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2019

      Marthe Robin (1902-1981)
(Journal - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection)

6. Qu’elle est chérie du Cœur de Jésus, l’âme humble et pure qui s’immole, qui s’abîme dans son propre néant et qui s’abandonne sans réserve dans la confiance et l’amour du Tout. Pourquoi vouloir se gouverner soi-même quand on a donné sa volonté à Dieu ?
Marthe Robin - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection

2008

      Saint Claude la Colombière (1641-1682)
       (prière de confiance en Dieu)
« Mon Dieu, je suis si persuadé que tu veilles sur ceux qui espèrent en toi, et que l'on ne peut manquer de rien quand on attend de toi toutes choses, que j'ai résolu de vivre désormais sans aucun souci, et de me décharger sur toi de toutes mes inquiétudes .»  
« Dans la paix, moi aussi, je me couche et je dors, car tu me donnes d'habiter, Seigneur, seul, dans la confiance » (Ps. 4, 9). Les hommes peuvent me dépouiller et des biens et de l'honneur, les maladies peuvent m'ôter les forces et les moyens de te servir, je puis même perdre ta grâce par le péché; mais jamais je ne perdrai mon espérance, je la conserverai jusqu'au dernier moment de ma vie, et tous les démons de l'enfer feront à ce moment de vains efforts pour me l'arracher : « Dans la paix, moi aussi, je me couche et je dors ». 
Certains peuvent attendre leur bonheur de leurs richesses ou de leurs talents, d'autres s'appuyer sur l'innocence de leur vie, ou sur la rigueur de leurs pénitences, ou sur le nombre de leurs aumônes, ou sur la ferveur de leurs prières. Pour moi, Seigneur, toute ma confiance, c'est ma confiance même ; cette confiance ne trompa jamais personne. Je suis donc assuré que je serai éternellement heureux, parce que j'espère fermement de l'être, et que c'est de toi, ô mon Dieu, que je l'espère. Amen.»

2007

      Saint Claude la Colombière
       (Sixième méditation sur la Passion, cité par G. Guitton, op. cité, p 180)
Claude la Colombière et Thérèse de Lisieux
" Voilà une confiance vraiment digne de Dieu, qui bien loin de se laisser abattre par la vue de ses fautes, se fortifie, au contraire, dans l'idée infinie qu'elle a de la bonté de son Créateur. La confiance qu'inspirent l'innocence et la pureté de la vie ne donne pas, ce me semble, une bien grande gloire à Dieu car est-ce donc tout ce que peut faire la miséricorde de notre Dieu que de sauver une âme sainte qui ne l'a jamais offensé ? Il est certain que, de toutes les confiances, celle qui honore davantage le Seigneur, c'est celle d'un pécheur insigne qui est si persuadé de la miséricorde infinie de Dieu, que tous ses péchés ne lui paraissent que comme un atome en présence de cette miséricorde..."    
Thérèse de Lisieux, ainsi que soeur Faustine ont donné à cette théologie de la Miséricorde toute son envergure.
Mosaïque de la chapelle du père La Colombière, Paray-le-Monial, où se trouve son tombeau. Il est représenté à droite, à côté de saint François de Salle. 

2002

      Alain Houziaux
       ("Paraboles au quotidien - Editions du Cerf, Coll. Vie spirituelle / Foi vivante, 1995)
"Si vous vous sentez inutile, n’ayez crainte, les lys des champs le sont aussi, ainsi que les oiseaux du ciel, et bien des nocifs coûtent plus cher à la société que vous.
Si votre seule tâche aujourd’hui est de regarder l’arbre devant l’arbre chez vous, soyez-en fier. Vous avez sans doute été le seul à le faire et cet arbre doit être regardé puisqu’il est là.
Si vous souhaitez votre mort, pensez à ceux qui, sachant qu’ils vont périr sous peu, voudraient prolonger leurs jours par une vie telle que la vôtre. Ils la trouvent infiniment précieuse et ils ont raison.
La vie est un cahier dont chaque jour tourne la feuille. Le matin vous écrirez au bas de la page encore blanche ce petit mot : Amen.
Et au-dessus de cette signature, laissez s’écrire les lignes de votre journée avec leurs pleins et leurs déliés.
Et votre consentement ôtera à ce jour son poison d’amertume.
Vous saurez que les heures de votre vie sont portées par Quelqu’un qui les veut pour vous. Faites-lui crédit ; faites-lui confiance."

1997

      Prière "Je ne crains rien"
            (Communauté des soeurs de Pomeyrol)
" Seigneur,
Je ne crains rien aujourd’hui.
Aucun danger, car tu es mon bouclier.
Aucune perte, car tout t’appartient.
Aucune souffrance, car tu m’aides à la surmonter.
Aucune déception, car tu veux me donner mieux.
Aucun ennemi, car il est aussi aimé de toi.
Aucune difficulté, car tu m’aides à faire face."

1996

      Anonyme
"J'ai tout remis entre tes mains :
Ce qui m'accable et ce qui me peine,
Ce qui m'angoisse et ce qui me gêne,
Et le souci du lendemain.
J'ai tout remis entre tes mains.

J'ai tout remis entre tes mains :
Le lourd fardeau traîné naguère,
Ce que je pleure, ce que j'espère,
Et le pourquoi de mon destin.
J'ai tout remis entre tes mains.

J'ai tout remis entre tes mains :
Que ce soit la joie, la tristesse,
La pauvreté ou la richesse,
Et tout ce que jusqu'ici j'ai craint.
J'ai tout remis entre tes mains.

J'ai tout remis entre tes mains :
Que ce soit la mort ou la vie, La santé, la maladie,
mon péché, mon être tout entier, du commencement jusqu'à la fin.
Car tout est bien entre tes mains.

1963

      Micaela Bunes Portillo 
(laïque engagée dans les fraternités dominicaines ; Sous-directrice de la formation en éducation infantile de l’université catholique de Murcia, en Espagne - Article paru dans "prêtres du Prado N°134" - Octobre 2017)

La chasteté n’est pas seulement un vœu de frères et de moniales, mais quelque chose que pratique CELUI QUI AIME, parce qu’il n’y a pas d’amour authentique qui ne soit chaste. La chasteté est le respect. Nous admirons l’œuvre de Dieu en l’autre, dans le couple, dans l’ami, et la dignité et la beauté qu’elle confère aux personnes. De cette admiration naît un profond respect, qui est la version la plus délicate de l’amour. Ces délicatesses ne peuvent pas être rassemblées en une sorte de code de conduite : il s’agit d’une offrande, qui prend soin sans envahir ni violenter, sans blesser, qui est discrète et respectueuse dans la plus grande confiance. Le mystère de l’Incarnation me permet de penser que cet amour, qui transmet la vie, ne blesse ni ne violente le corps de Marie, qui s’offre à son tour sans restriction ni condition : « que tout soit fait » (Lc 1,37) a été sa réponse. Et l’amour de Dieu est délicat, parce qu’il est chaste. Cultiver la chasteté, c’est cultiver une sensibilité spéciale, c’est un bon goût, un tact, et cela est à éduquer, à travailler. La chasteté est plus que des bonnes manières de l’amour et pour ces délicatesses, nous avons besoin de cultiver une sensibilité spéciale. La sensibilité n’est pas seulement un sentiment, mais elle requiert l’exercice de la raison et l’action de la grâce qui travaille en notre nature biologique et rationnelle. La sensibilité est la lucidité de l’amour.

1953

      Gustave Thibon
(« L’Équilibre et l’Harmonie », pp. 48-50. Fayard – 1976)

« Notre tâche à nous est de nous appuyer sur le bien que Dieu veut afin de diminuer le mal que Dieu permet.Ce qui implique la lucidité et le courage. La première pour discerner le mal et le second pour le combattre. Il ne s’agit pas d’attendre passivement un avenir conforme à nos vœux, mais de le construire par un choix et un effort quotidiens. Le laboureur fait crédit aux bonnes forces de la nature : la vertu des semences, la fécondité de la terre et les pluies du ciel, mais non aux intempéries et aux parasites.
Dieu aura le dernier mot, nous n’en doutons pas. A la fin du monde. Mais ce n’est pas une raison suffisante pour laisser trop souvent, d’ici là, la parole au diable… »

1937

      Marthe Robin 
(Extrait du son "Journal", 3 janvier 1930)

« Je ne demande rien : ni vivre, ni mourir, ni guérir ; et si je pouvais, s’il m’était permis de choisir, je crois que je ne choisirais rien. Car ce que j’aime, c’est ce que Dieu fait en moi et pour moi, c’est ce qu’Il me demande pour Lui en faveur des âmes.
Mon Dieu ! vous me comblez de joie, vous m’inondez d’amour par tout ce que vous faites. »
Marthe Robin - 3 janvier 1930 "Ce que j'aime c'est ce que Dieu fait en moi"

1928

      Anonyme
((Extrait de "Jésus, Marie et notre temps", mai 1983
Paru au bulletin des Amitiés Spirituelles, n°144, octobre 1985)

"Un prêtre disait un soir, assez soucieux, au sacristain de son église :
"Avez-vous remarqué le vieux aux habits râpés qui, chaque jour à midi, entre dans l'église et en ressort presque aussitôt ?
Je le surveille par la fenêtre du presbytère.
Cela m'inquiète un peu car, dans l'église, il y a des objets de valeur. Tâchez un peu de le questionner". 
Dès le lendemain, le sacristain attendit notre visiteur et l'accosta :
- Dites donc, l'ami, qu'est-ce qui vous prend de venir ainsi dans l'église ? 
- Je viens prier, dit calmement le vieillard. 
- Allons donc ! Vous ne restez pas assez longtemps pour cela. Vous ne faites qu'aller jusqu'à l'Autel et vous repartez.
Qu'est-ce que cela signifie ? 
- C'est exact, répondit le pauvre vieux; moi, je ne sais pas faire une longue prière; alors je viens chaque jour à midi et je Lui dis tout simplement : "Jésus ! ... c'est Simon".
C'est une petite prière, mais je sens qu'Il m'entend. 
Peu de temps après le vieux Simon eut un accident et fut soigné à l'hôpital.
- Vous avez toujours l'air heureux malgré vos malheurs, lui dit un jour une infirmière. 
- Comment ne le serais-je pas ? c'est grâce à mon visiteur ! 
- Votre visiteur ? reprit l'infirmière avec surprise, je n'en vois guère... et quand donc vient-il ? 
- Tous les jours à midi, Il se tient là, au pied de mon lit, et Il me dit : "Simon... c'est Jésus !".
www.citationschretiennes.com

1927

      Marthe Robin
(Journal -Conseils pour avancer sur la voie de la perfection)

5. Souvenons-nous bien que les biens et les maux n’arrivent qu’avec la permission de Dieu, et ainsi nous n’aurons ni orgueil ni découragement dans le bonheur comme dans l’adversité. Acceptons tout de la main de Celui qui est la toute Bonté. Puisque nous recevons les biens de la main du Bon Dieu, pourquoi ne recevrions-nous pas les maux, permis pour notre bien, qui nous viennent de lui ?
Marthe Robin - Conseils pour avancer sur la voie de la perfection

1925

      Marthe Robin
(Journal -Conseils pour avancer sur la voie de la perfection)

3. Le mal est un poison perfide, fuyons-le, écartons-nous de lui comme d’un gouffre affreux. Avec un saint courage, pratiquons le bien de tout notre cœur, de toutes nos forces, allons toujours au plus parfait, et la confiance, la paix rayonnera dans nos âmes.

1904

      Benoît XVI
     (Homélie du 8 janvier 2012)

"La Prière est la première condition pour éduquer, car en priant, nous nous mettons dans la disposition de laisser à Dieu l’initiative, de Lui confier nos enfants, à Lui qui les connaît avant nous et mieux que nous, et qui sait parfaitement quel est leur bien véritable.
Et, dans le même temps, quand nous prions, nous nous mettons à l’écoute des inspirations de Dieu pour bien accomplir notre part, qui nous revient quoi qu’il en soit et que nous devons réaliser.
Les Sacrements, en particulier l’Eucharistie et la Pénitence, nous permettent d’accomplir l’action éducative en union avec Le Christ, en communion avec Lui et en étant sans cesse renouvelés par son Pardon.
La Prière et les Sacrements nous permettent d’obtenir cette Lumière de Vérité, grâce à laquelle nous pouvons être dans le même temps tendres et forts, faire usage de douceur et de fermeté, nous taire et parler lorsqu’il le faut, faire des remontrances et corriger de la juste manière."

1884

     Vital Lehodey (1857-1948) - Le Saint Abandon
(Homélie 27)
"Il et plus qu'un frère, plus qu'un incomparable ami, c'est le médecin de nos âmes, notre Sauveur par état. Tout nous montre qu'Il a fait pour nous des folies d'amour. "Il nous a achetés à si haut prix ! " Comment ne lui serions-nous pas chers ? En qui aurions-nous confiance, si ce n'est en ce doux Sauveur sans lequel nous étions perdus ?

1871

     Sainte Jeanne de Chantal (1572-1641)
(Entretien spirituel)
"Sachez que la mesure de la Providence de Dieu sur nous, est la même que celle de la confiance que nous avons pour Lui, et que son soin est d'autant plus achevé que notre abandon entre ses Mains sacrées est plus parfait et plus entier."

1870

     Sainte Jeanne de Chantal (1572-1641)
(Entretien spirituel)
"Ne pensez point à ce que vous ferez et à ce qui vous arrivera ; abandonnez toute votre âme, votre esprit, et même votre corps dans le sein de la Divine Providence ; car Notre-Seigneur en aura assez ayant plus d'amour et de soin pour nous, que la mère la plus passionnée n'a de nourrir et élever son enfant. oui, certainement, Dieu pense plus par le menu à nos nécessités pour petites et minces qu'elles soient, en a plus de soin qu'une tendre mère et nourrice ne fait de son petit qu'elle aime tendrement."

1869

     Saint François de Sales (1567-1620)
(Lettre à madame de Veyssilieu)
"Ne prévenez point les accidents de cette vie par appréhension, mais prévenez-les par une parfaite espérance qu'à mesure qu'ils arriveront, Dieu, à qui vous êtes , vous en délivrera. Il vous a gardée jusqu'à présent ; tenez-vous seulement bien à la main de sa Providence, et Il vous assistera en toutes occasions, et où vous ne pourrez pas marcher, Il vous portera. Que devez-vous craindre, ma très chère Fille, étant à Dieu qui nous a si fortement assurés qu'à ceux qui l'aiment tout revient à bonheur ? Ne pensez point à ce qui arrivera demain, car le même Père éternel qui a soin aujourd'hui de vous, en aura soin, et demain, et toujours : ou Il ne vous donnera point de mal, ou s'il vous en donne, Il vous donnera un courage invincible pour le supporter."

1860

     Blaise Pascal (1623-1662)
     (Prière pour le bon usage des maladies)
"Seigneur, faites de mes douleurs une occasion de mon salut et de ma conversion. Que je ne souhaite désormais de santé et de vie qu'afin de l'employer et la finir pour Vous, avec Vous, et en Vous. je ne vous demande ni santé, ni maladie, ni vie, ni mort ; mais que vous disposiez de ma santé et de ma maladie, de ma vie et de ma mort, pour votre gloire, pour mon salut, et pour l'utilité de l'Église et de vos Saints, dont j'espère par votre grâce faire partie. Vous seul savez ce qui m'est convenable : vous êtes le souverain maître, faites ce que vous voudrez. Donnez-moi, ôtez-moi, mais conformez ma volonté à la vôtre ; et que, dans une soumission humble et parfaite et dans une sainte confiance, je me dispose à recevoir les ordres de votre providence éternelle, et que j'adore également tout ce qui me vient de Vous."

1858

     Vital Lehodey (1857-1948)
     (le saint Abandon)
"J'ai faim, Dieu y pense ; j'ai soif, Dieu y pense ; j'entreprends un travail, Dieu y pense ; je dois choisir un état de vie, Dieu y pense ; dans cet état, certaines difficultés se rencontrent, Dieu y pense ; pour résister à une telle tentation ou remplir tel devoir, j'ai besoin de telle grâce, Dieu y pense ; dans le cours de mon voyage vers l'éternité, il me faut le pain quotidien de l'âme et du corps, Dieu y pense." Et ainsi moi qui ne suis qu'un atome insignifiant dans le monde, j'occupe jour et nuit, sans cesse et partout, la pensée et le coeur de mon Père qu est aux cieux."

1855

     Marie-Laure Durand 
(enseignante en anthropologie à Montpellier.)
"... La quête spirituelle est ainsi propice à bien des abus car il n'est pas simple de regarder vers le ciel tout en restant vigilant sur ce qui se joue dans les relations humaines.
Cette histoire des mages nous met en garde sur le fait qu'une recherche spirituelle doit se faire, dès le début, dans une confiance et une vigilance.
Il reste des enjeux de pouvoir et d'ego dans chacun des lieux qui parsèment notre chemin vers Dieu. Comme les sages, il est bon d'écouter les signes, les malaises et les sentiments de gêne, perçu par notre corps ou notre conscience, qui nous fait dire que quelque chose ne va pas".
Confiance et vigilance : ces deux mots guident mes pas, dans ma vie de tous les jours..., en particulier au sein de l'Église...!

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)