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1359

   saint Pio de Pietrelcina

Pour Padre Pio, le chemin évangélique se concentre dans le chemin de la croix, on le voit clairement exprimé dans une lettre écrite à une de ses filles spirituelle, Maria Gargani, le 4 septembre 1916 :

« Le prototype, l’exemplaire dans lequel nous devons regarder notre vie, et sur lequel nous devons la modeler, c’est Jésus Christ. Mais Jésus a choisi, comme étendard, la croix ; ainsi, il veut que tous ses disciples parcourent la voie du Calvaire, portant la croix, pour ensuite expirer ayant été crucifiés sur elle. C’est seulement par ce chemin que l’on parvient au salut »

1358

   saint Pio de Pietrelcina

à son père spirituel, le père Agostino le 27 février 1918 : 

« Ayez toujours le ferme propos, mon bon Père, de répondre généreusement à Jésus et de vous rendre digne de lui, c’est-à-dire semblable à lui et orné des adorables perfections révélées par l’Ecriture et l’Evangile. Mais pour que cette imitation soit possible, il y faut une réflexion quotidienne sur la vie de celui qui se propose comme modèle. De cette réflexion naît l’estime de ses actes, et de cette estime le désir et le réconfort de l’imitation. » 

1357

   saint Pio de Pietrelcina

Padre Pio était souvent ému jusqu’aux larmes en entendant ou en proclamant l’Ecriture Sainte au cours de la Messe. Un jour qu’on lui en demandait la raison, il déclara : 
« Les dons de Dieu n’ont donc pas de valeur pour toi ! Cela est-il de peu d’intérêt que Dieu dialogue avec ses créatures ? »

1352

   saint Pio de Pietrelcina

(lettre au père Agostino (son père spirituel) datée du 1er mai 1912)

« Cette chère petite maman a coutume de m’accorder avec beaucoup d’attention ses soins maternels. Particulièrement ce mois-ci. Ses attentions envers moi confinent au raffinement. Pauvre petite maman, comme elle m’aime ! Je l’ai constaté encore une fois au début de ce beau mois [de mai]. Avec quelle attention elle m’a accompagné à l’autel ! Il me semblait qu’elle n’avait personne d’autre à penser qu’à moi seul, me remplissant le cœur de saintes affections. Je sentais dans la région du cœur un feu mystérieux, que je n’ai pu comprendre. J’éprouvais le besoin d’y appliquer de la glace pour éteindre ce feu qui me consume ».

1351

   saint Pio de Pietrelcina

(lettre au père Agostino (son père spirituel) datée du 1er mai 1912)

« Oh, le joli mois de mai ! C’est le plus beau de l’année » — commence-t-il en français avant de poursuivre en italien, sa langue maternelle,  « oui, mon père, comme ce mois prêche bien les douceurs et la beauté de Marie ! En pensant aux innombrables bienfaits que m’a fait cette petite maman, j’ai honte de moi-même, qui n’ai jamais regardé avec assez d’amour son cœur et sa main qui me les offraient avec tant de bonté. (…) Combien de fois n’ai-je pas confié à cette Mère les pénibles angoisses de mon cœur agité ! Et combien de fois ne m’a-t-elle pas consolé ! Jusqu’à tout oublier ou presque ! Jusqu’à en oublier les devoirs de gratitude envers cette Chère petite maman céleste ! Le mois de mai est pour moi le mois des grâces. »

1344

   saint Pio de Pietrelcina 

"L'inquiétude est un grand danger pour la pratique des vertus et de la prière. Elle ne nous fait courir que pour nous faire trébucher; par conséquent il nous faut nous en garder en toute occasion, mais spécialement dans l'oraison. Et pour mieux y parvenir, il sera bon de se rappeler ceci: La grâce et le goût de l'oraison ne viennent pas de la terre, mais du Ciel; il s'ensuit que tous nos efforts n'y peuvent rien, même s'il reste nécessaire de s'y disposer avec sérieux, humblement, et paisiblement.''

1233

  saint Pio de Pietrelcina

« Que Marie fleurisse et parfume ton âme de Vertus toujours nouvelles, et qu’elle pose sa main maternelle sur ta tête ! » 

1151

Saint Pio de Pietrelcina (padre Pio)
«Nous ne voulons pas admettre que la souffrance est nécessaire à notre âme; que la croix doit être notre pain quotidien. La Croix est nécessaire à l'âme comme la nourriture au corps. Jour après jour; c'est elle qui la purifie et la libère de son attachement aux créatures. Nous avons du mal à comprendre que Dieu ne veut pas, ne peut pas nous sauver sans la Croix; et plus Il attire une âme à Lui, plus Il la purifie par la Croix.»

1143

De saint Pio de Pietrelcina 
(Recueil III, p. 486).

"Avec l’aide de Dieu, fais en  sorte que cette année soit plus féconde en bonnes oeuvres que l’an dernier; car au fur et à mesure que les années passent, que l’éternité se fait proche, il faut redoubler de courage, élever notre esprit vers Dieu, et le servir mieux, spécialement en tout ce à quoi notre vocation chrétienne nous oblige "

1142

De saint Pio de Pietrelcina 
(TN in Recueil IV,p. 878).

La grâce divine nous a donné de voir l’aube d’une nouvelle année et Dieu seul sait si nous en verrons la fin. Cette année doit être l’occasion pour réparer les péchés de notre vie passée et pour prendre de bonnes résolutions pour l’avenir. Et nous veillerons à ce que nos résolutions soient suivies par de bonnes oeuvres

1135

saint Pio de Pietrelcina
Le Charisme de Padre Pio...
La clairvoyance est un charisme spécial, donné principalement aux saints, qui permet de connaître des faits obscurs ou de prévoir des événements. Ce charisme permet également de voir et d’entendre à distance, dans l’espace et dans le temps, sans le concours des sens ou des facultés. Chez Padre Pio, ce don était si développé qu’il pouvait littéralement lire dans les âmes.
Tout comme père Charbel, Padre Pio se confessait au moins une fois par semaine. Il considérait que le fait d'aller fréquemment en confession était quelque chose de nécessaire pour grandir dans la vie spirituelle.
Une dame a raconté:
«En 1945, ma mère m’emmena à San Giovanni Rotondo pour rencontrer Padre Pio et me confesser à lui. Il y avait beaucoup de monde! En attendant mon tour, j’eus beau méditer ce que j’allais dire, une fois face à Padre Pio, je ne me rappelais plus de rien ! Voyant ma timidité, le bon prêtre me dit en souriant: «Veux-tu que je parle à ta place?» Puis, à ma stupéfaction, il articula, mot pour mot, tout ce que j’avais préparé! Je me sentais en paix, remerciant secrètement Padre Pio de m’avoir fait bénéficier de l’un de ses extraordinaires charismes. Je lui confiai la santé de mon âme et de mon corps et il me répondit: «Je serai toujours ton père spirituel!» En le quittant, j’éprouvai une joie immense et, dans le train, sur le chemin du retour, je perçus un intense parfum de fleurs que je n’oublierai jamais!»
Padre Pio disait :"Si nous mettons dans la confession toute notre bonne volonté et que nous avons l'intention d’avouer toutes nos erreurs. Tout ce que l’on sait ou dont on se rappelle ..La miséricorde de Dieu est si grande qu'il inclut et efface même les péchés dont nous ne nous souvenons pas ou que nous ne connaissons pas."

1132

saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio) 

Le lieu du combat entre Dieu et Satan, c’est l’âme humaine, à chaque instant de la vie. 
Il est donc nécessaire que l’âme laisse libre accès au Seigneur pour qu’Il la fortifie de tout côté et par toutes sortes d’armes. 
Ainsi sa lumière peut venir l’illuminer pour mieux combattre les ténèbres de l’erreur ; 
revêtue du Christ, de sa vérité et de sa justice, 
protégée par le bouclier de la foi 
et par la parole de Dieu, 
elle vaincra ses ennemis, aussi puissants soient-ils. 
Mais pour être revêtu du Christ, encore faut-il mourir à soi-même. 

1130

saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio)
« Ne te laisse jamais aller. Mets toute ta confiance en Dieu seul. Abandonne-toi aux transports de l’Esprit Saint et ne crains pas »
« Une âme qui met sa confiance et son espoir en son Seigneur n’a rien à craindre »

1128

Saint Pio de Pietrelcina (padre Pio)

"Nul ne parvient au Salut sans traverser une mer de tempêtes, sous la perpétuelle menace d'un naufrage.
Le Calvaire est la montagne des Saints.
C'est de là que l'on accède au Thabor."




1058

Saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio)
À propos de la valeur de la Messe, Padre Pio déclara :
« Si seulement les hommes pouvaient apprécier la valeur de la sainte Messe il faudrait des agents de circulation aux portes de toutes les églises chaque jour pour maîtriser la foule. »
Padre Pio of Pietrelcina, p. 101.

969

Padre-Pio-de-Pietrelcina.jpgPrière Mariale de saint Pio de Pietrelcina (padre Pio) avant la Communion

« Ô Mère, mets en moi cet Amour qui brûlait en ton Cœur pour ton Fils. Moi qui suis faible, j'admire le mystère de ton Immaculée Conception. Je le désire ardemment : purifie mon cœur pour qu'il puisse mieux aimer Dieu ; purifie mon esprit pour qu'il puisse s'élever à Lui et Le contempler, L'adorer et Le servir en esprit et en vérité ; purifie mon corps pour qu'il devienne un tabernacle moins indigne de Le recevoir, lorsqu'Il vient à moi dans l'Eucharistie. Ainsi soit-il. »
Saint Padre Pio de Pietrelcina (1887-1968)


951

Saint Pio de Pietrelcina (padre Pio)
"S'il n'y a rien d'autre dans une âme que le désir d'aimer Dieu,
Il y a déjà TOUT.
Il y a Dieu Lui-même"

926

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968) - prêtre capucin
« Soyez sans crainte »
La véritable raison pour laquelle tu ne réussis pas toujours ta méditation, la voici –- et je ne me trompe pas ! Tu commences ta méditation dans l'agitation et l'anxiété.

Cela suffit pour que tu n'obtiennes jamais ce que tu recherches, car ton esprit n'est pas concentré sur la vérité que tu médites et il n'y a pas d'amour dans ton cœur. Cette anxiété est vaine. Tu n'en retireras qu'une grande fatigue spirituelle et une certaine froideur de l'âme, surtout au niveau affectif. Je ne connais à cela nul autre remède que celui-ci : sortir de cette anxiété. C'est en effet un des obstacles majeurs à la pratique religieuse et à la vie de prière. Elle nous fait courir pour nous faire trébucher.

Je ne veux vraiment pas te dispenser de la méditation simplement parce qu'il te semble que tu n'en retires aucun profit. Au fur et à mesure que tu feras le vide en toi-même, que tu te débarrasseras de cet attachement dans l'humilité, le Seigneur te fera le don de l'oraison qu'il garde dans sa main droite.

Ep 979-980 (trad. Une Parole, Médiaspaul, p. 28) 

913

de saint Pio de Pietrelcina
Lettre du 15 juillet 1913, adressée à l’une de ses filles spirituelles, Annita 

Les anges. 

Chère fille de Jésus,
Que ton cœur soit toujours le Temple de la Très Sainte Trinité, que Jésus augmente dans ton âme le feu de son amour et qu’Il te sourit toujours, comme à toutes les âmes qu’Il aime. Que le sourire de Marie Très Sainte t’accompagne dans tous les événements de ta vie, et qu’elle comble abondamment l’absence de ta mère terrestre.

Que ton bon ange gardien veille toujours sur toi, qu’il te conduise sur les durs sentiers de la vie. Qu’il te garde toujours dans la grâce de Jésus, qu’il te soutienne de ses mains, afin que ton pied ne heurte les pierres. Qu’il te protège sous ses ailes contre tous les pièges du monde, du démon et de la chair. Aie une grande dévotion, Annita, envers cet ange si bon et si bienveillant.
Quelle consolation de savoir que près de nous se trouve un esprit qui, du berceau à la tombe, ne nous quitte jamais un instant, pas même lorsque nous osons pécher ! Cet esprit céleste nous guide, nous protège comme un ami, comme un frère. Mais il est tout aussi consolant de savoir que cet ange prie incessamment pour nous, qu’il offre à Dieu toutes les bonnes œuvres que nous accomplissons, nos pensées et nos désirs lorsqu’ils sont purs.

Pour l’amour de Dieu, n’oublie jamais ce compagnon invisible, toujours prêt à nous écouter et prompt à nous consoler. Ô délicieuse intimité ! Ô délicieuse compagnie ! Si seulement nous savions le comprendre ! Aie-le toujours devant les yeux de l’esprit. Rappelle-toi souvent la présence de cet ange, remercie-le, prie-le, tiens-lui toujours bonne compagnie. Ouvre-toi à lui et confie-lui ta souffrance. Aie sans cesse la crainte d’offenser la pureté de son regard.
Sache ceci et fixe-le bien dans ton esprit, il est si délicat, si sensible. Adresse-toi à lui dans les heures de suprême angoisse et tu feras l’expérience de son aide bénéfique. Ne dis jamais que tu es seule pour soutenir la lutte contre tes ennemis. Ne dis jamais que tu n’as personne à qui t’ouvrir et te confier. Ce serait un grave tort que tu ferais à ce messager céleste.
Les locutions intérieures
Quant aux locutions intérieures, ne crains pas, reste calme. Ce qu’il faut éviter à tout prix, c’est que ton cœur s’attache à ces locutions. Ne leur accorde pas trop d’importance, ne leur prête pas attention. Ne dédaigne pas ton amour, ni le temps pour ces choses. Réponds toujours humblement à ces voix : « Si c’est toi, Jésus, qui me parles, fais-moi voir les faits et les conséquences de tes paroles, c’est-à-dire la vertu sainte en moi ».

Humilie-toi devant le Seigneur, confie-toi en Lui, dépense tes forces par grâce divine dans la pratique des vertus, ensuite laisse la grâce de Dieu agir en toi, comme Dieu veut. C’est la vertu qui sanctifie l’âme, non les phénomènes surnaturels.

Et ne crée pas de confusion en toi en essayant de discerner si ces locutions viennent de Dieu. Si Dieu est leur auteur, un des signes principaux est que lorsque tu écoutes ces voix, elles remplissent d’abord ton âme de peur et de confusion, mais ensuite elles te laissent une paix divine.
Au contraire, lorsque l’auteur des locutions est le diable, elles commencent avec une fausse sécurité, suivie d’agitation et d’un malaise indescriptible.
Je ne doute absolument pas que Dieu soit l’auteur des locutions, mais tu dois être très prudente. Ceci ne doit pas t’inquiéter, c’est le test auquel ont été soumis même les plus grands saints et les âmes les plus illustres, et qui étaient acceptables au Seigneur. Tu dois simplement te garder de croire en ces locutions trop facilement, surtout lorsqu’elles te disent comment agir et ce que tu dois faire. Tu dois les recevoir et les soumettre au jugement de ton directeur spirituel. Ensuite, tu dois accepter sa décision.

Par conséquent, le mieux est de recevoir ces locutions avec une grande prudence et une indifférence constante. Agis ainsi et tout va augmenter ton mérite devant le Seigneur. Ne te préoccupe pas de ta vie spirituelle ; Jésus t’aime beaucoup, essaie de répondre à son amour, en grandissant toujours en sainteté devant Dieu et les hommes.

Prie oralement aussi, le moment n’est pas encore venu pour toi de laisser ces prières et, ce faisant, supporte avec patience et humilité les difficultés que tu expérimentes. Que tu sois prête aussi à te soumettre aux distractions et à l’aridité, et tu ne dois en aucune façon abandonner la prière et la méditation. C’est le Seigneur qui veut te traiter ainsi pour ton profit spirituel.

Pardonne-moi si je termine ici ma lettre. Dieu seul sait ce qu’il m’en coûte d’écrire cette lettre. Je suis très malade, prie beaucoup pour moi le Seigneur afin qu’Il me délivre vite de ce corps. Je te bénis ainsi que l’excellente Francesca. Que tu puisses vivre et mourir dans les bras de Jésus.

Padre Pio


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)