Affichage des articles dont le libellé est Ascension. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Ascension. Afficher tous les articles

586

Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal" - 20 mars 1930 (jeudi) -



Partout, en tout et toujours, je vous bénis, ô mon Dieu !...
Trinité Sainte, recevez cette offrande que je vous renouvelle un nombre infini
de fois tous les jours. Je vous la présente en mémoire de la Passion, de la résurrection et de l’ascension de Notre-Seigneur, ensuite en l’honneur de la bienheureuse Marie toujours Vierge,
des bienheureux martyrs et de tous les autres saints. Puisse cette oblation servir en l’honneur et pour la gloire de son saint Nom, pour mon utilité et celle de la sainte Eglise.

Je suis de plus en plus unie à la Passion du Christ, tout mon être est scellé à la douleur mais c’est à flots que Jésus répand ses bénédictions sur moi.

L’amour de Dieu me dévore ! II me semble que je suis de plus en plus enchaînée à Dieu par l’amour. Ma vie est une croix, mais une croix d’amour... une croix de délices, puisque souffrir avec Jésus n’est déjà plus souffrir. J’ai tant souffert tous ces jours que j’ai vraiment cru que Dieu allait enfin me rappeler à Lui, et que l’heure tant désirée était bien près de se réaliser. 
Cependant je demeure, vivant de mon Dieu et me consumant pour Lui ! 
Je me sens étrangère en ce monde, et si loin de Jésus, si loin du ciel à cause de la vie qui m’est laissée, qui m’en ferme la porte.

Je suis crucifiée entre le ciel et la terre, mais c’est pour mon bien.
Souffrir toujours autant...
souffrir encore longtemps n’est rien, si je puis ainsi arracher des âmes, même une seule âme, à l’enfer. Tout m’est et me sera doux, pourvu que Dieu règne et soit aimé.

Ô bon Jésus, ne permettez pas qu’on voie, qu’on ait connaissance de ce que je souffre,  et plus encore ma chère maman. 
Ô mon tendre Ami, laissez-moi me taire et me perdre en vous seul dans le silence et l’amour.
Soyez ma force et ma confiance, ô Jésus, je suis à vous !...


358

Benoît XVI
Regina Cæli, 8 mai 2005 (VII Dimanche de Pâques)
Après que le Seigneur fut monté au Ciel, les disciples se réunirent en prière au Cénacle, avec la Mère de Jésus (cf. Ac 1, 14), en invoquant ensemble l'Esprit Saint, qui allait les revêtir de puissance pour le témoignage qu'ils devaient rendre du Christ ressuscité (cf. Lc 24, 49; Ac 1, 8). Chaque communauté chrétienne, unie à la Très Sainte Vierge, revit ces jours-ci cette expérience spirituelle singulière en préparation à la solennité de la Pentecôte.

356

St Augustin
Sermon 261, pour le jour de l'Ascension, n° 1
Il n'y a pour ressusciter que ce qui meurt ; le Seigneur est donc ressuscité pour nous inspirer confiance, pour nous empêcher de désespérer à la mort et de nous croire alors au terme de toute notre vie. Nous étions inquiets sur le sort même de l'âme, et le Sauveur, en ressuscitant, nous a rassurés sur le sort de la chair elle-même. Ainsi il est monté. Qui est
monté ? Celui qui est descendu. Il est descendu pour te guérir ; il est monté pour t'élever. Tu tombes si tu t'élèves toi-même ; tu restes élevé si c'est lui qui t'élève : d'où il suit qu'élevé près du Seigneur, le cœur est dans un asile, et qu'élevé autrement, il est en proie à l'orgueil. Disons donc au Seigneur quand il ressuscite : « Vous êtes, Seigneur, mon espérance » ; et quand il monte au ciel : « Vous avez établi bien haut notre refuge » (Ps. XC, 9). Et comment serions-nous orgueilleux en tenant notre cœur élevé jusqu'à lui, puisqu'il s'est fait humble en notre faveur pour nous empêcher de demeurer orgueilleux ?

355

St Léon le Grand
Sermon 73, 4
L'Ascension du Christ est un gain pour nous, tout le corps est appelé à l'espérance, car précisément la Tête nous a précédés dans la Gloire. Aujourd'hui, nous avons non seulement été confirmés en tant que possesseurs du Paradis, mais nous avons pénétré dans le Ciel en la personne du Christ.

354

St Augustin
Sermon 261, pour le jour de l'Ascension, n° 1
La résurrection du Seigneur est notre espérance ; son ascension, notre gloire. Nous célébrons aujourd'hui la solennité de l'Ascension; si donc nous célébrons cette fête du Seigneur avec droiture, avec fidélité, avec dévotion, avec sainteté et avec piété, montons avec lui et tenons en haut notre cœur. Or, en montant, gardons-nous de nous élever et de présumer de nos mérites comme s'ils nous étaient propres. Notre cœur doit être en haut, mais attaché au Seigneur, sans quoi il y serait livré à l'orgueil, au lieu qu'en demeurant sous l'aile de Dieu il est dans un sûr asile ; car en le voyant monter nous disons au Seigneur : Vous êtes pour nous un asile (Ps 89, 1).

353

Benoît XVI
Regina Cæli, 8 mai 2005 (VII Dimanche de Pâques)
Aujourd'hui dans de nombreux pays, dont l'Italie, est célébrée la solennité de l'Ascension du Seigneur au Ciel. Lors de cette fête, la Communauté chrétienne est invitée à tourner son regard vers Celui qui, quarante jours après sa résurrection, à l'émerveillement des Apôtres "sous leurs regards, [...] s'éleva, et une nuée le déroba à leurs yeux" (Ac 1, 9). Nous sommes donc appelés à renouveler notre foi en Jésus, l'unique véritable ancre de salut pour tous les hommes. En montant au Ciel, il a rouvert la voie vers notre patrie définitive, qu'est le paradis. A présent, par la puissance de son Esprit, il nous soutient dans notre pèlerinage quotidien sur la terre.

352

Saint Jean-Paul II
Homélie, 24 mai 2001, n° 5 (Messe de clôture du Consistoire)
Oui, chers frères et sœurs ! Nous ne serons pas seuls à parcourir le chemin qui nous attend. (...) Nous ne serons pas seuls, en particulier parce que la Très Sainte Trinité sera avec nous. Les engagements que j'ai confiés comme consigne à toute l'Église dans Novo millennio ineunte, les problèmes sur lesquels le Consistoire a réfléchi, ne seront pas affrontés uniquement avec des forces humaines, mais avec la puissance qui vient d'"en-haut" . Telle est la certitude qui trouve sans cesse sa confirmation dans la contemplation du Christ monté au ciel. (...)
C'est donc avec une confiance renouvelée que "nous prenons le large" en son nom !


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)