Affichage des articles dont le libellé est Communion des Saints. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Communion des Saints. Afficher tous les articles

567

Marthe Robin (1902-1981)

Prière de Marthe, "Ô Mère de Miséricorde"
Ô Mère de Miséricorde, soyez le secours, le soutien de tous les pauvres affligés, la consolation de ceux qui pleurent, le remède des malades, je Vous en supplie, ô Marie. Vous qui êtes la fille bien aimée de Dieu le Père, la Mère immaculée de Dieu le Fils, l’épouse de l’Esprit-Saint, Vous que l’archange a saluée pleine de grâces, soyez notre avocate, demandez miséricorde pour les pécheurs.
Ô Marie, soyez l’étoile qui me guide, ma lumière dans les ténèbres, mon courage dans l’épreuve, mon refuge dans la douleur.
Ô Marie, pleine de Clémence, ô ma Mère, ne m’abandonnez jamais. Obtenez-moi de partager bientôt votre bonheur dans la félicité des Anges et des Saints.
Ô Vierge ! plus pure que le Ciel, protégez-moi, protégez ma famille chérie, protégez tous vos enfants, comblez-nous de vos faveurs, ornez-nous de vos vertus. Vous êtes notre avocate, demandez miséricorde pour vos pauvres pécheurs.

412

St Augustin
Sermon 46, 14 (le pasteur unique)

Il y 'a même des brebis qui s'opiniâtrent parce qu'on cherche à les rappeler de leur égarement ; elles prétendent que leur égarement même et leur perte nous les rendent étrangères.
― Pourquoi nous désirez-vous ? pourquoi nous cherchez-vous ? disent-elles. Comme si leur égarement et leur perte n'étaient pas pour nous un motif de les rappeler et de les chercher ! ― Si je suis égaré, si je suis perdu, dit-on, pourquoi me désires-tu ? pourquoi me cherches-tu ? ― Je veux te rappeler précisément parce que tu es égaré, et te retrouver parce que tu es perdu. ― Mais je veux rester ainsi dans mon égarement et ma ruine. ― Tu veux rester ainsi dans ton égarement et ta ruine ! Et moi je ne veux pas : n'ai-je pas raison davantage ? Je dis même plus, je ne craindrai pas de me rendre importun.
J'entends en effet l'Apôtre me crier : Prêche la parole, insiste à temps et à contre-temps (2 Tim 4, 2). Près de qui à temps et près de qui à contre-temps ? A temps près de ceux qui veulent, à contre-temps près de ceux qui refusent.Je me rendrai donc importun et je ne crains pas de te dire : Tu veux t'égarer, tu veux périr, et moi je ne veux pas ; il ne le veut pas non plus, Celui dont l'autorité m'épouvante. Et si j'y consentais, vois ce qu'il me dirait, vois quel reproche il m'adresserait : Vous n'avez pas rappelé celles qui étaient égarées, ni recherché celles qui étaient perdues.

388

Bible - Nouveau Testament
1 Corinthiens 10, 15-17
Je vous parle comme à des hommes intelligents ; jugez vous-mêmes de ce que je dis.
Le calice de bénédiction, que nous bénissons, n'est-il pas une communion au sang du Christ ? Et le pain, que nous rompons, N'est-il pas une communion au corps du Christ ?
Puisqu'il y a un seul pain, nous formons un seul corps, tout en étant plusieurs ; car nous participons tous à un même pain.

326

St Augustin
Traité sur l'évangile de saint Jean, 52, 11
Après avoir dit : « Maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors », Jésus ajoute : « Et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai tout à moi » (Jn 12, 32). Que signifie ce « tout », sinon ceux du cœur desquels le diable est chassé ? Il ne dit pas tous, mais « tout » ; car la foi n’est pas donnée à tous. Ce mot ne s’applique donc pas à l’universalité des hommes, mais à l’intégralité de la nature humaine ; c’est-à-dire à l’esprit, à l’âme, au corps. A l’esprit qui nous fait comprendre, à l’âme qui nous fait vivre, et au corps qui nous rend visibles et tangibles. Celui, en effet, qui a dit : « Il ne périra pas un cheveu de votre tête », attire tout à lui. Mais si, par le mot « tout », il faut entendre les hommes eux-mêmes, nous pouvons dire que c’est tous ceux qui sont prédestinés au salut, et dont aucun ne doit périr, comme le Christ l’a dit plus haut en parlant de ses brebis. On peut comprendre aussi qu’il attirera à lui tous les genres d’hommes, et dans toutes les langues, et dans tous les âges, et dans toutes les positions de fortune, et dans tous les degrés d’intelligence, et dans toutes les professions honnêtes et utiles, et enfin dans les innombrables états qui, en dehors du péché, distinguent les hommes entre eux, depuis les plus élevés jusqu’aux plus humbles, depuis le roi jusqu’au mendiant. « Je les attirerai tous après moi », et cela afin d’être leur chef et de les avoir pour ses membres. Il dit : « Si je suis élevé de terre », pour dire : quand j’aurai été élevé de terre ; car il ne doute pas de la réalisation de ce qu’il est venu accomplir. Ces paroles se rapportent à celles qu’il avait dites plus haut : « Mais si le grain de blé meurt, il porte beaucoup de fruit ». Car cette élévation, que signifie-t-elle, sinon sa passion sur la croix ? Du reste, l’Evangéliste ne manque pas de nous le dire ; car il ajoute : « Il disait cela pour marquer de quelle mort il devait mourir ».

283

St Augustin
Homélie sur le Psaume 60, 2-3
Entends ma plainte, Seigneur, écoute ma prière. Des extrémités de la terre, je crie vers toi, parce que mon cœur est angoissé.
Dans son voyage ici-bas, notre vie ne peut pas échapper à l'épreuve de la tentation, car notre progrès se réalise par notre épreuve ; personne ne se connaît soi-même sans avoir été éprouvé, ne peut être couronné sans avoir vaincu, ne peut vaincre sans avoir combattu, et ne peut combattre s'il n'a pas rencontré l'ennemi et les tentations.
Il est donc angoissé, celui qui crie des extrémités de la terre, mais il n'est pas abandonné. Car le Christ a voulu nous préfigurer, nous qui sommes son corps, dans lequel il est mort, est ressuscité et monté au ciel ; c'est ainsi que la tête a pénétré la première là où les membres sont certains de pouvoir la suivre.
Il nous a donc transfigurés en lui, quand il a voulu être tenté par Satan. On lisait tout à l'heure dans l'évangile que le Seigneur Jésus Christ, au désert, était tenté par le diable. Parfaitement ! Le Christ était tenté par le diable ! Dans le Christ, c'est toi qui étais tenté, parce que le Christ tenait de toi sa chair, pour te donner le salut ; tenait de toi la mort, pour te donner la vie ; tenait de toi les outrages, pour te donner les honneurs ; donc il tenait de toi la tentation, pour te donner la victoire.
Si c'est en lui que nous sommes tentés, c'est en lui que nous dominons le diable. Tu remarques que le Christ a été tenté, et tu ne remarques pas qu'il a vaincu ? Reconnais que c'est toi qui es tenté en lui ; et alors reconnais que c'est toi qui es vainqueur en lui. Il pouvait écarter de lui le diable ; mais, s'il n'avait pas été tenté, il ne t'aurait pas enseigné, à toi qui dois être soumis à la tentation, comment on remporte la victoire.

277

St Augustin
Commentaire de la première épître de Jean, traité XX, 8
Si tu prétends aimer le Christ, que ta charité s'étende jusqu'aux confins de l'univers, parce que les membres du Christ s'y trouvent partout répandus. Si tu n'aimes qu'une portion de l'univers, ton amour est partagé ; et s'il est partagé, tu ne fais pas partie du corps de Jésus-Christ ; et si tu es en dehors de son corps, il n'est pas ton chef. A quoi bon croire et blasphémer ? Tu adores le Christ comme chef, et tu le blasphèmes dans son corps ?

200

Compendium du Catéchisme de l'Église Catholique

(210). Qu’est-ce que le purgatoire ?
Le purgatoire est l’état de ceux qui meurent dans l’amitié divine, mais qui, tout en étant assurés de leur salut éternel, ont encore besoin de purification pour entrer dans la béatitude du ciel.
(211). Comment pouvons-nous contribuer à la purification des âmes du
purgatoire ?
En vertu de la communion des saints, les fidèles qui sont encore en pèlerinage sur la terre peuvent aider les âmes du purgatoire, en offrant pour elles des prières de suffrage, en particulier le Sacrifice eucharistique, mais aussi des aumônes, des indulgences et des œuvres de pénitence.
Source : www.vatican.va

199

St Jean-Paul II
Angelus 1-XI-2001
La communion des saints dépasse le seuil de la mort. C'est une communion qui possède son centre en Dieu, le Dieu des vivants (cf. Mt 22, 32). « Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur » (Ap 14, 13), lisons-nous dans le Livre de l'Apocalypse. C'est précisément la fête de tous les Saints qui donne une signification à la commémoration de Tous les fidèles défunts, que nous célébrerons demain. Il s'agit d'une journée de prière et de profonde réflexion sur le mystère de la vie et de la mort. « Car Dieu n'a pas fait la mort » - affirme l'Ecriture - mais « il a tout créé pour l'être » (Sg 1,13-14). « C'est par l'envie du diable que la mort est entrée dans le monde ; ils en font l'expérience, ceux qui lui appartiennent » (Sg 2, 24). L'Evangile révèle que Jésus-Christ possédait un pouvoir absolu sur la mort physique, qu'Il considérait presque comme un sommeil (cf. Mt 9, 24-25; Lc 7, 14-15; Jn 11, 11). La mort que Jésus invite à craindre est une autre: celle de l'âme qui, en raison du péché, perd la vie divine de la grâce, se privant définitivement de la vie et du bonheur.

197

Benoît XVI
Angelus, 1er novembre 2005, §2
La vie nouvelle, reçue dans le Baptême, n'est pas sujette à la corruption et au pouvoir de la mort. Pour celui qui vit dans le Christ, la mort est le passage du pèlerinage terrestre à la patrie du Ciel, où le Père accueille tous ses fils, "de toute nation, race, peuple et langue", comme nous le lisons aujourd'hui dans le Livre de l'Apocalypse (7, 9). C'est pourquoi, il est particulièrement significatif et approprié qu'après la fête de Tous les Saints, la liturgie nous fasse célébrer demain la Commémoration de tous les fidèles défunts. La "communion des saints", que nous professons dans le Credo, est une réalité qui se construit ici-bas, mais qui se manifestera pleinement quand nous verrons Dieu "tel qu'il est" (1 Jn 3, 2). C'est la réalité d'une famille liée par de profonds liens de solidarité spirituelle, qui unit les fidèles défunts à ceux qui sont en pèlerinage dans le monde. Un lien mystérieux mais réel, alimenté par la prière et par la participation au Sacrement de l'Eucharistie. Dans le Corps mystique du Christ, les âmes des fidèles se rencontrent en franchissant la barrière de la mort ; elles prient les unes pour les autres, elles réalisent dans la charité un intime échange de dons. Dans cette dimension de foi est également comprise la pratique d'offrir des prières d'intention pour les défunts, en particulier le Sacrifice eucharistique, mémorial de la Pâque du Christ, qui a ouvert aux croyants le passage vers la vie éternelle.

195

St Jean-Paul II
Angelus 1 novembre 2001
Nous célébrons aujourd'hui la Solennité de Tous les Saints. Dans la lumière de Dieu, nous rappelons tous ceux qui ont témoigné du Christ au cours de leur vie terrestre, en s'efforçant de mettre en pratique ses enseignements. Nous nous réjouissons avec nos frères et sœurs qui nous ont précédés en parcourant la même route que la nôtre et qui à présent, dans la gloire du Ciel, jouissent de la récompense méritée.
(...) Ils ont su aller à contre-courant, en accueillant le " discours de la montagne " comme règle inspiratrice de leur vie...
Chaque chrétien est appelé à la sainteté, c'est-à-dire à vivre les Béatitudes. L'Eglise indique ces frères et soeurs qui se sont distingués par leurs vertus et qui ont été des instruments de la grâce divine, comme des exemples pour chacun. Aujourd'hui, nous les célébrons tous ensemble, car, grâce à leur aide, nous pouvons croître dans l'amour de Dieu et être " sel de la terre et lumière du monde " (cf. Mt 5, 13-14).

194

St Bernard
Sermon pour la Toussaint, II
Réveillons-nous enfin, frères ; ressuscitons avec le Christ, cherchons les réalités d’en-haut ; ces réalités, savourons-les. Désirons ceux qui nous désirent, courons vers ceux qui nous attendent, et puisqu’ils comptent sur nous, accourons par nos désirs spirituels. Ce qu’il nous faut souhaiter, ce n’est pas seulement la compagnie des saints, mais leur bonheur, si bien qu’en désirant leur présence, nous ayons l’ambition aussi de partager leur gloire, avec toute l’ardeur et les efforts que cela suppose. Car cette ambition-là n’a rien de mauvais : nul danger à se passionner pour une telle gloire. (...)
Cette gloire, il nous faut la convoiter d’une absolue et ferme ambition. Et vraiment, pour qu’il nous soit permis de l’espérer, et d’aspirer à un tel bonheur, il nous faut rechercher aussi, avec le plus grand soin, l’aide et la prière des saints, afin que leur intercession nous obtienne ce qui demeure hors de nos propres possibilités.

143

St Grégoire le Grand
Règle pastorale, III, 10
Il faut avertir les envieux de mesurer à quel point sont aveugles ceux que le progrès d’autrui déprime, que l’allégresse d’autrui ronge de tristesse (...). Ces avantages d’autrui qu’ils ne peuvent avoir, ils les auraient faits leurs, s’ils aimaient ! Oui, l’ensemble des hommes, tous unis fermement dans la foi, sont comme les membres que contient un seul corps (...). Il en résulte que le pied voit par l’œil et que les yeux marchent grâce aux pieds (...). Dans la constitution même de notre corps nous percevons ce que nous devons garder dans l’action. Il serait donc honteux de ne pas imiter ce que nous sommes. Ils sont nôtres, ces actes que sans même pouvoir les imiter nous aimons dans les autres ; et tout ce qu’on aime en nous devient le bien de ceux qui nous aiment. Qu’ils mesurent donc, les envieux, combien il est grand ce pouvoir de la charité de faire nôtre sans labeur ce qu’opère le labeur d’autrui.

007

Ste Thérèse de l'Enfant Jésus
Lettre à sœur Marie du Sacré-Cœur (8 sept 1896)
Considérant le corps mystique de l'Église, je ne m'étais reconnue dans aucun des membres décrits par S. Paul, ou plutôt je voulais me reconnaître en tous... La charité me donna la clé de ma vocation. (...) Je compris que l'amour renfermait toutes les vocations, que l'amour était tout, qu'il embrassait tous les temps et tous les lieux... ; en un mot, qu'il est éternel !...
Alors, dans l'excès de ma joie délirante, je me suis écriée : O Jésus, mon Amour..., ma vocation, enfin je l'ai trouvée, ma vocation, c'est l'amour !...
Oui, j'ai trouvé ma place dans l'Église et cette place, ô mon Dieu, c'est vous qui me l'avez donnée... dans le Cœur de l'Église, ma Mère, je serai l'Amour... ainsi, je serai tout... ainsi mon rêve sera réalisé !!!...

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)