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Benoît XVI, Spe Salvi n°37 (Sauvés dans l'Espérance) 

« Nous pouvons chercher à limiter la souffrance, à lutter contre elle, mais nous ne pouvons pas l’éliminer. Justement là où les hommes, dans une tentative d’éviter toute souffrance, cherchent à se soustraire à tout ce qui pourrait signifier souffrance, là où ils veulent s’épargner la peine et la douleur de la vérité, de l’amour, du bien, ils s’enfoncent dans une existence vide, dans laquelle peut-être n’existe pratiquement plus de souffrance, mais où il y a d’autant plus l’obscure sensation du manque de sens et de la solitude. » (Spe Salvi n° 37)

978

Benoît XVI, Spe Salvi (Sauvés dans l'Espérance) n°36
« Il faut certainement faire tout ce qui est possible pour atténuer la souffrance : empêcher, dans la mesure où cela est possible, la souffrance des innocents ; calmer les douleurs ; aider à surmonter les souffrances psychiques. Autant de devoirs aussi bien de la justice que de l’amour qui rentrent dans les exigences fondamentales de l’existence chrétienne et de toute vie vraiment humaine. »

« Oui, nous devons tout faire pour surmonter la souffrance, mais l’éliminer complètement du monde n’est pas dans nos possibilités – simplement parce que nous ne pouvons pas nous extraire de notre finitude et parce qu’aucun de nous n’est en mesure d’éliminer le pouvoir du mal, de la faute, qui – nous le voyons – est continuellement source de souffrance. » (Spe Salvi n° 36)

977

Benoît XVI - (Spe Salvi n° 36) - 30 novembre 2007

La souffrance a quelque chose d’incontournable

Que nous le voulions ou non, la souffrance fera toujours partie de notre vie, et cela pour deux raisons : la souffrance « découle, d’une part, de notre finitude et, de l’autre, de la somme de fautes qui, au cours de l’histoire, s’est accumulée et qui encore aujourd’hui grandit sans cesse. » 

976

Benoît XVI - (13 juin 2012)

« Dans la mesure où notre union avec le Seigneur croît et où notre prière se fait intense, nous aussi nous allons à l’essentiel et nous comprenons que n’est pas la puissance de nos moyens, de nos vertus, de nos capacités qui réalise le Royaume de Dieu, mais que c’est Dieu qui opère des merveilles précisément à travers notre faiblesse, notre inaptitude à la tâche. Nous devons donc avoir l’humilité de ne pas nous reposer sur nos seules forces, mais de travailler, avec l’aide du Seigneur, dans la vigne du Seigneur, en nous confiant à Lui comme de fragiles « vases d’argile ». « Dans un monde où nous risquons de nous fier uniquement à l’efficacité et à la puissance des moyens humains, dans ce monde nous sommes appelés à redécouvrir et à témoigner de la puissance de Dieu qui se communique dans la prière, avec laquelle nous grandissons chaque jour en configurant notre vie à celle du Christ, qui - comme l’affirme Paul - a été crucifié à cause de sa faiblesse, mais il est vivant à cause de la puissance de Dieu. Et nous, nous sommes faibles en union avec lui. Mais nous serons bien Vivants avec lui à cause de la puissance de Dieu à votre égard » (2 Co 13, 4)
» 

975

Benoît XVI - (Spe Salvi - sauvés dans l'Espérance - n° 35) 
30 novembre 2007
« Mais l’engagement quotidien pour la continuation de notre vie et pour l’avenir de l’ensemble nous épuise ou se change en fanatisme si nous ne sommes pas éclairés par la lumière d’une espérance plus grande, qui ne peut être détruite ni par des échecs dans les petites choses ni par l’effondrement dans des affaires de portée historique. Si nous ne pouvons espérer plus que ce qui est effectivement accessible d’une fois sur l’autre ni plus que ce qu’on peut espérer des autorités politiques et économiques, notre vie se réduit bien vite à être privée d’espérance. Il est important de savoir ceci : je peux toujours encore espérer, même si apparemment pour ma vie ou pour le moment historique que je suis en train de vivre, je n’ai plus rien à espérer. Seule la grande espérance-certitude que, malgré tous les échecs, ma vie personnelle et l’histoire dans son ensemble sont gardées dans le pouvoir indestructible de l’Amour et qui, grâce à lui, ont pour lui un sens et une importance, seule une telle espérance peut dans ce cas donner encore le courage d’agir et de poursuivre. »

974

Père Timothy Radcliffe -
Conférence du 13 octobre 1998 sur la vie religieuse

« Il ne suffit pas de s’asseoir et d’attendre la venue du Règne. Les frères les plus jeunes ne sont parfois pas d’accord avec moi, mais il faut bien se sortir du lit chaque matin pour faire quelque chose. (…) Je me souviens avoir demandé un jour à un frère particulièrement paresseux ce qu’il faisait. Il m’a répondu qu’il était un « signe eschatologique », attendant la venue du Règne » 
« Quand nous étions chez vous, nous vous donnions cet ordre : si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. Or, nous apprenons que certains d’entre vous mènent une vie déréglée, affairés sans rien faire. À ceux-là, nous adressons dans le Seigneur Jésus Christ cet ordre et cet appel : qu’ils travaillent dans le calme pour manger le pain qu’ils auront gagné. » (2 Th 3, 10-12)
L’espérance est une vertu dynamique qui s’accorde mal avec une attitude de passivité, de défaitisme, d’apitoiement sur moi-même où l’on se considère comme victime. « Ma vie nul ne la prend, c’est moi qui la donne » (Jn 10,
18). C’est un peu comme la multiplication des pains : si on apporte 0, cela fera toujours 0. Jésus est prêt à multiplier ; encore faut-il qu’on lui donne quelque chose à multiplier ! 

973

Benoît XVI - (Spe Salvi - sauvés dans l'Espérance - n° 35) 
30 novembre 2007
« Tout agir sérieux et droit de l’homme est espérance en acte. Il l’est avant tout dans le sens où nous cherchons, de ce fait, à poursuivre nos espérances, les plus petites ou les plus grandes : régler telle ou telle tâche qui pour la suite du chemin de notre vie est importante ; par notre engagement, apporter notre contribution afin que le monde devienne un peu plus lumineux et un peu plus humain, et qu’ainsi les portes s’ouvrent sur l’avenir. » 

972

Bx John Henry Newman (1801-1890), 
Tous pensent que Dieu existe

« Ecoute ce que la raison t'enseigne : Il doit y avoir un Dieu ! Comment cet admirable univers se serait-il formé ? Il ne peut se créer lui-même. »


971

St Augustin
"Il prie deux fois, celui qui chante bien"

970

de saint Ignace de Loyola (1491-1556) 
Lettre du 17/11/1555
"Il me semble que vous devriez vous résoudre à faire avec calme ce que vous pouvez. Ne soyez pas inquiets de tout, mais abandonnez à la divine Providence ce que vous ne pouvez accomplir par vous-même. Sont agréables à Dieu notre soin et notre sollicitude raisonnables pour mener à bien les affaires dont nous devons nous occuper par devoir.
L’anxiété et l’inquiétude de l’esprit ne plaisent point à Dieu. Le Seigneur veut que nos limites et nos faiblesses prennent appui en sa force et en sa toute-puissance ; il veut nous voir croire que sa bonté peut suppléer à l’imperfection de nos moyens.
Ceux qui se chargent d’affaires nombreuses, même avec une intention droite, doivent se résoudre à faire simplement ce qui est en leur pouvoir, sans s’affliger s’ils ne parviennent pas à tout réaliser comme ils le voudraient. A condition toutefois qu’ils aient accompli tout ce que la nature humaine peut et doit faire selon les indications de la conscience.
Si on doit laisser de côté certaines choses, il faut s’armer de patience, et ne pas penser que Dieu attend de nous ce que nous ne pouvons pas faire : Il ne veut pas davantage que l’homme s’afflige de ses limites. Pourvu que l’on donne satisfaction à Dieu,- ce qui est plus important que de donner satisfaction aux hommes – il n’est pas nécessaire de se fatiguer outre mesure.
Bien plus, lorsqu’on s’est efforcé d’agir de son mieux, on peut abandonner tout le reste à celui qui a le pouvoir d’accomplir tout ce qu’il veut. "
Plaise à la divine Bonté de nous communiquer toujours la lumière de la Sagesse, pour que nous puissions voir clairement et accomplir fermement son bon plaisir, en nous et dans les autres… pour que nous acceptions de sa main ce qu’il nous envoie, en faisant cas de ce qui a le plus d’importance : la patience, l’humilité, l’obéissance et la charité…
Que Jésus Christ soit seulement en nos âmes avec ses dons spirituels ! Amen. "

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969

Padre-Pio-de-Pietrelcina.jpgPrière Mariale de saint Pio de Pietrelcina (padre Pio) avant la Communion

« Ô Mère, mets en moi cet Amour qui brûlait en ton Cœur pour ton Fils. Moi qui suis faible, j'admire le mystère de ton Immaculée Conception. Je le désire ardemment : purifie mon cœur pour qu'il puisse mieux aimer Dieu ; purifie mon esprit pour qu'il puisse s'élever à Lui et Le contempler, L'adorer et Le servir en esprit et en vérité ; purifie mon corps pour qu'il devienne un tabernacle moins indigne de Le recevoir, lorsqu'Il vient à moi dans l'Eucharistie. Ainsi soit-il. »
Saint Padre Pio de Pietrelcina (1887-1968)


968

 Prière de Dimitri de Rostov* († 1709)
Viens, ô ma Lumière, et éclaire mes ténèbres. Viens, ô ma Vie, et réveille-moi de mon sommeil de mort. Viens, ô Médecin de mon âme, et guéris mes plaies. Viens, ô Feu de l'Amour divin, consume les ronces de mon péché et allume mon cœur à la flamme de Ton Amour. Viens, ô mon Roi, assieds-Toi sur le trône de mon cœur et règne : car Toi Tu es seul mon Roi et mon Seigneur.
O Toi, exultation de mon âme, joie de mon esprit, baume de mon cœur, ô miséricordieux Jésus... reste toujours avec moi et en moi, et de Ta main toute-puissante garde-moi avec Toi et en Toi. Afin que je sois uni à Toi, en un seul Esprit, et afin que toutes mes pensées, toutes mes paroles et tous mes actes soient en Toi, vers Toi et par Toi, car sans Toi je ne puis rien. Afin que, dorénavant, je ne vive plus pour moi mais pour Toi, mon Maître et mon Bienfaiteur. Afin que tous les sentiments, tous les sens de mon âme et de mon corps ne me servent désormais plus moi-même mais Toi, mon Créateur, et vivent et se meuvent en Toi, et que toutes les forces de mon âme et de mon corps Te soient soumises, ô mon Sauveur, et que toute ma vie jusqu'à mon dernier souffle soit consacrée à la gloire de Ton saint Nom, ô mon Dieu. 
Amen.
* Dimitri de Rostov : Higoumène en Ukraine puis métropolite de Rostov , reconnu saint par l'Eglise orthodoxe russe.

967

 Prière de St Thomas d'Aquin
Dieu éternel et tout-puissant, voici que je m'approche du sacrement de ton fils unique Notre Seigneur Jésus-Christ. Malade, je viens au médecin dont dépend ma vie ; souillé, à la source de la miséricorde ; aveugle, au foyer de la lumière éternelle ; pauvre et dépourvu de tout, au Maître du Ciel et de la terre.
J'implore donc ton immense, ton inépuisable générosité, afin que tu daignes guérir mes infirmités, laver mes souillures, illuminer mon aveuglement, combler mon indigence, couvrir ma nudité ; et qu'ainsi je puisse recevoir le Pain des Anges, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, avec toute la révérence et l'humilité, toute la contrition et la dévotion, toute la pureté et la foi, toute la fermeté de propos et la droiture d'intention que requiert le salut de mon âme.
Donne-moi, je te prie, de ne pas recevoir simplement le sacrement du Corps et du Sang du Seigneur, mais bien toute la vertu et l'efficacité du sacrement. Ô Dieu plein de douceur, donne-moi de si bien recevoir le Corps de ton Fils Unique, Notre Seigneur Jésus-Christ, ce corps charnel qu'il reçut de la Vierge Marie, que je mérite d'être incorporé à son Corps Mystique et compté parmi ses membres.
Ô Père plein d'amour, accorde-moi que ce Fils Bien-Aimé que je m'apprête à recevoir maintenant sous le voile qui convient à mon état de voyageur, je puisse un jour le contempler à visage découvert et pour l'éternité, Lui, qui, étant Dieu, vit et règne avec toi dans l'unité du Saint-Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il !

966

 saint Jean Damascène : 

"Ayant confiance en vous, ô Mère de Dieu, je serai sauvé;
ayant votre protection, je ne craindrai rien;
avec votre secours, je combattrai et mettrai en fuite mes ennemis :
car votre dévotion est une arme de salut que Dieu donne à ceux qu'Il veut sauver."

965

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
"On obtient de Dieu tout autant qu'on en espère ! "

964

23 octobre - Saint Jean de Capistran (1386-1456)
Prêtre o.f.m.
Patron des aumôniers militaires
Jean, né à Capestrano, dans les Abruzzes (région de l’Italie centrale), le 24 juin 1386, était fils d'un gentilhomme français qui avait suivi à Naples le duc d'Anjou, devenu roi de ce pays. Après ses humanités, il fut envoyé à Pérouse pour y étudier le droit canonique et civil. On le pourvut d'une place de judicature, et un homme riche et noble, charmé de ses qualités éminentes, lui donna sa fille en mariage. Tout lui souriait dans le monde, quand tout à coup s'évanouirent ces flatteuses espérances.
Dans une guerre contre le roi de Naples, la ville de Pérouse le soupçonna de prendre le parti de ce prince ; on le fit arrêter. Malgré son innocence et son éloquence à se défendre, il fut jeté en prison. Sur ces entrefaites sa femme étant morte, il résolut de ne plus servir que Dieu.
Il vendit tous ses biens, paya sa rançon, distribua le reste aux pauvres, et se réfugia chez les franciscains, au monastère du Mont, près de Pérouse. Le gardien, craignant que cette vocation ne fût l'effet d'un dépit passager plutôt que d'un mouvement de la grâce, voulut l'éprouver. Il lui ordonna de faire le tour de la ville de Pérouse dont il avait été gouverneur, monté à rebours sur un âne, couvert d'un mauvais habit et la tête coiffée d'un bonnet de carton où étaient écrits divers péchés. Après une telle épreuve, les humiliations du noviciat ne lui coûtèrent plus.
On lui donna pour maître un simple frère convers, à la direction duquel Jean se soumit avec la simplicité d'un enfant. Il fut traité par lui avec dureté : « Je rends grâces au Seigneur, disait-il plus tard, de m'avoir donné un tel guide ; s'il n'eût usé envers moi de pareilles rigueurs, jamais je n'aurais pu acquérir l'humilité et la patience. »
Jean fut renvoyé par deux fois du noviciat comme incapable de remplir jamais aucun emploi dans la religion. Il resta jour et nuit à la porte du couvent, souffrant avec joie l'indifférence des religieux, les railleries des passants et les mépris des pauvres qui venaient demander l'aumône. Une persévérance si héroïque désarma la sévérité des supérieurs et dissipa leurs craintes. Jean, reçu de nouveau, fut enfin admis à la profession.
Dès lors sa vie fut admirable, il vivait uniquement de Jésus sur la Croix. Embrasé d'amour pour Dieu, il faisait de sa vie une oraison continuelle : le Crucifix, le Tabernacle, l'image de Marie, le jetaient dans l'extase : « Dieu, disait-il, m'a donné le nom de Jean, pour me faire le fils de Marie et l'ami de Jésus. »
Ordonné prêtre, Jean fut appliqué au ministère de la parole. Ses paroles produisaient partout des conversions nombreuses. Une secte de prétendus moines, les Fraticelli, dont les erreurs et les mœurs scandalisaient l'Église, fut anéantie par son zèle et sa charité. Le pape Eugène IV, frappé des prodigieux succès de ses discours, l'envoya comme nonce en Sicile ; puis le chargea de travailler, au concile de Florence, à la réunion des Latins et des Grecs. Enfin il le députa vers le roi de France, Charles VII.
Ami de saint Bernardin de Sienne, il le défendit, devant la cour de Rome, contre les calomnies que lui attirait son ardeur pour la réforme de son Ordre ; il l'aida grandement dans cette entreprise, et il alla lui-même visiter les maisons établies en Orient.
Nicolas V l'envoya, en qualité de commissaire apostolique, dans la Hongrie, l'Allemagne, la Bohème et la Pologne. Toutes sortes de bénédictions accompagnèrent ses pas. Il ramena au bercail de l'Église un grand nombre de personnes, et convertit une quantité prodigieuse de juifs et de musulmans.
À cette époque, Mahomet II menaçait l'Occident d'une complète invasion, tenait Belgrade assiégée, il se promettait d'arborer le croissant dans l'enceinte même de Rome. Le pape Calixte III chargea saint Jean de Capistran de prêcher une croisade : à la voix puissante de cet ami de Dieu, une armée de 40 000 hommes se leva ; il lui trouva pour chef Huniade, un héros, et il la conduisit à la victoire.
Étant à trois journées de marche des Turcs, tandis qu'il célébrait la Messe en plein air dans les grandes plaines du Danube, les témoins ont rapporté qu'une flèche partie d'en haut vint, pendant le Saint Sacrifice, se placer sur le corporal. Après la Messe, Jean lut ces mots écrits en lettres d'or sur le bois de la flèche : « Par le secours de Jésus, Jean de Capistran remportera la victoire. » Au fort de la mêlée, il tenait en main l'étendard de la Croix et criait : “Victoire, Jésus, victoire !” Belgrade fut sauvée. C'était le 23 octobre 1456.
Trois mois après, Jean de Capistran, ayant prononcé ces paroles du Nunc dimittis : « C'est maintenant, Seigneur, que vous laisserez mourir en paix votre serviteur » expira en disant une dernière fois : « Jésus ». Il avait soixante et onze ans.
Jean de Capistran a été canonisé le 16 octobre 1690 par le pape Alexandre VIII (Pietro Vito Ottoboni, 1689-1691).

963

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc - Lc 12, 35-38
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Restez en tenue de service,
votre ceinture autour des reins,
et vos lampes allumées.
Soyez comme des gens qui attendent leur maître
à son retour des noces,
pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte.
Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée,
trouvera en train de veiller.
Amen, je vous le dis :
c’est lui qui, la ceinture autour des reins,
les fera prendre place à table
et passera pour les servir.
S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin
et qu’il les trouve ainsi,
heureux sont-ils ! »

962

Psaume 84, (Ps 84 (85), 9ab.10, 11-12, 13-14)
Ce que dit le Seigneur, c’est la paix,
la paix pour son peuple. (cf. Ps 84, 9b)

J’écoute : que dira le Seigneur Dieu ?
Ce qu’Il dit, c’est la paix pour son peuple et ses fidèles !
Son salut est proche de ceux qui Le craignent,
et la gloire habitera notre terre.
Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s’embrassent ;
la Vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice.

Le Seigneur donnera ses bienfaits,
et notre terre donnera son fruit.
La justice marchera devant Lui,
et ses pas traceront le chemin.

961

Lettre de saint Paul aux Ephésiens - Ep 2, 15-17
Ainsi, à partir des deux, le juif et le païen, Il a voulu créer en Lui un seul Homme nouveau en faisant la paix, et réconcilier avec Dieu les uns et les autres en un seul Corps par le moyen de la Croix ; en sa Personne, Il a tué la haine. 
Il est venu annoncer la bonne nouvelle de la PAIX.


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)