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1428

    saint Jean Chrysostome

"Le Christ a choisi, pour ses ultimes pardons, des sommets d'iniquités pour ne nous laisser aucun prétexte de désespérance."

1411

   Saint Jean Chrysostome († 407)

Imitons les apôtres dans leurs vertus, nous ne leur serons inférieurs en rien, ce ne sont pas leurs miracles, en effet, qui les firent apôtres ; c’est la sainteté de leur vie. C’est à cela qu’on reconnaît une figure vraiment apostolique, la physionomie d’un disciple du Christ. Cette marque, le Seigneur lui même nous l’a clairement donnée. En effet, lorsqu’Il voulu tracer le portrait de ses disciples, et révéler le signe qui distinguerait ses apôtres : Voici, dit-Il, à quoi les hommes reconnaîtront en vous que vous êtes mes disciples. Serait-ce donc aux prodiges qu’ils opéreraient ? Aux morts qu’ils ressusciteraient ? Point du tout ! Mais à quoi donc ? Voici à quoi les hommes reconnaîtront en vous mes disciples : à l’amour que vous aurez les uns pour les autres ! (Jean 13 35).
Or l’amour n’est pas affaire de miracles, mais simplement de vertu : L’amour accomplit toute la Loi (Romains 13 8). Ainsi vous voilà au fait de ce qui distingue les disciples, de ce qui révèle les apôtres, de leur physionomie propre, de leur vraie figure. Pourquoi chercher plus loin ? Le Seigneur lui-même peint ses disciples d’un seul trait qui est celui-là même de l’amour.
Avez l’amour en vous, et vous serez parmi les apôtres, voire au premier rang parmi eux ! Si tu m’aimes, a dit Jésus à Pierre, sois le pasteur de mes brebis ! (Jean 21 16). Ici encore, remarquez-le, c’est la vertu qui est mise en valeur : le zèle, la compassion le labeur du commandement, l’oubli de son intérêt propre, le souci de remplir les devoirs de sa charge pastorale, tout cela est le fruit de la vertu, de l’amour ; non point des miracles et des prodiges, mais de l’amour.

1375

 Saint Jean Chrysostome 
( Les homélies, discours et lettres choisies (1785)
"Plus jaloux que vous-même de votre salut, le Seigneur est impatient de vous pardonner. Tout ce qu'il demande de vous, c'est que vous confessiez l'avoir offensé, et que vous sollicitiez de sa bonté un pardon qu'il désire plus que vous-même vous accorder. Mais vous craignez ; le sentiment de vos iniquités glace votre langue. Eh ! c'est cela même qui doit exciter votre confiance ; moins on croit mériter de grâce, et plus on est sûr d'en obtenir."

1356

   saint Jean Chrysostome (345-407)

(Homélie sur la première Épitre aux Corinthiens)

"plus votre frère est obscur et pauvre plus vous êtes certain que Jésus-Christ se présente à vous et vous visite dans sa personne. Ne recherchons point ceux qui peuvent nous rendre le bien que nous leur faisons "et vous serez heureux de ce qu'ils n'ont rien à vous rendre", nous dit Jésus. Soyons donc sans inquiétude lorsque nous ne recevons pas la récompense de nos bienfaits ; soyons bien plutôt inquiets quand nous la recevons car alors nous n'avons plus rien à attendre ; mais si les hommes ne nous rendent rien, alors c'est Dieu Lui-même qui nous le rendra : "Car vous en recevrez la récompense à la résurrection des justes." 

1355

   saint Jean Chrysostome (345-407)

(Homélie sur l'Épitre aux Romains)

"Le Christ erre mourant de faim. Donnez-Lui donc ce qui lui appartient, dans votre intérêt. Même à ce prix, vous ne donnez rien ! Ils seraient plus insensibles que la pierre ceux qui, malgré l'attrait de toutes ces bonnes raisons, garderaient au coeur cette cruauté diabolique. Il ne s'est pas contenté de la mort de la croix, mais Il accepta d'être pauvre, étranger, errant, nu, prisonnier, malade pour vous interpeller. 
Si vous ne me donnez pas de réponse, dit-Il, pour tout ce que j'ai enduré pour vous, ayez pitié de ma pauvreté. Si même ma pauvreté ne vous fait pas pitié, laissez-vous au moins toucher par ma maladie, fléchir par mon emprisonnement. Si tout cela ne vous ramène pas à des sentiments humains, pensez au peu que je vous demande : un morceau de pain, un toit, une parole de consolation." 

1320

  saint Jean Chrysostome (345-407

 (Homélie sur saint Jean)

"Qu'on ne dise pas : un tel n'est pas mon ami, ni mon parent, ni mon voisin et je n'ai rien de commun avec lui... 
Comment l'approcher ? que lui dire ? 
il ne t'est pas parent ni ami, soit ; mais il est homme ! il participe à la même nature que toi ; il est né dans le même monde que toi !
Dieu nous a donné une seule maison, ce monde ; Il a partagé tout également ; pour tous, Il a allumé un même soleil ; Il a tendu une seule toiture, le ciel ; Il a dressé une seule table, la terre ; Il donne à tous, une seule patrie, celle du Ciel." 

1316

  Saint Jean Chrysostome

 (Homélies sur la pénitence (AD 387)

"As-tu péché ? Va à l’Eglise et lave-toi de ton péché. Chaque fois qu’il t’arrive de tomber, relève-toi à nouveau ; chaque fois que tu pèches, repens-toi de ton péché. Ne désespère pas. Même si tu pèches une deuxième fois, repens-toi une deuxième fois. Ne perds pas espoir dans les biens qui sont préparés pour toi…Car l’Eglise est l’hospice de la guérison, non un tribunal ; non un lieu où expient les pécheurs, mais un lieu ou le pardon des péchés est donné à l’être humain."

1215 

saint Jean Chrysostome (345-407) - 

Homélie pour le Samedi Saint

"Le lieu même où nous nous rassemblons ce jour est appelé "coemeterium", lieu de repos et de sommeil, afin de vous apprendre que ceux qui sont morts et qui y sont déposés ne sont pas morts, mais ne sont qu'endormis. Depuis que le Fils de Dieu est venu et qu'il est mort pour rendre la vie au monde, la fin de l'homme n'est plus appelée mort, mais repos et sommeil." 

1198

saint Jean Chrysostome (345-407)
Contre ceux qui jeûnent à la première Pâque

"Pourquoi jeûnons-nous ces quarante jours ? Beaucoup autrefois s'approchaient des Mystères de Pâques témérairement et comme à l'aventure, et surtout dans ce temps où Jésus-Christ les a institués. Or, les Pères, sachant le danger qu'il y avait à s'en approcher avec négligence, désignèrent, lorsqu'ils furent réunis, quarante jours consacrés au jeûne, aux prières, à l'audition de la Parole de Dieu, aux assemblées, afin qu'étant tous soigneusement purifiés en ces jours, nous puissions nous approcher des Sacrements avec une conscience aussi pure que possible."

828

SERMON DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME Sur l'Évangile selon saint Matthieu
"Le sel de la terre"

"Vous êtes le sel de la terre, dit le Seigneur. ~ Ce n'est pas pour votre propre vie, veut-il dire, mais c'est pour le monde entier que la Parole vous est confiée. Car ce n'est pas à deux villes, à dix, à vingt, ou à un seul peuple que je vous envoie, comme jadis les prophètes, mais à la terre, à la mer, au monde entier, qui est plongé dans le mal."

548

HOMÉLIE DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME
SUR LA 2° LETTRE AUX CORINTHIENS

« Je déborde de joie dans toutes nos détresses »

De nouveau saint Paul aborde le thème de la charité, en modérant la sévérité de ses reproches. Après avoir réprimandé et blâmé les Corinthiens parce qu'ils ne l'aiment pas autant qu'il les aime, parce qu'ils se séparent de son amour et qu'ils s'associent à des hommes corrupteurs, il adoucit de nouveau la rudesse de ses reproches en leur disant : Comprenez-nous, c'est-à-dire : « Aimez-nous. » Il leur demande une faveur modique et qui sera plus profitable à ceux qui l'accordent qu'à ceux qui la reçoivent. Il n'a donc pas dit « Aimez-nous», mais ce qui est plus miséricordieux : Comprenez-nous.
Qui donc, demande-t-il, nous a éloignés de vous ? Qui nous a chassés de vos esprits ? Pourquoi sommes-nous à l'étroit chez vous ? Car il a dit précédemment : C'est en vous-mêmes que vous êtes à l'étroit. Ici il dit plus clairement : Comprenez-nous, faites-nous une place dans vos cœurs. Car rien ne suscite davantage l'amour chez celui qui est aimé, que de comprendre combien celui qui l'aime désire fortement son amour. ~
Je vous l'ai déjà dit, ajoute-t-il, vous êtes dans nos cœurs à la vie et à la mort. C'est un très grand amour, lorsque l'on est méprisé par des gens, de désirer vivre et mourir avec eux. Et vous n'êtes pas dans nos cœurs d'une façon quelconque, mais, déclare-t-il, comme je vous l'ai déjà dit. Il peut arriver que l'on aime, et que l'on fuie le péril. Mais ce n'est pas notre cas. ~
Je suis tout rempli de consolation. De quelle consolation ? De celle qui vient de vous, car, en revenant à de meilleures dispositions, vous m'avez consolé par votre conduite. C'est le fait de celui qui aime, et de reprocher de n'être pas aimé, et de craindre d'attrister en dépassant la mesure dans son reproche. C'est pourquoi il dit : Je suis tout rempli de consolation, je déborde de joie. ~
C'est comme s'il disait : « J'ai été découragé à votre égard, mais vous m'avez pleinement répondu et vous m'avez consolé. Non seulement vous m'avez enlevé le motif de ma tristesse, mais vous m'avez donné une joie supérieure. »
Ensuite, il manifeste l'importance de cette joie, non seulement en la montrant par ces paroles : Je déborde de joie, mais aussi en ajoutant : dans toutes nos détresses. Le plaisir que vous m'avez donné est si grand qu'il ne peut pas être assombri par une si grande détresse ; il surpasse par sa grandeur tous les chagrins qui nous ont assaillis, et qu'il ne nous permet même pas de ressentir.

@QuestionsdeFoi

449

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 78, 3
Il faut par ce mot de « talent » entendre tout ce par quoi chacun peut contribuer à l’avantage de son frère, soit en le soutenant de son autorité, soit en l’aidant de son argent, soit en l’assistant de ses conseils, soit en lui rendant tous les autres services qu’il est capable de lui rendre.
Et que personne ne dise en lui-même : Que puis-je faire n’ayant reçu qu’un seul talent ? Un seul talent peut vous suffire pour témoigner votre fidélité envers votre maître, et pour vous rendre agréable aux yeux de Dieu. Vous n’êtes pas plus pauvre que cette veuve de l’Evangile qui n’avait que deux petites pièces de monnaie. Vous n’êtes pas plus grossier que ne l’était saint Pierre ou que saint Jean, qui étaient des hommes sans lettres et qui sont devenus néanmoins les princes du ciel, par cette charité catholique et universelle qu’ils ont eue pour toute la terre.

447

St Jean Chrysostome
Homélies sur les Actes, 6, 4
Combien la douceur est préférable à la colère et à l'emportement. D'ailleurs Dieu nous commande la première et le démon la seconde. Aussi, quand même il n'existerait ni Dieu, ni démon, n'oubliez point que nos propres intérêts nous prescriraient encore de cultiver cette vertu et de fuir ce vice.
Et en effet, l'homme doux et patient est débonnaire pour lui-même et utile aux autres, tandis que l'homme violent et irascible devient ennuyeux à lui-même et inutile aux autres.

437

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 16, 5
Si la loi ancienne cesse de sauver les hommes, ce n’est pas qu’elle soit mauvaise, mais c’est que maintenant le temps est venu d’une vertu plus parfaite. (...)
Car on ne nous promet plus une terre coulante de lait et de miel, ni une longue vieillesse, ni un grand nombre d’enfants, ni beaucoup de blé ou de vin, ou de grands troupeaux de brebis et de boeufs ; mais le ciel même, et les biens dont on y jouit ; l’honneur d’être les enfants adoptifs de Dieu, les frères du Fils unique du Père, les héritiers de sa gloire, de son royaume ; et d’une infinité d’autres biens.

433

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'épître aux Romains, 2, 6
Si vous entendez quelqu'un vous dire : Tu adores le Crucifié ? N'en rougissez pas, ne baissez pas les yeux, mais soyez-en glorieux et fiers, et recevez le reproche, l'œil serein et le front haut. Et s'il vous répète encore : Tu adores le Crucifé ? Répondez-lui : Oui, et non un adultère, ni un parricide, ni un meurtrier de ses enfants (car tels sont les dieux des païens) ; mais celui qui par sa croix a fermé la bouche aux démons et détruit leurs innombrables artifices. Car la croix est l'œuvre d'un ineffable amour pour nous, la preuve d'une immense tendresse.

424

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 27, 3
Mais n’est-ce pas une étrange ingratitude, direz-vous, de n’assister pas à la sépulture de son propre père ? J’avoue que s’il l’eût fait par indifférence, c’eût été de l’ingratitude, mais s’il ne le faisait que pour ne pas interrompre une affaire plus importante, ç’aurait été au contraire une extrême folie de s’en aller malgré tout pour faire les funérailles mêmes de son père. Jésus-Christ ne fait pas cette défense pour nous apprendre à mépriser nos parents, mais pour nous faire voir que nous n’avons rien de plus important que l’affaire de notre salut ; que c’est à cela que nous devons nous attacher de tout notre cœur, sans différer d’un moment à nous y appliquer, quelque pressants que soient les motifs qui s’y opposent...

416

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 56, 1 (Transfiguration)
Pourquoi Jésus-Christ fait-il paraître Moïse et Elie ? On pourrait en rapporter plusieurs raisons. Mais la principale c’est que le peuple disait que Jésus-Christ était ou Moïse ou Elie, ou Jérémie, ou quelque autre des prophètes. Jésus mena avec lui les principaux de ses apôtres, afin qu’ils vissent dans cette gloire la différence du maître et des serviteurs, et avec quelle raison il avait loué saint Pierre, lorsque celui-ci avait confessé qu’il était "le Fils de Dieu".

385

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 76, 4
L'or que tu penses prêter, donne-le moi, car je te paierai plus d'intérêt et avec plus de sécurité. Le corps que tu penses enrôler dans la milice d'un autre, enrôle-le dans la mienne, car ma solde et ma rétribution dépassent celles de tout le monde... Son amour est grand. Si tu désires lui prêter, il est disposé à recevoir. Si tu veux semer, il vend la semence ; si tu veux construire, il te dit : édifie sur mes terrains. Pourquoi cours-tu derrière les choses des hommes, qui sont de pauvres mendiants et ne peuvent rien ? Cours après Dieu qui, pour de petites choses, t'en donne de grandes.

383

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 47, 4
L'âme du pauvre, du volontairement pauvre, resplendit comme l'or, brille comme une perle, fleurit comme une rose. Voulez-vous contempler la beauté de cette âme ? Voulez-vous connaître la richesse de la pauvreté ? (...) Le pauvre n'a aucun trésor, mais il a le ciel. (...) Il se moque de la royauté de l'or et de toutes les autres choses de ce genre, comme si c'étaient des jouets de petits enfants. (...) Quel besoin en a celui qui possède le Christ ?

378

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 38, 3-4
Aucun de ceux qui sont tombés amoureux de la pauvreté, ne voudrait devenir riche. (...) Ces pauvres évangéliques dont je parle... sont toujours dans la joie, toujours dans la paix, et ils se réjouissent plus de leur pauvreté que les rois de leur diadème.


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)