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Pape François, catéchèse du 12 avril 2017


L’espérance qui naît de la Croix

« Jésus a apporté dans le monde une espérance nouvelle et il l’a fait à la manière de la graine : il s’est fait tout petit, comme un grain de blé ; il a laissé sa gloire céleste pour venir parmi nous : il est « tombé en terre ». Mais cela n’était pas encore suffisant. Pour porter du fruit, Jésus a vécu l’amour jusqu’au bout, se laissant rompre par la mort comme une graine qui se laisse rompre sous la terre.

C’est justement là, au point extrême de son abaissement – qui est aussi le point le plus élevé de l’amour – qu’a germé l’espérance. Si quelqu’un de vous demande : « Comment naît l’espérance ? – De la croix. Regarde la croix, regarde le Christ crucifié et de là t’arrivera l’espérance qui ne disparaît plus, celle qui dure jusqu’à la vie éternelle ». Et cette espérance a germé précisément par la force de l’amour : parce que l’amour qui « espère tout, supporte tout » (1 Cor 13, 7), l’amour qui est la vie de Dieu a renouvelé tout ce qu’il a atteint. (…) Contemplons le Crucifié, source d’espérance. Petit à petit nous comprendrons qu’espérer avec Jésus, c’est apprendre à voir dès maintenant la plante dans la graine, Pâques dans la croix, la Vie dans la mort. Je voudrais maintenant vous donner un devoir à faire à la maison. Cela nous fera du bien à tous de nous arrêter devant le crucifix – vous en avez tous un à la maison – le regarder et lui dire : « Avec toi, rien n’est perdu. Avec toi, je peux toujours espérer. Tu es mon espérance ». Imaginons maintenant le crucifix et tous ensemble, disons à Jésus crucifié, disons trois fois : « Tu es mon espérance ». Tous : « Tu es mon espérance ». Plus fort : « Tu es mon espérance ». »

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Vladimir Lossky - (1903-1958) théologien orthodoxe)
(Une pensée par jour - les pères spirituels d'Orient)
"La contemplation de cette perfection absolue, de cette plénitude divine qu'est la Trinité, élève l'âme humaine au-dessus de l'être changeant et trouble, tout en lui conférant cette stabilité au milieu des passions, cette sérénité qui est le début de la déification."

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Théolepte de Philadelphie - (1250-1326)
" Le souvenir de Dieu est la contemplation même de Dieu, qui appelle à Lui la vision et le désir de l'intelligence, et l'entoure de la Lumière qui vient de Lui"

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saint Augustin
Lettre à Proba sur la prière
Il faut rechercher la vie bienheureuse, c'est elle qu'il faut demander au Seigneur Dieu. En quoi consiste la béatitude, beaucoup ont écrit et ont discuté, dans des sens différents. Mais nous, pourquoi irions-nous vers tous ces gens et dans tous ces sens ? La parole de Dieu nous l'a dit brièvement et avec sérénité : Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu ! Pour faire partie de ce peuple, et pour que nous puissions parvenir à contempler Dieu et à vivre avec Lui pour toujours, le but du précepte, c'est l'amour qui vient d'un cœur pur, d'une bonne conscience et d'une foi sincère.

Dans cette triple énumération, c'est l'espérance qui correspond à la bonne conscience. Donc la foi, l'espérance et l'amour conduisent à Dieu l'homme qui prie, c'est-à-dire qui croit, qui espère, qui désire et qui découvre dans la prière du Seigneur ce qu'il doit demander au Seigneur.

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saint Jean-Marie Viannay (curé d'Ars) - (1786-1859)
"On a pas besoin de tant parler pour bien prier,
On sait que le Bon Dieu est là, dans le saint Tabernacle,
on lui ouvre son coeur,
on se complait en Sa Présence
c'est la meilleure prière celle-là !"

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LETTRE DE SAINT AUGUSTIN À PROBA SUR LA PRIÈRE
« Prier sans cesse »

Désirons toujours la vie bienheureuse auprès du Seigneur Dieu, et prions toujours. Mais les soucis étrangers et les affaires affaiblissent jusqu'au désir de prier ; c'est pourquoi, à heures fixes, nous les écartons pour ramener notre esprit à l'affaire de l'oraison. Les mots de la prière nous rappellent au but de notre désir, de peur que l'attiédissement n'aboutisse à la froideur et à l'extinction totale, si la flamme n'est pas ranimée assez fréquemment.

C'est pourquoi, lorsque l'Apôtre dit : Faites connaître vos demandes auprès de Dieu, on ne doit pas l'entendre en ce sens qu'on les fait connaître à Dieu, car il les connaissait avant même qu'elles existent ; mais qu'elles doivent demeurer connues de nous auprès de Dieu par la patience, et non auprès des hommes par l'indiscrétion. ~

Cela étant, il n'est pas défendu ni inutile de prier longtemps, lorsqu'on en a le loisir, c'est-à-dire lorsque cela n'empêche pas d'autres occupations bonnes et nécessaires, bien que, en accomplissant celles-ci, on doive toujours prier, comme je l'ai dit, par le désir. Car si l'on prie un peu longtemps, ce n'est pas, comme certains le pensent, une prière de bavardage. Parler abondamment est une chose, aimer longuement en est une autre. Car il est écrit du Seigneur lui-même qu'il passa la nuit en prière et qu'il priait avec plus d'insistance : faisait-il alors autre chose que nous donner l'exemple en priant dans le temps au moment voulu, lui qui, avec le Père, exauce dans l'éternité ?

On dit que les moines d'Égypte ont des prières fréquentes, mais très courtes et comme lancées à la dérobée, pour éviter que se détende et se dissipe, en se prolongeant trop, cette attention vigilante et soutenue si nécessaire à l'homme qui prie. Ils montrent par là que l'on ne doit pas accabler cette attention, quand elle ne peut se maintenir ; mais de même, si elle se maintient, il ne faut pas l'interrompre trop tôt.

La prière ne doit pas comporter beaucoup de paroles, mais beaucoup de supplication, si elle persiste dans une fervente attention. Car beaucoup parler lorsqu'on prie, c'est traiter une affaire indispensable avec des paroles superflues. Beaucoup prier, c'est frapper à la porte de celui que nous prions par l'activité insistante et religieuse du cœur. Le plus souvent, cette affaire avance par les gémissements plus que par les discours, par les larmes plus que par les phrases. Dieu met nos larmes devant Lui et notre gémissement n'échappe pas à Celui qui a tout créé par sa Parole et qui ne recherche pas les paroles humaines.

#QuestionsdeFoi

930

pape François
Homélie du 9 octobre 2018
"Prendre le temps devant le Seigneur, dans la contemplation, et faire tout pour le Seigneur au service des autres. Contemplation et service : c'est le chemin de notre vie."

918

Hubert Reeves (il y eut un matin) 

"La science prétend aujourd’hui que l’univers est vide et muet Je ne crois pas que l’univers soit muet, je crois plutôt que la science est dure d’oreille…

L’œil qui scrute, qui analyse, qui dissèque, doit être réconcilié avec l’œil qui vénère et qui contemple…

Il nous faut apprendre maintenant à vivre en pratiquant à la fois la science et la poésie ;
Il nous faut apprendre à garder les deux yeux ouverts en même temps"

Hubert Reeves, né le 13 juillet 1932 à Montréal, est un astrophysicien, communicateur scientifique et écologiste franco-canadien.

889

de saint Vincent de Paul

«La sainte indifférence est l'état des parfaits. C'est l'état des anges, qui sont toujours prêts à exécuter les volontés de Dieu au moindre signal qu'il leur donne, soit au ciel, soit en la terre, sans regarder en quoi ; qui ne perdent jamais Dieu de vue, quelques emplois qu'ils puissent avoir, mais le contemplent en tout et partout ; qui ont autant de joie d'être les gardiens d'un méchant homme que d'un homme de bien, parce qu'ils mettent leur seul contentement à accomplir la volonté de Dieu»

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Maurice Zundel
Maurice Zundel, Le vrai monde n’est pas encore (Editions du Jubilé, 2011)
"Le sacrement de la Présence réelle est le refuge de la contemplation, le ferment de la charité, l’ostensoir de l’humilité, le symbole de l’unité de l’Eglise, la fontaine de miséricorde et le sceau de la paix."


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Marthe Robin
 (« Chemin de Croix » éd. Les Foyers de Charité, 2016)

« Il était à peu près une heure dans la nuit lorsque la Sainte Vierge, poussée par l’amour et le désir irrésistible de se rendre au rendez-vous fixé par son Fils, annonça à ses compagnes qu’elle ne les accompagnerait pas au tombeau, leur disant de ne pas s’inquiéter à son sujet. (…)
Elle alla ainsi jusqu’au Calvaire et s’arrêta tout à coup à l’endroit indiqué par son Fils, endroit qu’elle baisa avec respect (…).
C’est à ce moment, comme elle se relevait, que Jésus lui apparut dans son corps ressuscité, escorté de deux anges. Les anges s’inclinèrent profondément devant la Mère du Seigneur. Jésus adressa à sa Mère quelques paroles, pour lui dire quand elle le reverrait, et où elle le reverrait. Puis, s’approchant tout près d’elle, il lui montra ses divines mains transpercées, dont les deux plaies brillaient comme des soleils et, comme elle se prosternait pour lui baiser les pieds, il la prit par les deux mains et, la relevant doucement, il la baisa longuement au front, puis il disparut.
Marie resta encore longuement à la même place, absorbée dans sa contemplation et son bonheur, comme si elle n’avait plus osé bouger. »
www.martherobin.com

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saint Maximilien-Marie KOLBE (1894-1941) prêtre et martyr


LE RECOUVREMENT AU TEMPLE

"Marie retrouve Jésus : C'est la Vierge des événements incompréhensibles, acceptés avec la disponibilité d'un cœur contemplatif. Jésus commence sa mission, il enseigne le chemin du Ciel en se plaçant sous l'autorité de l'Immaculée Conception comme un fils envers sa mère. Et à partir de ce moment-là, personne ne peut devenir comme Jésus sans vénérer, à son exemple, l'Immaculée."

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Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal" 14 mai 1934

"Ma souffrance je l'aime comme elle est. Au lieu de me laisser absorber par elle, au lieu de la contempler et d'en prendre conseil, je la dépasse, je l'oublie, j'en fais abstraction si je puis dire. Ou plutôt, je la prends dans mes mains comme le prêtre à la Messe prend l'hostie qu'il consacre et je prononce sur elle le "oui" joyeux témoin de ma foi... 
Ainsi, suis-je en même temps au Tabor et au Calvaire, dans l'agonie et dans la joie"

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St Grégoire le Grand
Homélies sur le prophète Ezéchiel, 2, 5
Tant que notre esprit sera dissipé en images charnelles, il ne sera jamais capable de contempler (...), aveuglé qu’il sera par tant d’obstacles et de pensées qui l’agitent de tous côtés. Par conséquent, le premier degré à gravir — pour que l’âme puisse contempler la nature invisible de Dieu — est le recueillement intérieur.

469

Benoît XVI
Discours, 8 mars 2008, à l'occasion de l'Assemblée plénière du Conseil pontifical pour la culture
La formule Etsi Deus non daretur (comme si Dieu n'existait pas) est devenue comme un slogan de vie qui assied une certaine arrogance de la raison, qui est pourtant l'œuvre aimée de Dieu. Cette forme de raison, qui se considère suffisante à elle-même, se ferme à la contemplation et à la recherche d'une Vérité qui la dépasse.

454

Benoît XVI
Angelus, 19 novembre 2006
Après-demain, 21 novembre, à l'occasion de la mémoire liturgique de la Présentation de la Très Sainte Vierge Marie au Temple, nous célébrerons la Journée pro Orantibus, consacrée aux communautés religieuses de clôture. (...)
Chers frères et sœurs, rendons grâce au Seigneur, qui dans sa providence a voulu les communautés de clôture, masculines et féminines. Que notre soutien spirituel et même matériel, ne leur fasse pas défaut, afin qu'ils puissent accomplir leur mission, celle de maintenir vivante dans l'Eglise l'attente ardente du retour du Christ. Invoquons pour cela l'intercession de Marie, que, lors de la fête de sa Présentation au Temple, nous contemplerons comme Mère et modèle de l'Eglise, qui réunit en elle les deux vocations : à la virginité et au mariage, à la vie contemplative et à la vie active.

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Bible - Nouveau Testament
Matthieu 18, 1-5.10 (évangile pour la mémoire des saints Anges Gardiens)
En ce moment-là, les disciples s'approchèrent de Jésus et dirent : " Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ? "
Alors ayant fait venir un enfant, il le plaça au milieu d'eux et dit : " Je vous le dis, en vérité, si vous ne changez et ne devenez comme les enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux. Celui donc qui se fera humble comme ce petit enfant est le plus grand dans le royaume des cieux. Et celui qui reçoit en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il reçoit. "
Prenez garde de mépriser aucun de ces petits, car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux.

410

Benoît XVI
Angelus, dimanche 17 juillet 2005 (Les Combes, Val d'Aoste)
Les vacances sont, en outre, des jours pendant lesquels on peut se consacrer plus longuement à la prière, à la lecture et à la méditation sur les significations profondes de la vie, dans le cadre serein de sa famille et de ses proches. Le temps des vacances offre des opportunités uniques de s'arrêter devant les spectacles suggestifs de la nature, merveilleux "livre" à la portée de tous, grands et petits. Au contact de la nature, la personne retrouve sa juste dimension, elle redécouvre qu'elle est une créature, petite mais dans le même temps unique, en mesure "d'accueillir Dieu" car intérieurement ouverte à l'infini. Poussée par la demande de sens, qui est pressante dans son cœur, celle-ci perçoit dans le monde environnant l'empreinte de la bonté, de la beauté et de la providence divine et elle s'ouvre presque naturellement à la louange et à la prière.

409

St Jérôme
Lettre 18, à la jeune veuve Furia
Le visage est le miroir de l'âme,
et les yeux, sans rien dire,
révèlent les secrets du cœur.

390

Bx Charles de Foucauld
L'Evangile présenté aux pauvres du Sahara
L'Eucharistie ce n'est pas seulement la communion... C'est aussi le tabernacle et l'ostensoir, Jésus présent sur nos autels... vrai Emmanuel, vrai "Dieu avec nous", s'exposant à toute heure, sur toutes les parties de la terre, à nos regards, à notre adoration et à notre amour...


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)