"Je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et m'ouvre la porte, j'entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi;" (Ap 3, 20) Dieu se tient sans cesse à la porte de notre coeur ; il y frappe par les lumières, les bonnes inspirations, les remords, afin de nous porter à la recherche du bien, et à la fuite du mal. Si nous étions attentifs, si nous rentrions souvent dans notre coeur, nous remarquerions qu'il y frappe à tout instant, et que, si nous ne l'entendons pas, c'est que nous nous mettons hors d'état de l'entendre. 

1801

     Paul Claudel (1868-1955) 
    « Ma conversion »
"A dix-huit ans, j'avais complètement oublié la religion et j'étais à son égard d'une ignorance sauvage. J'étais debout dans la foule, près du second pilier à l'entrée du chœur, à droite du côté de la sacristie. Et 'est alors que se produisit l’événement qui domine toute ma vie en un instant, mon coeur fut touché et je crus. Je crus, d'une telle force d'adhésion, d'un tel soulèvement de tout mon être, d'une conviction si puissante, d'une telle certitude ne laissant place à aucune espèce de doute que, depuis, tous les livres, tous les raisonnements, tous les hasards d'une vie agitée, n'ont pu ébranler ma foi, ni, à vrai dire, la toucher. J'avais eu tout à coup le sentiment déchirant de l'innocence, de l'éternelle enfance de Dieu, une révélation ineffable. "C'était vrai ! Dieu existe, Il est là. C'est quelqu'un, c'est un Être aussi personnel que moi ! Il m'aime, Il m'appelle;" 

1778

     pape François 
(Angélus du 7 décembre 2014)
L'Esprit consolateur
" C'est curieux, nous avons souvent peur de la consolation, d'être consolés. Nous nous sentons plus en sécurité dans la tristesse et la désolation. Savez-vous pourquoi ? Car dans la tristesse, nous nous sentons presque acteur. En revanche, dans la consolation, c'est l'Esprit Saint, le protagoniste ! C'est Lui qui nous console, Lui qui nous donne le courage de sortir de nous-même. C'est Lui, le Père, qui nous mène à la réelle consolation. C'est cela la conversion. S'il vous plaît, laissez-vous consoler par le Seigneur ! Laissez-vous consoler par le Seigneur !"  

1718

     Saint Augustin (354-430)
        (Confessions)

" Il ont fui pour ne pas voir que tu les voyais, ces hommes sans justice ni repos, et dans leur aveuglement, ils se sont heurtés à Toi, car Tu ne délaisses rien de ce que Tu as crée. voulant se soustraire à Ta douceur, ils se sont heurtés à Ta justice. Qu'ils fassent donc demi-tour et qu'ils Te cherchent, puisque s'ils ont abandonné leur Créateur, Toi, Tu n'as pas abandonné Ta créature. Qu'ils fassent demi-tour, et voilà que Tu es dans leur coeur, dans le coeur de ceux qui Te confessent, de ceux qui se jettent dans Tes bras et pleurent dan Ton sein au terme d'un pénible parcours. Et Toi, doucement, Tu essuies leurs larmes, et ils n'en pleurent que davantage, et ces larmes sont des larmes de joie, parce que c'est Toi, Seigneur, et non un homme de chair et de sang, oui, Toi, Seigneur, qui les as créés, qui les as recréés, et qui les consoles."

1717

     Jean-Nicolas Grou (1731-1803)
        (Manuel des âmes intérieures)
" Le joug des commandements et même celui des conseils, qui paraît si pesant, si gênant aux chrétiens ordinaires, semble doux et léger à l'âme qui se livre entièrement à Dieu ; elle s'étonne que Dieu lui demande si peu, et elle voudrait faire pour son amour mille fois davantage. C'est ce que David éprouvait lorsqu'il disait : "J'ai couru dans la voie de vos commandements, après que vous avez élargi mon coeur." Auparavant il marchait avec peine et avec effort, il trouvait la voie trop dure et trop étroite, parce que son coeur était étroit et resserré. A présent que Dieu, en prenant possession de son coeur, lui a communiqué quelque chose de son immensité, il ne marche plus ; il court, il vole, nulle difficulté, nul obstacle ne l'arrêtent. "

1716

     Jean-Nicolas Grou (1731-1803)
        (Manuel des âmes intérieures)
"Le motif de la crainte n'est pas celui qui doit dominer dans la vie du chrétien ; ce n'est pas l'intention de Dieu, Il mérite d'être servi par des motifs plus relevés, et le coeur humain est fait pour être conduit par l'amour. L'amour est le seul sentiment vraiment digne de Dieu." 

1708

     pape François 
( Homélie, Sainte Marthe, 15 décembre 2014)
"Le coeur et la banane "

" On ne négocie pas le coeur, on ne marchande pas le roc. Le roc est le Christ, ce n'est pas négociable ! C'est le drame de l'hypocrisie de certains. Jésus n'a jamais négocié son coeur de Fils. Il est resté ouvert aux autres, et a continué de chercher un chemin pour les aider.
Quelquefois, il m'est arrivé de voir un chrétien ou une chrétienne, avec le coeur faible et aussi dur qu'un roc. Alors je me suis arrêté pour demander au Seigneur : jette-lui une peau de banane pour qu'il fasse une belle glissade, et qu'il ait honte d'être pécheur. Ainsi, il pourra Te rencontrer, Toi qui es le Sauveur."

1577

      saint Bernard de Clairvaux 
(Bernard de Clairvaux. 2e Sermon de Carême, 1-2, trad. M.-I. Huille, Paris, Cerf, coll. « Sources Chrétiennes » 567, 2016, p. 129-133.)
Se tourner vers le Seigneur

« Que signifie, bien-aimés, cet ordre du Seigneur de nous tourner vers Lui ? En effet, Il est partout, Il remplit tout, et en même temps Il contient tout. De quel côté m'orienter pour me tourner vers Toi, Seigneur mon Dieu ? Si je monte au ciel, Tu es là ; si je descends aux enfers, là encore Tu es présent (Ps 138, 8). Que veut-Tu de moi ? Vers où me tourner vers Toi ? En haut ou en bas ? À droite ou à gauche ?
« Si vous ne vous convertissez pas, dit Jésus, et ne devenez comme ce petit enfant, vous n'entrerez pas dans le royaume des Cieux. » (cf Mt 18, 1-5.10.12-14). Je reconnais maintenant de quel côté Dieu veut que nous nous tournions : c'est vers le petit Enfant qu'il nous faut nous tourner pour apprendre de Lui qu' Il est doux et humble de cœur (Mt 11, 29) ; car c'est dans ce but qu'Il nous a été donné petit Enfant (Is 9, 5).
Voyons maintenant comment il faut nous convertir vers ce petit Enfant — vers le Maître de la douceur et de l'humilité.
« Convertissez-vous vers moi », dit le Seigneur. Frères, s'il avait dit ; Convertissez-vous vers moi, sans ajouter de précisions, peut-être aurions-nous pu lui répondre en toute liberté : « C'est fait ! Commande-nous maintenant autre chose. »
Mais maintenant, si je comprends bien, c'est une conversion spirituelle qu'Il nous demande, et pareille conversion ne s'accomplit pas en un seul jour ; puisse-t-elle au moins s'achever au cours de toute la vie que nous passons en ce corps ! »

1510

   Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus 
(Manuscrit A 45)
"En cette nuit de lumière commença la troisième période de ma vie, la plus belle de toutes, la plus remplie des grâces du Ciel… En un instant l’ouvrage que je n’avais pu faire en 10 ans, Jésus le fit se contentant de ma bonne volonté qui jamais ne me fit défaut. Comme ses apôtres, je pouvais Lui dire : "Seigneur, j’ai pêché toute la nuit sans rien prendre." Plus miséricordieux encore pour moi qu’Il ne le fut pour ses disciples, Jésus prit Lui-même le filet, le jeta et le retira rempli de poissons… Il fit de moi un pêcheur d’âmes, je sentis un grand désir de travailler à la conversion des pécheurs, désir que je n’avais senti aussi vivement... Je sentis en un mot la charité entrer dans mon cœur, le besoin de m’oublier pour faire plaisir et depuis lors je fus heureuse !… Un Dimanche (juillet 87) en regardant une photographie de Notre Seigneur en Croix, je fus frappée par le sang qui tombait d’une de ses mains Divines, j’éprouvai une grande peine en pensant que ce sang tombait à terre sans que personne s’empresse de le recueillir, et je résolus de me tenir en esprit au pied de Croix pour recevoir la Divine rosée qui en découlait, comprenant qu’il me faudrait ensuite la répandre sur les âmes… Le cri de Jésus sur la Croix retentissait aussi continuellement dans mon cœur : "J’ai soif !". Ces paroles allumaient en moi une ardeur inconnue et très vive… Je voulais donner à boire à mon Bien-Aimé et je me sentais moi-même dévorée de la soif des âmes… Ce n’était pas encore les âmes de prêtres qui m’attiraient, mais celles des grands pécheurs, je brûlais du désir de les arracher aux flammes éternelles…"

1505

   Sainte Teresa de Calcutta
(Repartir du Christ - Abbé Lelièvre - 15 août 2016)

A un journaliste qui lui posait la question : « Mère Teresa, que devons faire pour que les choses changent dans le monde ? », la sainte de Calcutta lui répondit :

« Il y a deux choses à faire pour que les choses changent dans le monde : changer, vous et moi ».

A une religieuse qui se plaignait de ne pas avoir assez de temps dans la journée pour tout faire, Mère Teresa lui répondit : 
« Vous avez raison, nous n’avons pas assez de temps. Alors, à partir de maintenant, au lieu de faire une heure d’Adoration Eucharistique par jour, nous en ferons deux. Une heure le matin et une heure le soir ! » Les vocations se sont multipliées par deux.

1484

   Paul Claudel (1868-1955)
(Ma conversion)
"En un instant, mon coeur fut touché et je crus. Je crus, d'une telle force d'adhésion, d'un tel soulèvement de tout mon être, d'une conviction si puissante, d'une telle certitude ne laissant place à aucune espèce de doute que, depuis, tous les livres, tous les raisonnements, tous les hasards d'une vie agitée, n'ont pu ébranler ma foi, ni, à vrai dire, la toucher...
Ces quelques heures m'avaient suffi pour me montrer que l'enfer est partout où n'est pas Jésus-Christ. Et que m'importait le reste du monde auprès de cet Être nouveau et prodigieux qui venait de m'être révélé ?"

1421

    Simone Pacot 

(l'Evangélisation des profondeurs)
"Quelles que soient les difficultés de la vie et les blessures, nous pouvons accueillir la présence de Dieu au coeur de ce que nous vivons et être assurés qu'il y a une issue."
"Comment donc ouvrir la porte à cette évangélisation des profondeurs ?
Entendre l’invite est déjà une grâce et par sa demande même le Christ nous assure que si nous comptons sur Lui, nous pouvons ouvrir. En réalité, l’Esprit est déjà en nous . C’est à l’intérieur qu’Il frappe et nous avons simplement à le reconnaître, c'est-à-dire à prendre conscience qu’Il est là en attente…
Ouvrir, c’est le contraire de se replier, de se protéger à l’excès, de vouloir résoudre seul ses problèmes ou de les nier, de rester en périphérie.
Ouvrir c’est arrêter de macérer dans ses problèmes, et y laisser pénétrer la Lumière, l’Amour, un Souffle vivifiant.
Ouvrir n’est pas jeter son « petit lit de paralytique » au lieu de le porter et d’assumer notre réalité…
Ouvrons la porte et entrons avec le Christ au cœur de nos problèmes…Nous apprendrons à aller avec Lui au bout de notre peine, de notre révolte, de notre toute puissance ou de notre démission.
"Si quelqu’un ouvre, j’entrerai." (Ap 3,20)
"Il est le berger des brebis qui ont été traitées avec violence et dureté, qui errent de tous côtés et que personne ne va chercher, dont personne ne s’occupe." (Ez 36,1 -16)
"Il peut même entrer par des portes fermées". (Jn 20,19)
"Je marcherai devant toi… les battants de bronze, je les briserai, les verrous de fer, je les fracasserai…" (Is 45, 2)
Aucune situation n’est irrémédiablement fixée, TOUT EST POSSIBLE !
" COURAGE, nous dit Jésus, MOI, JE SUIS VAINQUEUR DU MONDE " (Jn 16, 33)
« La paix soit avec vous ! »


1402

   Saint Augustin 

"Se détourner de Toi, mon Dieu, c'est tomber.
Se tourner vers Toi, c'est se relever.
Rester en Toi, c'est être en sûreté."

1333

   pape François 

(Centre œcuménique CEO (Genève)Jeudi 21 juin 2018)

"Marcher demande l'humilité de retourner sur ses propres pas, quand c'est nécessaire, et le souci des compagnons de voyage, car ce n'est qu'ensemble qu'on marche bien. Marcher en somme, exige une conversion de soi continue. C'est pourquoi beaucoup y renoncent, en préférant la quiétude de la maison, où ils s'occupent commodément de leurs propres affaires sans s'exposer aux risques du voyage."

1328

  Anonyme

L'amour du prochain, être tolérant, supporter les imperfections des autres comme on supporte les siennes, ça demande de s’oublier... de se tourner complètement vers l’autre pour le regarder, le voir vraiment, pour l’entendre, pour l’observer sans idée préconçue et sans arriver à aucune conclusion.

Cela demande de s’exposer à ce qui est inconnu, ce qui est autre, avec une ouverture de cœur et d’esprit qui permet d’accueillir, d’accepter, et même, d’aimer.

Vivre cet esprit de tolérance, c’est s’effacer pour mieux découvrir ce qui nous entoure déjà ; c’est se libérer de la prison du « moi » pour se rendre compte que dans l’accueil sincère de l’autre, il existe non seulement un
« tu » mais aussi un « nous », qui, en faisant tomber toute barrière, ouvre la porte à la fraternité qui dissout la solitude et nous remplit de joie...

1310

  2 Corinthiens 5, 20

"Nous sommes donc les ambassadeurs du Christ, et par nous c’est Dieu Lui-même qui lance un appel : nous le demandons au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu."

1268

Bx Charles de Foucauld (1858-1916)

« Mon Dieu, pardon. Pardon de ma tiédeur, pardon de ma lâcheté, pardon de ma dissipation, pardon de mon orgueil, pardon de mon attachement à ma volonté propre, pardon de ma faiblesse et de mon inconstance, pardon du désordre de mes pensées, pardon de me souvenir si peu, parfois, que je suis en votre présence, pardon, pardon de toutes ces fautes, de toutes les fautes de ma vie et surtout de celles que j’ai commises depuis le commencement de ma conversion. »

« Merci de toutes vos grâces, mon Dieu, merci, merci, merci. Mon Dieu, secourez-moi. Secourez celui que vous avez comblé de tant de dons, mon Dieu, convertissez-moi ! Convertissez-moi, mon Dieu, au nom de Notre Seigneur Jésus Christ. Vous qui pouvez tout en moi, convertissez-moi, Seigneur. Donnez-moi le bon esprit, la sagesse, que vous avez promis de donner à ceux qui vous le demanderaient. Convertissez-moi et faites que je vous glorifie le plus possible jusqu’à mon dernier soupir et pendant l’éternité. Je vous le demande, au nom de notre Seigneur Jésus Christ. »

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)